Journée mondiale de l’enfance missionnaire (Congo)
Journée mondiale de l’enfance missionnaire au complexe scolaire catholique Angélique MASSE – Brazzaville (Congo)
Chaque année, au retour des congés de Noel, à la demande de la direction diocésaine de l’école catholique, nous célébrons la journée mondiale de l’enfance missionnaire. Cette année, le 6 janvier, le complexe scolaire catholique Angélique MASSE s’est mobilisé pour célébrer la Journée mondiale de l’enfance missionnaire. A cette occasion, diverses activités culturelles et sportives étaient organisées pour rassembler et faire participer les élèves, tout en mettant en avant l’importance de l’entraide et de la solidarité envers les enfants défavorisés à travers le monde.
Le complexe scolaire catholique Angélique MASSE, fidèle à sa tradition, a mis en place un programme riche et varié pour marquer cette journée significative. Après la messe d’action de grâce pour la nouvelle année, les élèves étaient encouragés à participer à des activités culturelles telles que le défilé de mode et la « sapologie ». Ces activités visent à promouvoir la diversité culturelle et à sensibiliser les élèves à la richesse des traditions, tout en mettant en valeur leur créativité et leur sens du style, en célébrant la mode Africaine et Congolaise.
Parallèlement, des activités sportives étaient également organisées, comprenant des tournois de nzango (jeu traditionnel local), des courses à pied et d’autres compétitions sportives. Ces initiatives visent à promouvoir un mode de vie sain et actif tout en favorisant l’esprit d’équipe et la camaraderie parmi les élèves.
En plus de ces activités festives, la Journée mondiale de l’enfance missionnaire était également l’occasion de reconnaître et de récompenser les cinq premiers de chaque classe. Les élèves ont reçu leurs bulletins scolaires, célébrant leurs efforts et leurs progrès académiques.
Cette célébration annuelle a été une occasion unique de promouvoir des valeurs humanitaires auprès des élèves, à savoir : la solidarité, le partage et l’entraide. En les sensibilisant à la réalité des enfants défavorisés à travers le monde, l’école encourage l’empathie et la compassion, tout en favorisant une prise de conscience des enjeux mondiaux.
En somme, la Journée mondiale de l’enfance missionnaire était une ouverture privilégiée pour notre école de promouvoir des valeurs humanitaires, de célébrer la diversité culturelle et de récompenser l’engagement académique de nos élèves. Cette journée spéciale était une véritable opportunité pour l’école de renforcer les liens communautaires et de former des citoyens responsables et solidaires, conscients de leur rôle dans un monde en constante évolution.
Monsieur Ové MALONGA, directeur de l’école primaire et Sœur Edith MAVOUALA, Coordonnatrice.
Célébration de Noël des jeunes du collège des Brouzils (France)
Célébration du nouvel an à Mahajunga (Madagascar)
De coutume, la famille des Sacrés Coeurs de Mahajanga Ville fête ensemble la Bonne Année. Ainsi, une belle rencontre entre sœurs et jeunes de la congrégation a eu lieu à Amborovy le jeudi 04 janvier dernier.
Nous avons commencé la journée par une messe d’action de grâce. Ensuite, chaque communauté a emporté son repas et nous avons mis cela ensemble dans le réfectoire de l’accueil. Pendant le repas, entre les plats, des animations étaient faites par les deux animatrices : danse ou chant par communauté, échange des cadeaux, danse ensemble.
Deux pères jésuites de la paroisse étaient avec nous jusqu’à la fin et ont participé à toutes les animations. Tout le monde était content et l’ensemble souhaite une très bonne année 2024 à tous et toutes !
Les soeurs des Sacrés Coeurs de Mahajunga
Du Fenouiller à Mahajanga… (Madagascar)
L’école Notre-Dame de Majunga a le plaisir de vous partager l’expérience inoubliable avec un couple vendéen Marie et Michel CADIEU. Ils ont passé quelques mois avec nous ici à Notre-Dame. Marie a enseigné le français et la S.V.T (Sciences de la Vie et de la Terre) dans toutes les classes, du primaire au lycée. Tandis que Michel a repeint les portes et fenêtres des sœurs et a fait en même temps de la plomberie. Il a beaucoup donné, formé nos ouvriers pour savoir comment faciliter le travail quotidien. Ils ont aidé aussi les jeunes de la congrégation à Madagascar, plus précisément dans les maisons de formation à Mahajanga : postulat, noviciat et les aspirantes des trois communautés de Mazava-Huile (Clinique), Notre-Dame et Amborovy.
Michel est venu chaque mercredi après-midi. parler ou donner des cours de français aux jeunes qui étaient incarcérés avant mais qui sont libres désormais, ..
Ils auraient dû rester encore un mois à Mahajanga mais ils ont dû retourner en Vendée…
Merci Marie et Michel CADIEU pour votre investissement et vos partages de compétences !
Pour la congrégation à Madagascar, Sr Carole
Témoignage de Marie et Michel Cadieu
Malgré le grand décalage avec notre monde, on s’est glissés très vite dans notre vie « malagasy ». Chacun dans notre mission, nous avons vécu de grands moments avec les sœurs, les aspirantes, les collègues de Michel, les élèves et les enseignants de Notre Dame, que l’on commençait à bien connaître. Des semaines inoubliables où les sœurs ont été pour nous de véritables « anges gardiens » à l’écoute de nos appréhensions, de nos peurs, de nos inquiétudes, de nos envies, de nos moments de bonheur. Chaque jour, on se retrouve face à des situations insolites parfois drôles qui nous bousculent, nous dérangent ou nous émerveillent. Ici le rapport au temps, les situations de pauvreté, l’injustice nous obligent à changer notre regard sur l’autre, à faire preuve d’humilité et vivre l’instant présent en s’émerveillant de ce qui est beau
L’accueil à notre arrivée puis chaque dimanche, le partage de la prière le soir, l’accompagnement au moment du décès de Jeanne (Soeur et protégée de Marie) jusqu’au jour de notre départ ont été des moments partagés précieux.
De retour dans notre hémisphère, nous refaisons doucement surface entre ces deux mondes : Majunga, ville lumineuse, accueillante mais aussi étouffante (avec ses 38 degrés) et » chez nous » avec les journées courtes, le froid, la pluie, le vent, la grisaille de l’hiver avant le grand retour du printemps.
Mais les sourires, les bonjour Marie, Bonjour Michel ou Dadabe (le papy des élèves de PS), les salama au lycée et dans la rue, la détermination, le courage des enseignants, des élèves, des aspirantes, postulantes, novices que nous avons côtoyés, imprègnent nos journées ici et inspirent nos prières pour vous toutes et tous.
Notre cœur reste là bas !
Que cette nouvelle année 2024, nous permette d’avancer dans un monde plus juste et pacifique!
Veloma
Michel et Marie
Rencontre franco-ukrainienne (France)
Le 20 décembre 2023 au 9 rue du Roc à La Roche sur Yon, à l’occasion des fêtes de fin d’année, nous avons eu la joie de participer à un repas festif franco-ukrainien offert par les familles ukrainiennes accueillies sur ce site depuis mai 2023 et l’équipe de l’Association VISTA chargée de leur accompagnement à La Roche sur Yon.
Le personnel de l’Association, un responsable de la sécurité public, quelques voisins des sœurs et nous, sœurs de la Congrégation étaient présents.
Actuellement, 46 personnes de tous âges sont hébergées au 9 rue du Roc. A travers nos échanges, nous étions marqués par le témoignage d’un jeune garçon très courageux, qui, en six mois, arrive à parler parfaitement le français. Son projet est de chercher du travail, afin de rejoindre un copain en Pologne. Une fille s’exprime bien aussi en français et avec un autre jeune, elle travaille dans une entreprise. En semaine, les résidents bénéficient de cours de français. Les enfants ukrainiens sont scolarisés. Selon un responsable, ils font bien attention à l’utilisation de l’eau et de l’électricité, en pensant peut-être à ceux qui en sont privés dans leur pays. Un voisin dit qu’il est touché par le geste fraternel de la Congrégation qui laisse le Roc, pour le moment, à la disposition des migrants. Toute une organisation est mise en place par les responsables locaux pour les accueillir. C’était une rencontre simple, mais riche, car cela nous ouvre à d’autres réalités. Vive la solidarité !
Sr Marie-Esther RAKOTOARIVELO
Fête de Noël à la communauté de la Ste Famille (France)
Relecture à la manière de St Jean dans sa 1ère lettre au chapitre 1
Ce que nous avons décidé ensemble : (les personnes que nous pourrions inviter…)
Ce que nous avons préparé : (décorations de la salle et de la table…animations…)
Ce que nous avons vécu avec nos 6 invité(e)s : (repas simple, ambiance joyeuse, échanges, jeux, chants, petits cadeaux…)
Et la joie exprimée en fin de soirée par les uns et les autres
… c’était bien Noël : Emmanuel, Dieu avec nous.
Nous en sommes témoins
Sr Jeanne-Marie et la communauté de la Ste Famille – Fontenay
Au cœur de la pensée du Père Monnereau : Noël, le mystère de la nativité de Jésus
« Le Verbe de Dieu s’est fait chair, il s’est uni à notre chair […] le Fils de Dieu devient le Fils de l’Homme, afin que l’Homme devint le fils de Dieu », le Père Monnereau aimait à travers ses prédications et sa catéchèse présenter l’ensemble des mystères chrétien. A l’approche de la fête de Noël, redécouvrons à travers la lecture d’un sermon du Père Monnereau, le mystère de la naissance de Jésus fils de Dieu, qui vient parmi les Hommes pour les sauver.
« Parmi tous les mystères que nous célébrons à l’honneur et à la gloire de Jésus-Christ notre divin Sauveur, il n’en est point de plus instructif, ni plus touchant, que celui que nous célébrons aujourd’hui, que le mystère de sa naissance : un Dieu pauvre, un Dieu enfant, un Dieu qui n’a pour demeure ou palais qu’une pauvre étable, pour berceau qu’une pauvre crèche, est un objet qui, en confondant la raison humaine est des plus propres à faire la plus vive impression sur nos esprits et sur nos cœurs. Quoi, en effet, de plus propre à nous attendrir si nous avons encore un peu de foi ? Examinons les circonstances qui ont accompagnées cet aimable mystère d’amour. Voyons comment Jésus-Christ est né et pourquoi il est né dans l’état de pauvreté, d’humiliation et de souffrance dans lequel l’évangile nous le représente aujourd’hui.
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Le prophète Michée nous l’avait annoncé il y avait plus de six cents ans, que le Messie naitrait à Bethléem de Juda : Et toi Bethléem Ephrata, avait-il dit, malgré ta petitesse, tu n’es pas la ville la moins considérable parmi toutes les autres tribus célèbres de cette tribu, parce que c’est de toi que doit sortir pour moi le Dominateur c’est-à-dire le roi d’Israël, sa sortie ou sa naissance a lieu dès les jours de l’éternité, il se tiendra ferme, il sera pasteur dans la force du Seigneur, dans la sublimité du nom du Seigneur ; dans la sublimité du nom du Seigneur son Dieu ; on se convertira, parce qu’il sera honoré jusqu’aux extrémités de la terre et il sera la paix.
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Mais comment cet oracle divin, cette prophétie s’accomplira t-elle ? La Sainte Vierge et Saint Joseph ont fixé leur demeure à Nazareth, éloigné de Bethléem d’une trentaine de lieues ; Ah ! ne craignons pas que l’oracle prophétique soit démenti. Dieu à une infinité de ressources dans les trésors de sa divine Providence. Il sait même se servir des passions des hommes pour en venir à ses desseins à ses fins. L’empereur César Auguste, par un motif de gloire, veut savoir le nombre de sujets que renferme son vaste empire, et pour cela il ordonna qu’on fasse un dénombrement universel de tous ses sujets.
Marie et Joseph en vertu de cette ordonnance, sont obligés de quitter Nazareth et de se rendre à Bethléem, patrie de leur père David, afin de s’y faire enregistrer. Or ce fut pendant ce séjour à Bethléem et dès leur arrivée dans cette ville que le terme de la grossesse de Marie étant arrivé, elle mit au monde le Fils de Dieu. Mais comme ils étaient pauvres, leur état de détresse ne leur permit pas de trouver place dans aucune hôtellerie de cette ville qui était celle de leur aïeul. Marie et Joseph furent donc contraints de se retirer dans une pauvre étable qui servait d’asile aux vils, aux animaux des étrangers (Arabes, Bédouins et Chaldéens), et c’est dans ce lieu vil et obscur que naquit et fut placé dans la crèche le Dominateur d’Israël, le roi de la souveraine gloire, le souverain du ciel et de la terre, le maître de toutes les richesses du ciel et de la terre. Vous en êtes surpris, et vous ne comprenez pas comment à qui appartient toutes choses ait voulu paraître dans un lieu aussi obscur.
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Mais sachez d’abord que si ce Dieu sauveur a voulu paraître ainsi, sous les traits de l’enfance, il n’a rien perdu de sa puissance souveraine et les merveilles prodigieuses qu’il opérât à sa naissance firent voir à ceux qui en furent les témoins que s’il obéissait aux puissances de la terre, les puissances des cieux elles-mêmes lui étaient soumises.
Et en effet, il ne fut pas plutôt né dans l’obscurité de son étable qu’un ange du ciel apparut à de pauvres bergers occupés à la garde de leurs troupeaux, dans un petit vallon éloigné d’un quart de lieu de Bethléem, éclatant de lumière comme il l’était, les pauvres bergers d’abord en furent saisis, mais l’ambassadeur divin les rassura en leur disant : C’est ainsi que Dieu glorifie la naissance de son divin Fils, c’est ainsi qu’il releva la bassesse de l’état obscur ou il s’était réduit en naissant, quoi qu’il ne parut qu’un enfant ordinaire, les esprits célestes annonçaient par leurs cantiques de louange, qu’ils le reconnaissaient pour le Sauveur des hommes, le médiateur établi pour les réconcilier avec le ciel, ils le représentèrent comme le Messie qui devait réparer la gloire de Dieu et rendre la paix aux hommes.
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La mission de ces esprits célestes étant terminée, ils se retirèrent dans le ciel, et quant aux bergers, ils se dirent les uns aux autres : passons jusqu’à Bethléem et voyons les choses qui nous ont été annoncées. Ils y furent donc et ils rencontrèrent toutes les choses comme elles leur avaient été annoncées, ils rencontrèrent l’enfant et la mère, l’enfant couché dans une crèche et couvert de langes : et invenerunt puerum cum matre e jus, pannis involutum et positum in praesepio. Puis s’en retournant chez eux, ils publièrent partout les grandes merveilles qu’ils avaient vues et qu’ils avaient entendues et tous ceux qui en entendirent parler étaient dans la joie et le ravissement.
Aussi vous, vous en êtes ravis de ces merveilles, vous en êtes touchés et attendris parce que vous sentez qu’il n’y a que l’amour qui a pu porter le divin Sauveur à se montrer dans l’état d’abaissement oú il s’est réduit pour nous, mais pour mieux sentir encore le prix de cet amour que Jésus-Christ nous a montré dans l’étable de Bethléem, examinons quels sont les motifs et les raisons qui l’ont porté à ces grands sacrifices.
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Il était le roi des rois, le seigneur des seigneurs, le monarque des monarques, le souverain du ciel et de la terre et d’après ces titres, s’il voulait naître, il devait selon notre manière de voir les choses, naitre au milieu de la pompe et de la majesté et de la gloire, son berceau devait être environné de tout l’appareil le plus brillant, pour inspirer aux hommes les respects qu’ils devaient lui porter. Mais ce n’était pas pour cela qu’il était descendu sur la terre : il était venu dans le monde pour satisfaire à la justice de Dieu son Père outragée par les péchés des hommes, il était venu sur la terre pour expier les péchés des hommes, et leur mériter la gloire éternelle. En se revêtant de notre humanité, il avait oublié en quelque sorte sa dignité de Dieu, pour ne se montrer que comme une victime destinée à désarmer la colère de Dieu. »
Sermon du P.Monnereau n° 144
Thomas Aubin, archiviste de la Congrégation
Un projet fédérateur à la Maison mère. (France)
C’était une première. Participer au marché de Noël organisé par l’Apel de l’école St Louis de Mormaison, quel défi !
Les sœurs de la Maison mère ont répondu à l’invitation de l’école St Louis de Mormaison pour tenir un stand au cœur de ce monde pour leur premier marché de Noël. Mais quelle joie d’être invitées en tant qu’exposantes.
Dès l’annonce de ce projet, les sœurs ont pris en main l’organisation, sans perdre de temps. Plusieurs sœurs se sont mobilisées activement pour préparer, réaliser de très belles créations pour cet évènement.
C’était une première, du côté de l’école, des sœurs, des participants. Quelle réussite et merci à Mme Goncalves, directrice, à l’équipe enseignante et à Emilie et Dorothée, présidentes de l’Apel pour leur confiance. Belle expérience à renouveler !
Témoignages recueillis des sœurs présentes au marché de Noël
– Projet qui m’a aidé à vivre cette première période ici, à la Maison mère. Que mes créations servent à quelque chose, cela m’a aidée. Très contente et souhaite proposer ce marché à la maison mère.
– J’étais là, j’ai fait le tour des différents stands, j’ai acheté des marrons grillés que j’ai partagé. Je suis allée découvrir les stands, il y en avait pour tous : du stand traiteur, en passant par un stand de légumes, esthétique, bières locales, stand des enfants de l’école avec leur créations, l’atelier photos avec le père Noël, que j’ai félicité, et bien d’autres stands…
– J’ai fait de belles rencontres, j’ai discuté et partagé avec une maman qui avait réalisé plus de 1 500 gâteaux, j’ai vu des enfants heureux de rendre la monnaie. Expérience très sympa.
– J’ai été émerveillée de faire le tour de tant de stands, divers et variés. Les gens étaient contents. Les enfants de l’école ont chanté des chants de Noël, dommage que nous ne les entendions pas.
– Moi, je n’avais aucune expérience dans ce lieu, tout était nouveau pour moi. Mais cela m’a demandé beaucoup d’effort, mais je suis heureuse d’avoir vécu cette expérience au cœur de l’école. Au cours de la vente, j’ai vendu 10 marques pages à une jeune maman avec son enfant de 5 ans. Elle voulait les offrir à sa maman, elle a opté pour les marques pages canevas. Les temps de partages ont été riches.
Toute ensemble, nous disons que le défi a été relevé et souhaitons renouveler l’expérience l’année prochaine.
Les sœurs et Sandrine Thomas, assistante de communauté de la Maison mère.
École Sainte Marie, 10 ans de présence (Madagascar)
L’école Sainte Marie est l’une des écoles des sœurs des Sacrés Cœurs à Madagascar. Elle se trouve à Tsararano, un quartier très populaire de la ville de Mahajanga. Elle est affiliée à l’école Notre-Dame depuis son ouverture officielle en 2012.
En 1990, Sœur Maria RAPIN, une sœur des Sacrés Cœurs missionnaire à Mahajanga, a créé un centre de nutrition des bébés dans ce lieu, avec quelques femmes de bonne volonté. Il y avait la distribution de la nivaquine contre le paludisme, du lait en poudre pour les bébés, des aliments complets locaux faits par les mamans et les membres du centre. Des suivis de poids des bébés aussi ont été mis en place pour repérer ceux qui ont besoin de l’aide, car ce quartier était et est très pauvre.
En 1999, avec l’Association « Enfants du Monde » le centre a ouvert une partie du bâtiment pour faire une école maternelle. Il y avait 16 élèves au début et 3 institutrices. La petite école évolue et porte le nom « ESPERANCE ».
Pendant l’année scolaire 2011-2012, l’école Saint Georges, une petite école des sœurs qui était à Tsaramandroso, a été déplacée à Tsararano. De leur union naissait l’école « Sainte Marie ». Elle a obtenu son autorisation d’ouverture pour l’année scolaire 2012-2013. Un bâtiment construit par l’Association « Cœur du Monde » a été inauguré en cette même année.
Sainte Marie a 613 élèves de la maternelle jusqu’en 7ème (CM2). 19 institutrices et une responsable travaillent dans cette école. Toutes les classes sont doublées sauf la maternelle de Petite Section.
Nous avons fêté son anniversaire le 08 décembre dernier, jour de la fête de l’Immaculée Conception car nous sommes toujours en vacances lors de la fête patronale du 1er janvier. C’était simple, mais émouvant. Nous avons pensé spécialement à Sœur Maria RAPIN et à toutes les sœurs qui ont travaillé dans cette école. Nous n’avons pas oublié aussi les institutrices et instituteurs qui ont donné leur temps pour aider ces enfants.
« Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour nous. »
Carole, une sœur des Sacrés-Cœurs à Madagascar
Session Vittoz à la Maison Mère (France)
C’est le samedi 9 décembre 2023 que nous nous retrouvons dans la salle « Horizons » autour de notre animatrice Patricia qui a une bonne expérience de la méthode VITTOZ.
Cette rencontre apporte un apaisement de tout le corps grâce au silence, aux gestes de tous les sens en douceur, « comme un enfant en éveil »
L’essentiel de la méthode est tout dans la «réceptivité» au niveau de nos différents sens : l’ouïe, la vue, le goût, l’odorat, le toucher.
L’écoute avec une seule oreille, tantôt à droite, tantôt à gauche, le moindre bruit avec des sons divers à peine perceptibles qui forge notre écoute.
Les yeux fermés nous concentrent vers l’intérieur pour « accueillir l’instant présent ». Dans le même but, observer une gravure en découvrant les détails et vivre « l’aujourd’hui ici et maintenant ».
C’est vraiment la première fois que nous avons goûté, en prenant un long temps pour manger une mandarine : Nous l’avons observée, touchée, retournée, voire épluchée lentement afin de mieux sentir l’odeur de la mandarine pour en apprécier ses qualités.
Quelle belle expérience de prendre son temps pour vivre un moment intense dans ce présent.
Nous sommes invitées à nous émerveiller devant un coucher de soleil, la nature qui nous entoure, la création toute entière qui se présente à nous. Par la, positiver notre regard sur ceux et celles que nous rencontrons.
Ce fut 1h30 de relaxe, détente et de partage de ce que nous ressentions.
Aussi, avec Sœur Marie-Jeanne présente parmi nous, ces exercices avec Patricia seront proposés une fois par trimestre l’année prochaine.
Mais déjà, chacune peut le vivre à sa manière dans le quotidien.
Pour ce temps fraternel, nous remercions les organisatrices.
Deux sœurs de la Maison Mère