Un envol d’oiseaux multicolores (France)
Le cloître de la Maison mère a laissé place à une très belle exposition de photos.
Jean-Noël Pineau, associé de la congrégation est venu avec plus d’une vingtaine de cadres, exposer et présenter ses toutes dernières photos. Des prises de vues sous tous les angles, des couleurs d’oiseaux et espèces de tout type. Comme toujours, Jean-Noël a pu mettre en valeur la beauté de la nature, de la création.
Enfants de l’école St Louis, résidents du centre médico-psychologique et de nombreux visiteurs ont investi les cloitres de la Maison mère du 2 au 20 avril dernier. C’est toujours un réel plaisir d’ouvrir et d’accueillir des expositions à la Maison mère dans ce lieu magnifique. Merci Jean-Noël de nous partager ta passion et ton talentueux travail.
Sandrine Thomas, assistante de communauté de la Maison mère.
Un déjeuner printanier (France)
Un déjeuner sous le charme du printemps a eu lieu à la Maison mère.
Les cuisiniers de la Maison mère ont mis les bouchées doubles en ce mardi de printemps. Bravo à l’équipe ! C’est avec joie que toute la communauté s’est retrouvée autour d’un repas, sous le signe du printemps, dans la grande salle à manger de la Maison mère : sœurs, résidents de l’Issoire, et tout le personnel présent. Les tables étaient très colorées, aux couleurs printanières, préparées avec beaucoup de soin. Les premières fleurs du parc embellissaient chaque table. Malgré le temps maussade à l’extérieur, notre météo intérieure laissait place au soleil. A la fin du repas, les cuisiniers ont été chaleureusement remerciés par de nombreux applaudissements et par un petit discours de Monsieur Mignet, notre nouveau directeur.
Sandrine Thomas, assistante de communauté de la Maison mère.
Remise du prix de Pâques (France)
Notre chef cuisinier Nicolas n’a pas le nez uniquement dans ses plats. De temps en temps il organise un concours de dessin pour les enfants du personnel et les sœurs attribuent les prix. Aujourd’hui la remise des prix a pris un tour très officiel en présence du directeur de l’EHPAD Monsieur Mignet, du personnel et de toutes les sœurs.
Vous devinez, il est toujours difficile de départager des artistes. Aussi nous les avons tous applaudis. Si les trois premiers ont reçu un panier un peu plus rempli d’œufs de Pâques, les autres ne sont pas repartis les mains vides. Et tous auraient pu avoir le prix de gentillesse, de vitalité, de dynamisme. Nous avons admiré le grand cœur d’un lauréat qui offrait ses chocolats aux sœurs. Bravo les enfants !
Les soeurs de la communauté Notre Dame de l’Epiardière
Floralies à l’Epiardière (France)
Nous avons devancé celles de la Chabotterie ! Plutôt nous avons voulu compléter le chemin que nous avions parcouru pendant le Carême : chemin de l’histoire notre congrégation, chemin de nos vies. Nous enrichissant de l’apport d’autres pays, nous avons voulu tracer, en ce temps pascal un chemin de joie.
Cela se fait en République Dominicaine, après le chemin de croix, le chemin de joie. Le nôtre avait beaucoup de stations puisque chacune avait confectionné une fleur où elle avait écrit, une ou plusieurs joies de sa vie d’hier ou d’aujourd’hui. Sur une plus grande fleur, nous avons gravé des valeurs que des événements importants de la congrégation avaient développé dans notre famille religieuse, ce qu’ils nous ont fait devenir.
L’une d’entre nous a pu mettre en poème ce qui fait sa présence ici, notre mission aujourd’hui « plus aimer ! mon Dieu !» Nous pouvons vivre encore longtemps, en tout cas en aimant jusqu’au bout de la vie.
Les soeurs de la communauté de l’Epiardière
Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! (France)
Oh ! ce ne fut pas comme un coup de baguette magique au matin de ce dimanche de Pâques d’autant qu’il n’en est pas une je crois à avoir risqué la fraîcheur humide du parc à sa recherche.
Tout au long de ce Carême nous avions marché sur ses traces et nous avions reconnu des signes dans nos vies, vies marquées par le départ de certaines qui nous rappelaient qu’à un certain moment il faut rejoindre une autre rive, laisser ce corps là comme une écorce disait le petit Prince. Nous avons été aidées par la méditation d’un chemin de croix rédigé par Monseigneur Rézeau sur des dessins d’une personne de l’île d’Yeu. Nous avons regardé ensemble notre vie de congrégation : que de morts, d’épreuves, de passages, de traversées et chaque fois que d’énergie, de courage, d’imagination, de générosité, de don de soi-même ! Oui, ce combat à la vie, à la mort existe et sans la mort point de résurrection. Nous avons vu que la vie de notre congrégation était belle et parallèlement, nous regardions notre vie personnelle… Je parie que chacune a pu davantage contempler ses sœurs et les trouver belles, se trouver belle elle-même. En tout cas j’ai ressenti pour moi-même combien nous étions infiniment aimées d’instant en instant.
Et puis nous avons été heureuses de faire entrer dans ce club très restreint notre quatrième centenaire, Marie Boudaud.
Il nous faudra bien encore ces cinquante jours pour habituer nos yeux à la Vie, à la reconnaissance des merveilles de la Résurrection du Christ, et beaucoup d’autres jours encore pour devenir vivantes.
Sœur Eliane
Atelier cuisine à la Maison Mère (France)
Samedi 9 mars à la Maison mère.
Entrée triomphale à la salle à manger d’un petit groupe de soeurs, au moment du dessert. Nous chantons :
« c’est nous les pâtissières de la communauté. Marquons la mi-Carême. Chantons notre amitié. »
Et oui, le 1er atelier cuisine à été lancé par les sœurs et a bien fonctionné. Les 5 participantes ont toutes mis la main à la pâte, aussi à la cuisson des gaufres.
Le souhait des plus âgées, 102 ans et 99 ans était d’avoir une gaufre pour chaque sœur de la communauté y compris pour Mme Thomas ; Tout a réussi…La multiplication, ça se produit à la Maison mère. Il y a eu même des petits restes. La joie s’est multipliée aussi.
Sr Florentine Blaizeau, sr Renée Brochard, sr Brigitte Néau, sr Marie-Jo Rapin et sr Solange Richard
Carême à la communauté Esther Blé (France)
En ce carême 2024, à la Communauté Esther Blé (les Brouzils – Vendée), nous voulons nous ouvrir au monde entier.
Unies aussi à nos sœurs présentes dans différents pays avec lesquelles nous cherchons à vivre « l’interculturalité », et comme le dit Sœur Martine, notre supérieure générale « essayer de vivre l’amour sans frontières », du Pape François aussi, nous continuons d’ouvrir nos cœurs à toute la planète, et à nos frères migrants en particulier.
Regardons ces photos de scènes de vie surprenantes, de jeux d’enfants avec ce qu’ils trouvent dans la nature, du travail des femmes dans différents pays…
Alors, avec les psaumes, Chantons
« Tous les peuples bénissez le Seigneur »
Un petit groupe de sœurs pilotées par Sr M. Thérèse BELAUD
La belle fête du Centenaire du Diocèse de Mahajanga (Madagascar)
Ce dimanche 17 mars 2024, tous les chrétiens du diocèse se réunirent autour de leur évêque pour célébrer le centenaire: 6 mars 1923 – 17 mars 2023.
Les festivités ont commencé le vendredi 15 mars dans la matinée par la conférence préparée par le Père Sébastien et les comités du centenaire sur l’histoire du diocèse. C’était très bien, très bénéfique et très émouvant.
Des stands ont été placés dans la cour du centre pastoral du diocèse montrant l’histoire de chaque paroisse, chaque mouvement et surtout chaque congrégation religieuse était présente toute la journée du vendredi.
Le samedi 16 mars a été marqué par la messe chrismale, le matin et un match de football l’après-midi. Les prêtres contre l’union des hommes des paroisses.
Le dimanche était le centre de la célébration : distribution des médailles pour ceux qui ont travaillé plusieurs années dans les églises, distribution des primes pour ceux qui ont gagné au concours pour le logo, le drapeau et l’hymne du diocèse.
« Nous te remercions Seigneur, pour ce temps d’années de moissons, pour les missionnaires qui ont semé la bonne nouvelle dans notre diocèse. »
Propos recueillis par Carole, une sœur des Sacrés-Cœurs à Madagascar
Christian de Chergé à La Porte du Parc (France)
Qui ne connaît Christian de Chergé ? Moine et prêtre, avec six autres moines de Thibirine, Mgr Claverie, Evêque d’Oran et 10 prêtres, religieux, religieuses présents en Algérie, ils ont été assassinés et reconnus martyrs. Ils ont été béatifiés le 8 décembre 2018
Du lundi 4 mars au lundi 11 mars, la communauté de la Porte du Parc a accueilli une relique du Bienheureux Christian de Chergé.
Comment cela ? Cette relique a été offerte à notre nouvel Evêque, Mgr Grégoire Cador. Avant de rejoindre le reliquaire de la Cathédrale de Coutances, les chrétiens peuvent demander à la recevoir chez eux.
Pourquoi cette démarche ? En les recevant dans notre communauté, nous avons prié par l’intercession de Christian de Chergé et des autres martyrs de l’Algérie. Ainsi, nous avons présenté au Seigneur de nombreuses situations qui, à travers le monde, rejoignent leur témoignage, leur combat, leur vie de proximité avec leur entourage, …
Le dimanche 10 mars, des participants à l’Eucharistie ont été heureux de se recueillir devant cette relique et quelques autres sont venus l’après-midi voir le film « Des hommes et des dieux » à la communauté, avec nous.
L’an dernier, de la même manière, nous avions reçu des reliques des Saints Louis et Zélie Martin.
Moments qui stimulent la confiance, l’espérance et la communion avec les victimes de la violence, du mensonge, de la guerre, de la misère, des pauvretés en tout genre.
Sœur Marie-Ange GRATON
Ça s’est passé le 13 février 1972 : « Sortez vite le clocher va s’effondrer !» (France)
Le 16 février 1972, le journal Ouest-France titrait “La mort d’un clocher, il a fallu abattre celui de la chapelle des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Mormaison”.
Construite entre 1861 et 1862, la chapelle de la Maison mère approchait de ses cent-dix ans, quand la tempête vint ébranler son clocher. C’est à l’heure de l’homélie, le dimanche 13 février, que la porte de la chapelle s’ouvrit avec fracas pour annoncer aux Sœurs “Sortez vite…le clocher va tomber”. Dans le calme l’assistance évacua l’édifice.
Une fois la tempête passée, c’est l’heure du bilan, le clocher est condamné, il est trop dangereux et risque de s’effondrer, de grandes lézardes se sont formées sur ses murs. Dans la soirée à la lueur des projecteurs, le clocher est ceinturé d’un câble de 300 kg l’empêchant dès à présent de tomber. Le lendemain à 14 h 23, sonne le glas du clocher, en un bref craquement la base du clocher se disloque et tombe au pied de la chapelle, sous les yeux déconcertés des Sœurs et habitants de Mormaison.
Rapidement après, la décision sera prise par les Sœurs de faire reconstruire un petit clocher capable de recevoir à nouveau les deux cloches de 1864 tombées dans l’effondrement, conférant à la chapelle de la Maison mère l’aspect actuel qu’on lui connaît.
Thomas Aubin, archiviste de la Congrégation