Quelques échos de Pâques au Congo
Christ est vraiment ressuscité… malgré tout !
Si le coronavirus et le confinement ont bouleversé en profondeur notre vie, notre travail, nos habitudes et nos sociétés, ils n’ont pas arrêté la fraternité, la solidarité ni même la créativité. On peut saluer les nombreuses initiatives mises en place pour aider les aînés, soutenir les soignants, maintenir les liens dans les quartiers ou les paroisses, produire des masques, partager des œuvres musicales… Chacun dans son domaine fait preuve d’adaptation et d’inventivité : c’est remarquable !
Cela me fait penser à la résurrection : parce que Jésus ressuscité surgit après avoir vécu la passion et être descendu aux enfers, parce qu’il apparaît aux femmes alors qu’il fait encore nuit dehors et au-dedans d’elles-mêmes, parce qu’il apporte une lumière et une espérance nouvelles au creux de la souffrance et du non-sens. Oui, c’est bien le sens de Pâques : non pas une joie naïve, mais une joie profonde, éprouvée, habitée par la certitude que le mal et la mort n’ont pas le dernier mot.
C’est le message que Marie-Madeleine qui a rencontré Jésus ressuscité est chargée d’annoncer aux disciples. Et c’est le message que nous sommes chargés d’annoncer aujourd’hui encore, dans le contexte actuel : par notre persévérance dans le confinement, par notre attention aux autres, par des moments de partage nouveaux, par notre prière. Depuis le début de la pandémie, la prière aussi s’est renouvelée, intensifiée, élargie aux dimensions universelles… apportant paix, confiance et soutien de manière personnelle et communautaire.
Comme tous les médias, la radio RCF Vendée a adapté son programme aux réalités du moment et propose la prière des laudes et des vêpres animées par différentes personnes du diocèse. Cette semaine pascale, la communauté de La Louisiane à La Roche sur Yon partage sa prière des vêpres à 19h12 sur RCF. Nous sommes heureuses de rejoindre par les ondes nos frères et sœurs croyants et de pouvoir chanter ensemble, malgré tout, la joie de la résurrection car « Christ est vraiment ressuscité ! ».
Sr Anne-Lise
Le Centre spirituel Pierre Monnereau, au temps du COVID-19
Un grand silence ! comme celui d’une retraite spirituelle, où l’Esprit saint rejoint chaque personne dans ses profondeurs !
Pas de voitures dans l’allée, pas de jeux d’enfants dans le parc, chambres , cuisines et salles à manger vides… Seules, trois personnes circulent : sœurs Marie-Jeanne, Louise et Jacqueline. Les journées sont moins bousculées, laissant libre champ à la lecture, aux visites à domicile via internet. Mettre de l’ordre dans les placards, profiter du beau temps pour accorder les plantes à l’heure printanière… Manière d’ anticiper sur « l’après » proche ou lointain !
Pour le préparer, rien de meilleur que de vivre aujourd’hui, ici et maintenant ! Le centre est fermé depuis le 14 mars et comme tout le monde, nous sommes « confinées ». Toujours en respectant la distanciation demandée « 1,50m » ! Chaque jour nous nous retrouvons pour les temps de prière : à 9 h, nous sommes à l’oratoire pour chanter les Laudes (prière du matin) et le soir à 18 h 30 pour chanter les Vêpres. Nous prions aussi avec les célébrations que nous propose la chaine de TV, KTO : 10 h la messe et 15 h 30 le chapelet médité, à Lourdes. Comme nous l’avons vécu pour le dimanche des Rameaux, transmis de la cathédrale de Luçon. Le vendredi saint à 17 h, nous serons à Rome pour la célébration de la Passion du Seigneur. Nous recevons aussi des demandes de prières, demander à Dieu, à Jésus ressuscité, la grâce nécessaire pour vivre des moments éprouvants, maladies, enfants, familles en difficultés… Nous sommes unies à vous tous, dans les paroisses, doyennés, diocèse, familles… et toutes nos sœurs en congrégation, qui fêtons en ce jeudi saint, l’anniversaire de notre fondation.
Le plus éprouvant pour nous, c’est de n’être pas admises à visiter nos sœurs de la communauté Notre Dame et celles de l’EHPAD. « Le p’tit machin » pourrait s’infiltrer !
Cependant, nos repas, toujours appréciés, sont préparés et servis par la cuisine commune .
C’est à ce moment-là que nous échangeons entre nous trois les nouvelles qui nous arrivent de l’extérieur, journaux, internet etc.
Nous sommes très privilégiées, par notre parc, qui nous permet de faire au moins 1 km tout en restant « chez nous ». Les parties de belote (même à trois) et le scrabble, sont les bienvenues à certaines heures !
Nous souhaitons que ces fêtes pascales ravivent, en chacun d’entre nous la foi, l’espérance et l’AMOUR.
Les sœurs de la communauté du Centre Pierre Monnereau
Rameaux dans notre chapelle de Kinkala (Congo)
Rameaux 2020 à Madagascar
La communauté de Fenomanana a célébré les rameaux 2020 d’une manière un peu particulière, sans doute comme beaucoup. Nous avons béni nos rameaux avec de l’eau bénite conservée à la maison depuis Pâques l’an dernier. Et nous avons effectué une petite procession sur 20 m de notre garage vers la chapelle.
Madame Mino, tante des filles qui louent notre petite maison ne pouvait pas rejoindre sa famille et est confinée près de chez nous. Elle vient prier avec nous matin et soir.
Depuis une semaine nous avons hébergé le couple Cadieu, coopérant de Saint Gilles Croix de Vie qui cherche à rejoindre la France après 1 sur 6 mois de mission à Soanierana Ivongo. Ils ont grossi notre assemblée. La célébration est simple mais priante, nous avons senti la présence de notre Seigneur parmi nous. Habituellement, ce jour des Rameaux dans chacun des diocèses à Madagascar c’est JMJ. Les jeunes ne sont pas en communauté.
Après la célébration nous nous sommes réunis autour de la table pour un simple repas. Tout est simple parce que trouver des produits pour les fêtes c’est un peu difficile. D’ailleurs pour ceux qui connaissent, les jeunes sœurs ont trinqué avec le «ranoampango», l’eau de riz. «C’est la joie qu’il nous faut» dit le Père Monnereau. Et tous nous avons participé à la danse, aux chants pour acclamer le Roi des rois en ce jour. Le soir, après les vêpres, les jeunes sœurs marquent cette JMJ en dansant avec Madame Mino et Michel Cadieu.
Nous espérons pour nos hôtes une solution pour leurs situations respectives. La dame pense pouvoir repartir chez elle le mardi 7 avril. Notre président a autorisé ceux qui se trouvent encore coincés à Tananarive de retourner chez eux entre le 7 et 9 avril.
Bonne semaine Sainte à tous.
La communauté de Fenomanana
Un petit virus de rien du tout
Nouvelles de République Dominicaine depuis la communauté de Santiago
Il est apparu au milieu d’une crise politique, à quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 17 mai de cette année ; à un moment où au lieu de chercher à « briller », il faudrait s’unir et compter sur la participation des différentes organisations politiques, sociales, économiques…
Il est invisible mais puissant et, pour nous préserver, nous avons obéi aux directives de notre Président et à celles de la Conférence épiscopale : les établissements scolaires et universités ont été fermés le 18 mars (2 d’entre nous travaillent en éducation) ; tous les rassemblements, petits ou grands ont été supprimés : Messes, retraites, chemins de croix… mais aussi réunions à tous les niveaux, rencontres, sports et jeux olympiques…
La quarantaine est entrée en vigueur le 19 mars pour 15 jours qui viennent d’être renouvelés : ordre de rester chez soi. La plupart des magasins ont très vite fermé, les transports publics ont été supprimés dans les villes ainsi que vers ou de l’intérieur. Seuls sont autorisés les supermarchés, pharmacies, banques… quelques rares usines ont continué à tourner. Depuis le début de la quarantaine, un couvre-feu a été institué de 20 h à 6h du matin ; le 26 mars il a été renforcé, il commence maintenant dès 17 h. Les récalcitrants -bien sûr il y en a- sont envoyés en prison.
Ces mesures, bien nécessaires pour limiter la contagion, ont été respectées par beaucoup. Pour d’autres, sûrement nombreux, ne pas sortir signifie ne pas manger. Ils vivent au jour le jour de « petits boulots », de ce qu’ils achètent et revendent dans la rue… Où acheter ? à qui revendre ? Comment maintenir la famille ? Après 15 jours beaucoup reviennent.
A ce jour : 4 avril, les chiffres officiels (recueillis par les services sanitaires) indiquent 68 morts et 1488 personnes atteintes. Nous avons appris avec grande douleur la mort d’Alberto, mari de Delkis, l’une de nos associées de Pimentel, déjà éprouvée par la mort de 2 personnes très proches ces 6 derniers mois.
Ensemble 24h /24
Notre communauté est située près de Santiago, la 2ème ville du pays, dans la campagne. Nous avons une grande maison et un grand patio, au bord d’une route très passagère. Sans transports publics et sans voiture, nous avons donc les conditions optimales pour respecter au mieux le confinement. Les nuits sont un peu plus longues et plus reposantes, quand il n’y a pas de visite nocturne, le rythme différent. Virgilia et Eurelice ne vont plus à l’école mais travaillent pour l’école à distance : formation permanente demandée par le Ministère de l’éducation ; préparation de matériels pour les élèves. Combien en profiteront ?
Manifestations de solidarité
Marisol, une associée qui habite à quelques kms, pense à nous souvent. Elle nous apporte un plat préparé ou le nécessaire pour améliorer notre menu. Elle vient en voiture et nous sortons chercher ce qu’elle apporte. Nous lui partageons, ainsi qu’à quelques autres, des oranges et autres produits de notre patio ou de nos inventions. A plusieurs reprises elle a fait nos courses en même temps que les siennes. Cecilia nous a appelées cette semaine : « auriez-vous des cocos ? je prépare un remède, mon mari passera »
Antonio, notre livreur d’eau potable, nous apporte régulièrement nos 4 bonbonnes et a accepté volontiers de nous faire quelques courses. Ce matin Virgilia a pris son moyen de transport, style badjaj de Madagascar, pour aller payer : eau, électricité, téléphone.
Un voisin proche nous vend des légumes courants et des fruits: manioc, patates douces, salades, aubergines, papayes, ananas, quand il a pu lui-même se réapprovisionner.
Communion dans la prière
Ce temps a favorisé une prière intense, élargie au monde entier. Pour la Messe nous avons rejoint à plusieurs reprises le Pape François, à Ste Marthe, il porte vraiment dans son cœur et dans son corps, la souffrance de tous les peuples ; nous sommes aussi allées à Lourdes, en Colombie, à St Germain des prés, à Los Angeles… communiant ainsi à l’Eglise universelle.
Entre nous, à la prière régulière des Laudes et Vêpres, nous avons ajouté, en variant suivant les jours, chapelet, chemin de croix, temps d’adoration… autant d’occasions de nous unir à tous les priants du monde! Les églises sont vides mais les petites églises domestiques se sont multipliées. Nos responsables pastoraux veillent et, de multiples façons, comme notre Conseil général, garde le cap sur l’Espérance !
Les médias, WhatsApp en particulier, nous ont permis de communiquer en permanence avec nos proches : sœurs, associés, familles et autres groupes. Nous apprécions, même si parfois c’est trop !
Nous vous restons unies plus que jamais ! A tous les jours, encore plus durant la Semaine Sainte !
Virgilia, Eurelice, Maria Paula
APPRENDRE à VIVRE AUTREMENT…
C’est vrai que nos agendas ne ressemblent plus vraiment à rien. Une occasion nous est offerte pour habiter le temps et l’espace AUTREMENT.
Le travail à la salle du Conseil, nous réunit toujours (avec le respect des gestes barrières et distances nécessaires)… aux sons des oiseaux qui se nichent joyeusement dans les arbres des parcs et jardins environnants ! Ils ont l’air de prendre toute la place laissée par les humains ! Le Cours Bayard est désert désormais, étonnamment silencieux ! De nos fenêtres, nous pouvons profiter de leur beauté printanière !
Avec des journées que nous avons voulues ensemble, les heures sont rythmées par des liturgies de l’office, liturgies communes habituelles, mais aussi par le choix de vivre quotidiennement une liturgie de la Parole, d’un partage de Foi ou d’un temps d’adoration avant le déjeuner. Le chapelet de Lourdes suivi à la télé (KTO) nous permet aussi d’être en communion avec tant de pèlerins !
Comme le dit Guy Aurenche, cela se veut « un temps de plus de recueillement que de confinement fermé ». Notre prière s’élargit vraiment aux dimensions de notre monde qui se retrouve uni dans une même lutte, une même espérance !
A la communauté du Conseil général, nous nous organisons pour les tours de cuisine, les espaces de ménage, chacune prenant sa part… Et nous faisons aussi de nouveaux apprentissages : découverte de l’usage du ‘drive’, ses courses en ligne que l’on va chercher 6 jours plus tard, vu l’affluence.. Cela demande de l’anticipation et ce n’est pas rien pour bien faire… La première fois, j’ai mal lu et j’ai commandé 6 kg de poires… Les deux communautés que nous épaulons nous ont bien aidées à manger le ‘stock’ !
C’est aussi le moment de découvrir notre dépendance à notre coiffeuse habituelle, mais cela donne de belles occasions de faire d’autres apprentissages validés par la cliente concernée !
Pour nous préparer au temps pascal qui s’en vient bientôt, le WE, les gauffres embaument tous les étages de notre maison ! Un peu de douceur puis de l’exercice physique pour garder la ligne…
La détente du dimanche devient un temps privilégié pour rire ensemble ! Pour quelques unes, les soirées autour de « casse-têtes »(puzzle) nous relient à nos sœurs du Canada !
Nous cherchons à prendre des nouvelles des unes et des autres dans nos pays… Nous sommes d’autant plus unies ! Nous restons en lien aussi avec Catherine Ryan qui nous propose un moment de tendresse découvert par les réseaux sociaux bienveillants que nous vous transmettons : visez cette vidéo !
Continuons à dire la tendresse de Notre Dieu dans ce monde qu’il aime tant.
Sr Anne V.
Confinement à l’EHPAD de la maison Mère… en vers…
On entend partout ressasser
Il faut se confiner.
C’est entendu ! On ne sort plus
Attention au coronavirus.
Faut s’protéger, c’est évident
Mais ce n’est pas marrant.
Oui, c’est vrai, faudra de la patience,
Accepter beaucoup de dépendance.
Dans notre grand’ salle à manger
Il faut se disperser.
Un vrai problème pour se parler
Et pour s’écouter.
Et nous les pauvres isolées
Dans nos chambres, sommes confinées.
Notre désert est maintenant
Il nous vient avec le printemps.
Nos repas nous sont portés
Toujours chauds, bien préparés,
Avec des sourires charmants
Qui nous encouragent vraiment.
On ne peut nous visiter
Mais on peut téléphoner.
Et tout est organisé
Pour soutenir les isolées.
Pensons aux plus malheureux
Dans notre monde, ils sont nombreux.
Gardons la confiance
Ainsi que l’espérance
Jésus est toujours là
Il ne nous abandonnera pas
Sr Florentine Blaizeau
On entend partout ressasser
Chacun doit bien se protéger.
Ce virus est dangereux
Il est même très contagieux
Nous voilà donc très confinées
Dans notre chambre devons rester
Interdit de se visiter
Mais on peut bien téléphoner
Tous les repas nous sont servis
Avec un sourire à l’appui
Pour nous c’est bien réconfortant
Corps et esprit en même temps.
Et tout est bien organisé
Pour empêcher de s’ennuyer
Par le micro tout est transmis
Ah ! Nous devons bien des mercis !
Information, relaxation,
Commentaires et réflexions ;
Mots croisés mêlés ou codés
Gratuitement sont distribués
N’oublions pas la lecture
Et pour d’autres aussi la couture.
Parlons aussi de la prière
Dont la part pour nous est si chère.
Tous les offices nous suivons
Prions, chantons à l’unisson.
Nous supplions notre Seigneur
De soulager tant de douleurs
Dans notre monde déchiré
Bravant cette calamité.
Gardons en lui notre espérance
En sa bonté ayons confiance
Laissons- nous guider par sa main
Sr Florentine Blaizeau
Vie confinée à la Maison Mère
« Coronavirus » a l’audace de venir frapper aux portes …. A cet indésirable, je n’ouvre pas. Nous qui vivons en collectivité, tu nous obliges à nous éloigner les unes des autres, de peur d’être malades.
Faisons plutôt travailler nos méninges pour repousser l’ennui. Pour suivre les prières communautaires, chaque sœur l’écoute dans sa chambre. Nous pouvons nous procurer de la lecture, nous pouvons tricoter pour les gens qui ont froid, ou dessiner et mettre en couleur un mandala…
Chaque jour, nous écoutons la revue de presse présentée par l’une de nous. A un autre moment de la journée, nous pouvons participer à une petite séance de gym douce. Les exercices sont transmis par le micro, et chacune les fait dans sa chambre. C’est dans le but d’éviter l’engourdissement et favoriser la détente des membres….
A l’heure des repas, nous voyons plus ou moins les visages de nos sympathiques serveuses à cause des masques. Une boutade lancée nous fait rire, c’est gratuit… Nous sommes servies dans nos chambres, sur plateau. Les plateaux proviennent du Centre Pierre Monnereau qui, vous le savez bien, est actuellement fermé. Ils nous sont prêtés le temps de l’épidémie.
Les journées passent vite… Nous avons la joie d’écouter l’Eucharistie et de participer à la communion spirituelle, en union avec toute l’humanité…
Au soir de notre journée, nous pensons aux personnes malheureuses, logeant dans les rues ou très isolées chez elle. Nous nous sentons solidaires…
L’essentiel , c’est que Dieu est toujours présent. Merci Seigneur, nous sommes debout !…
Sr Anne-Marie Retailleau
Vie des soeurs en EHPAD à la Maison Mère à l’ère du coronavirus
Déjà, depuis plusieurs jours, nous respections scrupuleusement les consignes : lavage des mains – distance de 1m50 – pas de poignées de main – une seule personne dans l’ascenseur… mais voilà que ce vendredi 20 mars tombe un nouveau couperet. Chacune doit rester confinée dans sa chambre toute la journée : pas de visite aux voisines, pas de sorties dans le parc, repas au plateau…
Nous voilà solidaires de tous nos contemporains en EHPAD sauf que « confinement » ne rime pas pour nous avec « isolement ». Grâce à la sonorisation de toute la maison, nous maintenons des liens avec le petit groupe des soeurs hors EHPAD qui suit la vie régulière de la Communauté. Ainsi, chaque jour, nous participons à la messe et aux offices communautaires de Laudes, des Vêpres et du chapelet.
Pour remplir les temps « creux », nos responsables à l’imagination fertile nous invitent à une Revue de Presse, à des exercices de mémoire, de gym douce… Par téléphone, nous nous envoyons des petits messages d’amitié. Aussi, avec nos temps de prière personnelle qui nous font rejoindre tous ceux qui souffrent et ceux qui se dévouent à leur service, avec nos repas servis sur plateau par un personnel à la bienveillance inépuisable, nos journées sont « ultra-occupées ».
Nous aspirons toutefois – et cela pour le monde entier – à retrouver une vie normale.
« Que le Seigneur écoute nos cris monter vers Lui ! »
Sr Agnès Griffon