Assemblée 2020 à Majunga (Madgascar)

L’Assemblée  Provinciale 2020 de Madagascar se déroulait à Amborovy du 18 au 20 septembre 2020 pour la plupart des Soeurs. Il y avait trois jours de plus pour les responsables de différentes entités (responsables des communautés, responsables des aspirantes,  responsables des associés et responsables des jeunes professes).

Malgré la pandémie, les sœurs étaient nombreuses à participer à ce rassemblement. La réunion se passait dans la joie des retrouvailles et de la fierté pour notre appartenance à cette Congrégation.

Chaque communauté a son tour pour la prière et l’animation. Le Père Auguste, s.j, nous a épaulées par les conférences et la messe.

A la fin du programme, les fêtes jubilaires et anniversaires ont été célébrés dans le réfectoire des Sœurs.

Cette Assemblée est un nouveau départ  pour tout le monde.

Misaotra Masera.

Sr Carole, pour la Province de Madagascar

Rentrée des classes au Congo !

Lundi 12  octobre, c’était la rentrée des classes dans notre pays. Depuis hier matin, les routes, rues et avenues ont été embellies par la présence des enfants et jeunes qui reprennent le chemin de l’école. C’était la joie pour certains et des pleurs pour d’autres, surtout ceux qui débutent…

A l’école Angélique Massé, tout le personnel était présent. Nous notons la présence de certains parents accompagnant leurs enfants. Nous avons accueilli 339 enfants sur 364 attendus. Avec ces photos et ces observations, la rentrée des classes a été une réussite.

Les inscriptions et réinscriptions se poursuivent. Aujourd’hui, nous sommes à 501. Nous espérons avoir plus d’élèves que l’an dernier.

A cause de la pandémie, avec le respect des mesures sanitaires, le ministère de l’enseignement a demandé de réduire les effectifs dans les classes à 40 et 50 apprenants. Cette décision a des conséquences, car dans certaines écoles publiques par manque d’infrastructures et de personnel enseignant actif, les effectifs sont pléthoriques, soit 100 à 200 élèves dans les classes. Tenant compte de cela, les écoles qui ont des grands effectifs, comme à Brazzaville et à Pointe – Noire fonctionneront de manière rotative, 3 jours sur 6 dans la semaine: de lundi à samedi. Cela ne favorise pas de bonnes conditions d’apprentissage et certains parents inscrivent leurs enfants dans les écoles privées ou de confession religieuse où les effectifs sont réduits. Comme à l’école Angélique Massé, nous pouvons accueillir jusqu’à 1000 élèves en deux vagues. Donc nous continuons les inscriptions et nous allons fonctionner normalement et dans les normes.

Que la Vierge Marie, notre protectrice, nous accompagne et nous assiste dans tout au long de l’année scolaire. Nous pouvons aussi compter sur vos prières.

De tout cœur,

Soeur Edith Mavouala (Brazzaville, Congo)

Fête de l’Action de Grâce

Le 12 octobre prochain, nous célébrerons la fête de l’Action de grâce.  Ce sera l’occasion de remercier le Créateur pour les beautés de sa création et les céréales, plantes, fruits et légumes produits avec le concours des humains durant la belle saison.

Je me suis amusée à chercher l’origine de cette fête et son évolution au cours des années, principalement en Amérique du Nord.  Je n’ai rien inventé, mais puisé dans diverses sources sur internet.

Cette fête trouve son origine dans les fêtes de la moisson célébrées dans les sociétés paysannes européennes.  La première Action de grâce en Amérique du Nord est attribuée à Martin Frobisher, explorateur anglais, qui, durant sa recherche du Passage du Nord-Ouest en 1578, s’est arrêté avec son équipage sur l’île de Baffin pour rendre grâce à Dieu d’être toujours en bonne santé.  Par une cérémonie religieuse, l’aumônier du navire a exhorté l’équipage à remercier Dieu de les avoir épargnés du danger des eaux inconnues où ils naviguaient.

Le premier novembre 1606, dans une tentative pour prévenir l’épidémie du scorbut, qui a décimé les colonies de l’Ile Sainte-Croix à l’hiver 1604-1605, Samuel de Champlain fonde une série de festins à Port-Royal appelée l’Ordre de Bon Temps, à laquelle les familles Micmaques de la région sont invitées.  Ce festin a lieu 17 ans avant ce que l’on décrit souvent comme le premier Thanksgiving américain, soit la célébration par des pèlerins de leur première récolte au Massaschusetts en 1921.

«Historiquement, les peuples autochtones en Amérique du Nord tiennent des festins communaux à l’occasion des récoltes d’automne, bien avant l’arrivée des colons européens.  Ils cherchent à s’assurer de bonnes récoltes avec des danses et des rituels.»

Par la suite la fête est célébrée à différentes dates et pour commémorer des événements heureux : fin de la guerre de sept ans, fin de la première guerre mondiale, jour du souvenir en rappel de l’Armistice.

Le premier jour national de l’Action de grâce est officiellement célébré dans la Province du Canada en 1859.  Organisée par les dirigeants du clergé protestant, la fête cherche à souligner de façon solennelle et publique, la miséricorde de Dieu.  À l’époque, certains citoyens s’opposent à cette exigence gouvernementale, affirmant qu’elle brouille la distinction entre l’Église et l’État.

Après la Confédération (1867), la fête est considérée comme un congé civique, plutôt qu’une fête religieuse.  L’Action de grâce devient une fête annuelle au Canada à partir du 6 novembre 1879.  La date de célébration et son thème sont déterminés par le Parlement.

Finalement, le 31 janvier 1957 le Parlement canadien fixe la fête au deuxième lundi d’octobre.  Depuis, l’Action de grâce est un jour férié dans 7 des 10 provinces du Canada.  Les maritimes font exception.

Au Québec, cette fête est célébrée avec moins d’emphase que dans les provinces anglophones.  La liturgie du jour est centrée sur la reconnaissance au Dieu Créateur pour les fruits de la terre.  Pour les chrétiens, cependant, l’Eucharistie est le rite d’Action de grâce par excellence que l’on peut célébrer chaque jour.  Elle commémore le sacrifice du Christ qui a offert sa vie pour le salut de l’humanité.

Pour beaucoup de gens, c’est plutôt une longue fin de semaine qui permet de faire des activités de plein air : ramasser les feuilles mortes, préparer le gazon pour l’hiver, fermer le chalet ou le camping, participer à divers festivals.  Certains villages organisent des parades, des concours de décoration de citrouilles et autres activités familiales.

La nourriture traditionnellement servie au Canada anglais comprend une dinde farcie, de la purée de pommes de terre, de la sauce aux canneberges, d’autres légumes d’automne et de la tarte à la citrouille.

C’est l’occasion de rencontrer la famille, les amis et de partager un bon souper.  Beaucoup prendront le temps de dire des choses pour lesquelles ils sont reconnaissants envers Dieu, ou leurs proches.

Chez les Sœurs des Sacrés-Cœurs, durant quelques années, alors que nous étions plus jeunes et en meilleure santé, nous avions la joie d’être invitées par nos Sœurs de Gatineau à l’occasion de ce congé.  Plusieurs faisaient le voyage…  On en profitait pour fraterniser et aller contempler la féérie des couleurs dans le Parc de la Gatineau.  En 1988, ce fut l’occasion de souligner le 75ième anniversaire de l’arrivée de nos Fondatrices en terre canadienne.  Les années ont passé et cette coutume a dû être abandonnée pour des raisons évidentes.

Le THANKSGIVING…

Chez nos voisins du sud, la fête se célèbre maintenant le 4ième jeudi de novembre.  Pour eux cette fête a une grande importance.  On la fait remonter à l’arrivée d’une centaine de dissidents anglais qui débarquent du Mayflower dans la baie de Plymouth en 1620 pour y fonder la ville du même nom.

Les débuts de la colonisation sont difficiles et la moitié des arrivants meurent du scorbut.  Les survivants doivent leur chance à des autochtones qui leur offrent de la nourriture, puis leur apprennent à pêcher, à chasser et à cultiver le maïs.

Afin de célébrer la première récolte, à l’automne 1621, le gouverneur William Bradford  décrète trois jours d’Action de grâce.  Les colons invitent les Amérindiens à venir partager leur repas en guise de remerciement pour leur aide.  Durant ce festin, des dindes sauvages et des pigeons sont offerts.

Au cours du siècle suivant les colonies ont observé tous les ans des jours de Thanksgiving.  Ce n’était pas un jour marqué par la nourriture et la boisson abondante comme aujourd’hui, mais plutôt un jour de prière et de jeûne.

Le 3 octobre 1789, le Président américain George Washington fait une proclamation empreinte de foi et de sagesse, et crée le premier Thanksgiving Day décrété par le gouvernement national des États-Unis d’Amérique.  Cette proclamation donne à la nation le devoir de reconnaître la Providence de Dieu, d’obéir à sa volonté, d’être reconnaissant pour ses bienfaits et humblement implorer sa protection et sa faveur.  Depuis 1941, ce jour est férié.

Durant la guerre civile américaine, (1861-1865)  le président Abraham Lincoln proclama un jour national de Thanksgiving qui soit célébré le dernier jeudi de novembre 1863.  Depuis cette date on a célébré annuellement le Thanksgiving aux États-Unis.

Le banquet de Thanksgiving est traditionnellement composé d’une dinde, animal tout juste découvert par les premiers Européens dans le Nouveau Monde.  On y ajoute une farce aux marrons, de la purée de patates douces et des haricots verts en daube.  Le dessert comprend une variété de tartes, dont la tarte à la citrouille garnie de crème fouettée.  Il est célébré en famille et en joyeuses réunions.  La veille de cette fête, des associations charitables distribuent des repas aux personnes sans domicile fixe des grandes villes.

«Toutes unies dans l’Action de grâce.»

Ensemble,  nous célébrerons le deuxième lundi d’octobre : notre reconnaissance montera vers le Créateur bon et généreux qui accorde à ses créatures ce dont elles ont besoin et plus encore.  Que ce jour nous invite à dire Merci pour la Vie et les merveilles dont nous sommes comblées.

Pour ma part, je remercie le site Wikipédia d’où j’ai tiré les dates et renseignements qui ont facilité la rédaction de ce document.  J’espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire en pensant à vous.

Joyeuse Action de grâce !

Sr Marie-Paule Laflamme ( Canada)

 

La rentrée au foyer de la Louisiane

Il y a quelques années déjà, la Louisiane naissait en ayant en tête un objectif : accueillir de nombreuses jeunes filles, leur offrir pour dix mois un foyer. Lourde tâche cette année puisque masques, distances et gels sont de rigueur ! Mais qu’importe, fin août la Louisiane ouvrait ses portes.
Elle, dont le silence des derniers mois lui avait presque fait oublier le rôle qu’on lui a confié, était prête à reprendre sa tâche. Pour cela elle pouvait compter sur l’aide de nombreuses personnes qui organisaient et veillaient à ce qu’elle garde convivialité, joie et légèreté.
Dans cette démarche la soirée d intégration organisée par les sœurs fut maintenue. Au programme : mimes, rires, parcours d’obstacles et repas décontracté.

Un moment suspendu qui a donné l’occasion de s’amuser et de faire plus ample connaissance après l’ébulition de la rentrée et le va-et-vient des premières semaines de cours. Malgré les contraintes, le pari est réussi ! Des amitiés qui semblent vouées à perdurer sont nées, les repas se font dans un joyeux capharnaüm, et la maison dégage toujours une paisibilité bienveillante.
Ainsi se passa le mois de septembre sans que l’on n’y prit garde. Et c est dans ce même état d’esprit que nous espérons demeurer jusqu’à l arrivée des beaux jours de l’été.

Amélie, Justine et Jennifer

Une journée au Carmel de Luçon

Quelle excellente idée,  Sœur Marie Roselyne, Prieure du Carmel de Luçon, de nous inviter, le 10 septembre, à une journée de détente, de ressourcement – prière et partage – et visite guidée du Carmel dernièrement restauré.

Sœurs Marie-Roselyne, Agnès-Marie et Marie-Véronique, Carmélites, nous réservent un très bel accueil en plein air, dans leur jardin de Nazareth inondé de soleil. Nous sommes 17 sœurs de moins de 65 ans de 3 instituts différents : 2 sœurs du Monastère de la Visitation, 3 sœurs du Carmel de Luçon et 12 sœurs des Sacrés Cœurs de Mormaison. Sœur Marie-Jeanne Sauvêtre n’a pas pu venir avec nous.

Il est 9h30 lorsque nous arrivons au Carmel. Un bon café et les petites galettes du Monastère préparées soigneusement nous attendent, un réconfort pour celles parties tôt le matin. Ensuite nous prenons le temps de nous présenter et d’agrafer notre nom pour une meilleure connaissance visuelle.

Puis, les clochent sonnent, il est temps de nous rendre à la Chapelle pour l’Eucharistie. Nous sommes accueillies dans le chœur réservé aux sœurs Carmélites. Au début de l’Eucharistie, dans son mot d’accueil, le Père Renaud BERTRAND, averti de notre passage, souligne sa joie de nous voir ici. Sœur Roselyne lance le ton avec sa cithare et nos voix s’élèvent pour la louange et l’action de grâce. Après la prière du milieu du jour, nous nous sommes retrouvées dans l’antichambre près de la Chapelle avec toutes les sœurs du Carmel avant de nous diriger vers nos lieux de restauration respectifs.

Nous disposons sur les tables couverts et plats apportés et nous nous installons pour le partage du repas en toute simplicité. Il y en a pour toutes…

L’après-midi démarre par la visite guidée du Carmel en 3 groupes. Nos 3 sœurs carmélites nous précèdent dans ces grands cloîtres aux belles pierres apparentes. Ainsi nous sommes allées du Sépulcre, au sous-sol,  jusqu’à la chambre haute réservée à la musique et au chant, dernier étage. Nous admirons  le jardin intérieur odoriférant. Dehors, nous visitons le parc aux essences multiples, un arrêt à la statue du Sacré Cœur et  à la grotte de Lourdes. Avec notre guide, Sr Marie-Véronique, nous nous attardons  sous le figuier couvert de figues mûres. Sr Marie-Jérôme se hisse sur l’escabeau tout près et commence la cueillette. Quel plaisir de nous retrouver là, toutes joyeuses, saisissant cette opportunité…  mais le téléphone sonne et nous rappelle que nous sommes attendues pour le temps de réflexion et le goûter avec toutes les sœurs de la communauté.

Très librement, chacune répond à  la question suivante : Ce qui  me fait vivre aujourd’hui dans ma vocation particulière. Quels projets pouvons-nous envisager ensemble ?

Après un temps de concertation et de discernement, nous décidons de nous retrouver avec d’autres pour la journée des Consacrés, le 2 février 2021. Une petite équipe de sœurs va préparer ce projet et le présenter au Père Robert DAVIAUD, vicaire général, délégué à la Vie Consacrée dans notre diocèse…

A 17 h 30 passé, nous chantons  les Vêpres avant de nous séparer, heureuses de cette belle journée de convivialité …

Un très grand merci à vous toutes !

                                                                                  Sœur Marie-Édith Billeau ,  SSCC

Une rentrée dans le ton d’un clair obscur d’automne

11 septembre ! C’est déjà une date mémorable. Elle le fut pour nous cette année ! Nos sœurs des Brouzils venaient nous visiter à Mormaison. Joie de la reprise des visitations trop longtemps interrompues en cette année

Quand nous pensons visitation, nous pensons d’emblée joie. Qu’en était-il ? Marie parcourant les collines pour rejoindre sa cousine, dans quel état était-elle ? N’était-il pas lourd son secret ? Que pensait Joseph qu’elle soit enceinte ? Qu’allait penser l’entourage ? Comment communiquer sur l’incommunicable ? l’ange était parti. Elisabeth aussi, quelle étrangeté d’être enceinte à son âge ? et Zacharie qui est devenu muet. La Visitation c’est aussi la croix.

En ce moment dans nos maisons, nous parlons de transferts, transferts qui nous sont imposés, transferts qui sont la croix que nous portons dans nos trois communautés de Mormaison, les Brouzils, l’Epiardière.

Nous avons voulu enraciner cette réalité dans une croix vécue dès le début de la congrégation. Le 3 janvier 1839, la mère générale Marie du Sacré Cœur, 3 novices et 11 sœurs quittaient les Brouzils pour Mormaison, la croix en tête de la charrette…Nous pouvons aller lire la lette n°80 et ses notes.

Nous avons voulu ce 11 septembre transformer cette contrainte en offrande. Nous avons reçu  la force, les grâces de départ, qui nous viennent de nos sœurs des Brouzils. Nous leur avons confié nos sœurs dont les racines ancrées solidement dans le Cœur de Jésus supporteront la transplantation. Nous avons aussi confié nos deux sœurs qui partent vers  l’Epiardière. Ce fut un moment intense de communion, d’émotion. Un échange de plante concrétisait ce que nous vivions.

Sr Eliane

Quand la dernière communauté présente dans la Nièvre ferme ses portes !

Ce dimanche 30 août, à l’église de Varennes-Vauzelles, l’animation est inhabituelle ! De nombreuses personnes sont venues accompagner Sr Chantal et Sr Thérésine pour leur dire « au revoir », mais surtout manifester leur merci à elles et au-delà à toute la Congrégation. En effet, c’est la fermeture de notre dernière communauté dans la Nièvre ; elle coïncide avec les 100 ans de présence de la Congrégation dans ce diocèse puisque la première communauté des Sœurs des Sacrés-Cœurs est arrivée à Corbigny, au petit séminaire le 14 septembre 1920 exactement.

Au début de la célébration, sœur Nadia évoque l’histoire de nos implantations dans ce diocèse, toujours en réponse aux appels de l’Evêque du moment et rappelle combien il nous est toujours douloureux de fermer une communauté.

En 1930, le petit séminaire est transféré à Nevers. Il deviendra le Foyer Saint Pierre et fermera ses portes en 1994 ; cependant, la mission continue à Nevers : cette même année, la Maison du diocèse est créée, une nouvelle communauté y est appelée pour le service d’accueil et le service diocésain de la catéchèse et cela jusqu’en 2006.

En 1975, nouvel appel à la Congrégation pour une présence en milieu populaire ; ce sera  à Varennes-Vauzelles, dans la banlieue de Nevers. Quarante-cinq ans de présence en grande proximité avec la population, manifestée de multiples manières selon la mission de chacune et ses propres compétences.

En 1982, aux confins de la Nièvre et de la Saône et Loire, dans le sud Morvan, à Luzy, nouvelle réponse à l’appel de l’Evêque pour servir dans le rural, jusqu’en 2012.

Monseigneur Thierry Brac de la Perrière, évêque de Nevers, entouré de quatre prêtres et deux diacres, a tenu à présider la célébration, le départ des sœurs marquant aussi le départ de la Congrégation de la Nièvre. Il a souligné que ce diocèse s’appauvrit en communautés religieuses, rendant moins visible la vie religieuse elle-même, pourtant essentielle à la vie de l’Eglise ; il a aussi invité chaque chrétien à se laisser séduire par Dieu, comme la première lecture de ce dimanche nous y invitait à la suite du Prophète Jérémie… et devenir ainsi de plus en plus des témoins de sa Présence d’amour dans le monde.

L’église de Varennes Vauzelles a résonné de l’ambiance chantante et priante de cette Eucharistie. Un verre d’amitié a permis à chacun d’échanger et de concrétiser le merci adressé à nos deux sœurs pour leur présence et leur grande implication dans la vie du quartier, de la paroisse et du diocèse.

Dès le lendemain matin, Chantal a pris la route vers la Porte du Parc à Coutances, dans la Manche et Thérésine , vers la Vendée, accueillie au Centre Spirituel Pierre Monnereau à Mormaison,… avec, dans le cœur, de beaux souvenirs de leur mission dans la Nièvre et la promesse de continuer à porter ce diocèse dans la prière.

                                                                                              Sr Marie-Ange Graton

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>Retrouvez en cliquant ici, le lien vers l’article du Journal du Centre

Merci Seigneur pour les premiers voeux de nos cinq sœurs !

Comme prévu, Sœurs  Gastelle, Onédia, Sylvienne, Pâquerette, Patricia ont prononcé leurs vœux temporaires dans la Congrégation des Sacrés-Cœurs le 22 aout 2020 dernier.

« Apprenez de moi qui suis doux et humble de cœur » tel  est  le thème choisi par les nouvelles Sœurs.

« Le cœur de Jésus est le reflet du visage de Dieu. Dieu ne veut pas nous convaincre par la force ni nous faire peur. Il veut susciter notre « oui » libre et confiant et vaincre le mal par le bien ».

Malgré les circonstances, nos sœurs étaient prêtes. Aucun de leurs parents n’y était mais elles étaient en paix. Les cinq ont dit : «  nous avons tout quitté pour suivre le Christ, personne ne nous sépare de sa volonté, et  voilà déjà, nous sommes en train de vivre les trois vœux : la pauvreté, la fidélité et l’obéissance. »

C’était le  Père Claude Rolland, Vicaire Episcopal des  religieux et religieuses de Mahajanga qui a présidé la messe. Comme nous étions encore dans le confinement, les gestes barrières ont été respectés : cache-bouches, pas d’accolade,  pas d’embrassade, pas de  bises. Nous n’étions que les Sœurs des Sacrés-Cœurs de la ville de Mahajanga, 2 sœurs d’Ambatoboeny et Mandritsara, 2 aspirantes d’Ambatoboeny, 9 Prêtres, 1 Diacre : le Frère de Sœur Pâquerette, 5 membres de famille (un pour chaque sœur), ce ne sont pas des parents mais, une cousine ou des gens qui viennent de leurs régions qui habitent à Mahajanga, 3 séminaristes,  une sacristine de Tsaramandroso et deux ouvriers d’Amborovy.

C’était une belle cérémonie, simple et priante. C’étaient des Sœurs, des novices et des postulantes qui nous faisaient  chanter. La danse d’offertoire a été exécutée par les aspirantes. Tout le monde sentait que la cérémonie était bien organisée depuis la messe jusqu’au repas. Chaque communauté de la ville participait à la préparation du déjeuner : cuisson du riz pour la communauté d’Accueil à Amborovy, cuisson de poulets pour la Clinique Fanantenana, cuisson de brèdes pour la communauté des Zoky, préparation de l’entrée et le jus naturel  par la communauté du postulat, achat de boisson pour la communauté d’Androva, achat des oranges pour Notre-Dame. Des sœurs et des jeunes ont été désignées pour la décoration de la Chapelle et le réfectoire, pour faire le gâteau, pour le service de table. Une sœur s’occupait de l’animation pendant le repas et nombreuses ont dansé  et chanté durant la fête.

Nous remercions le Seigneur pour cette grâce et nous sommes dans la JOIE pour ces cinq cadeaux pour la Congrégation. MERCI !

Sœur Carole, une sœur des sacrés-cœurs à Madagascar.

Une belle rencontre…

Ce mardi 18 août, 32 sœurs de la Maison-Mère et 9 sœurs  de l’Epiardière sont attendues par leurs sœurs des Brouzils.          

Rencontre « masquée », pas d’embrassades ni de tapes amicales, respect des distances ; nous n’en sommes qu’au semi-déconfinement… Mais cela n’empêchera pas l’amitié de se manifester.

Dans un premier temps, nous nous retrouvons entre « visiteuses » : Maison-Mère et Epiardière ; des tables sont préparées dans la salle du Pasa, et nous sortons nos pique-niques pour un joyeux partage fraternel.

Ensuite, plusieurs propositions nous sont offertes telles que visites extérieures : jardin, cimetière, ou intérieures : salle des souvenir où nous sommes accueillies par Alberte R., visites de différentes salles, possibilité de faire une petite sieste, etc.

Puis c’est le moment attendu où nos sœurs des Brouzils apparaissent pour se joindre à nous. C’est toujours un vrai bonheur de se retrouver. Les échanges vont bon train. Nous devons nous contenter de cette rencontre en groupe, les visites dans les chambres étant déconseillées.

Nous terminons la journée par une prière à la chapelle, en chantant notre merci :

 Marie de la terre, femme de chez nous.

Un grand merci pour celles qui sont à l’origine de cette rencontre et à celles qui nous ont accueillies.

Sr Gaby Rézeau

L’été : quand la contemplation ressource…

« appelé.e.s à prendre soin de notre environnement, de nos relations  humaines, dans un style de vie sobre et joyeux… », « vivifions notre intériorité » pour « vivre la fraternité avec toute la Création » (Actes du Chapitre 2019)

Croix du centre St Hugues

Ces orientations offertes à la réflexion de la congrégation, à partir de l’encyclique Laudato Si du Pape François, ont trouvé tout spécialement écho en moi lors de mon temps de retraite annuelle dans un lieu qui s’engage en faveur de l’écologie (intégrale) et qui est porteur pour oser un monde nouveau, faire circuler la Vie en nous.. .

J’ai eu la joie de la vivre dans un cadre naturel à couper le souffle ! Dépaysement assuré depuis la Vendée. Dans un écrin entre montagne et falaise, j’ai pu m’émerveiller et louer le Seigneur chaque jour sous un soleil radieux.

Et j’ai pu expérimenter combien tout est lié pendant ces quelques jours où le corps avait toute sa place, avec l’âme et l’esprit, au cœur de la pédagogie des Exercices spirituels accompagnés (de Saint Ignace). Les ateliers argile, danse, récitatifs, relaxation… sont venus ouvrir le chemin de la Parole de Dieu en moi, creuser un sillon, donner de la densité à mon expérience. Recette adoptée !

Massif de la Chartreuse

Et que dire des repas ! Colorés, savoureux et élaborés pour respecter davantage notre planète, avec moins de viande mais tout autant de protéines. De quoi donner des idées originales pour varier les recettes au retour !

Et pour compléter ce menu alléchant, promenade digestive à la Grande Chartreuse pour y goûter leur spécialité enrobée et apprécier au détour les œuvres d’Arcabas…

Un séjour bien nourrissant à tout point de vue !

Envie d’une halte dans un environnement alliant simplicité, beauté et majesté à la fois, rendez-vous au Centre spirituel St Hugues de Biviers, près de Grenoble !

Sr Isabelle