Tous prêts pour la dictée (France)
Lundi 7 Juin, dix Sœurs sont prêtes pour la « dictée » proposée par une stagiaire- animatrice.
Nous commençons :
Chaque visage est un miracle.
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs, aux cheveux crépus ou frisés est un enfant. Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts, aux cheveux blonds ou raides est un enfant.
…Vivre ensemble est une aventure où l’amour, l’amitié est une belle rencontre avec ce qui est toujours différent de moi et ce qui m’enrichit.L’un et l’autre, le noir et le blanc, ont le même sourire quand une main leur caresse le visage…
Quelques flashes sur la bibliothèque des Brouzils (France)
J’ai répondu positivement à la demande des responsables et je me sens à l’aise dans le travail à assurer régulièrement à la communauté.
La bibliothèque est devenue de plus en plus importante : décès de sœurs, départ à la retraite du Père Pasquier pour le Landreau.
Les genres d’ouvrages sont variés :
. romans dont certains ont un franc succès : Signol, Viollier, Michelet…
. biographies de Saints, Papes et « commun des mortels » fort intéressantes
. la Bible : commentaires 1er et 2e testaments
. expériences de voyages en France et dans le monde – nature et environnement
. spiritualité et encycliques, documents pontificaux ; « Prier 15 jours avec… »
. archives de nos différentes congrégations en raison des fusions
. découvertes de régions ou de pays – histoire.
Environ 40 lectrices. Certaines lisent beaucoup ; d’autres moins, chacune à son rythme.
Les permanences ont lieu après les repas du midi et du soir car les sœurs sont présentes sur place. Je suis aussi à la disposition des soeurs à d’autres moments de la journée lorsqu’elles sont « en manque ». Avec mon déambulateur j’assure aussi du « service à domicile » pour celles qui marchent mal en essayant de combler leurs désirs et je les interroge sur leurs désirs.
Je suis en lien avec :
. la bibliothèque du 9 rue du Roc à la Roche.
. la bibliothèque des Brouzils se trouvant à la Mairie. J’y ai tenu une permanence plusieurs années comme bénévole. J’y vais encore de temps en temps et j’y possède une carte de lectrice.
.la « bibliothèque de rue » située sur la place de l’église. On prend des livres et on les retourne après lecture.
Je me tiens au courant des nouveautés par les journaux et revues reçus à la communauté et fournissant des analyses de nouveaux ouvrages.
Ma façon de lire me permet de « jeter un coup d’oeil sur de nombreux ouvrages.
J’aime la mission confiée par les Responsables et la réalise dans la joie de pouvoir donner et recevoir tout à la fois.
. le service demandé me permet des recherches et d’essayer d’être à l’écoute des sœurs (malgré mes oreilles défaillantes).
. ayant animé des groupes de bible pendant de nombreuses années, je me plonge avec goût dans l’approfondissement de textes de la Parole de Dieu. Je fais toujours des découvertes en ce domaine et suis heureuse de partager avec quelques sœurs qui me posent des questions sur l’un ou l’autre texte. J’apprécie beaucoup une prière à partir de la contemplation d’icônes personnellement ou avec l’une ou l’autre sœur de la communauté.
Soeur Marie-Huguette CHEVALIER
Échos de la fête des Sacrés Coeurs à Mahajanga (Madagascar)
Sœurs, Jeunes en formation : aspirantes, postulantes, novices, Associés et le personnel d’Amborovy étaient au rendez-vous de la fête des Sacrés-Cœurs, le vendredi 11 juin 2021.
Nous avons commencé la journée par la messe, présidée par le Père Norbert, Délégué de l’Administrateur Apostolique de Mahajanga, dans la grande chapelle d’Amborovy. Comme de coutume, aussitôt de la messe, tout le monde a été invité à prendre le repas dans le hall. Chaque communauté, chaque associé a emporté sa ration du midi. C’était la communauté d’Accueil qui a assuré l’animation et la fabrication des gâteaux. Comme d’habitude, chaque groupe a préparé quelque chose pour montrer aux invités : danse, chant, sketch, etc…
Nous avons remarqué la présence de nouveaux associés. Nous étions moins nombreux mais l’ambiance de la prière et de l’animation était au top.
Le dimanche 13 juin 2021, nous avons fêté le Cœur Immaculée de Marie à la paroisse de la cathédrale de Mahajanga. Cette église porte le nom du Cœur de Marie. La première messe existait, il y a 75 ans en 2022, c’est-à-dire le 29 novembre 1947. Nous avons ouvert alors l’année jubilaire, dimanche dernier. C’était encore le début car nous sommes encore avec les mesures de barrière sanitaire.
Le nom de Sœur Paule SOANADANINA a été répété plusieurs fois pendant la messe, ainsi que les Sœurs des Sacrés-Cœurs, le Père BATIOT, les évêques qui ont travaillé dans cette paroisse. Le Père BATIOT est enterré dans la cathédrale. C’est lui qui a invité les Sœurs à travailler dans son diocèse. Il est originaire de CHANTONNAY en VENDEE.
Tout le monde était invité à porter des habits blancs. C’était émouvant de regarder ces vagues blanches. L’Evêque était présent malgré sa fatigue. Il venait d’arriver de Maintirano en voiture la veille. Il a fait trois jours et trois nuits pour faire ce trajet… Il n’y avait pas de vedette rapide, ni de bateaux, ni d’avion. La route de Maintirano est dans un état grave.
Un cocktail a été offert après la messe. C’était une occasion pour parler après ces mois de confinement. L’après-midi a été marqué par un concert préparé par la chorale de la paroisse qui fête aussi ses 35 ans. Notre Sœur Antoinette en faisait partie.
Monseigneur GUSTAVO dirige deux diocèses pour le moment : Mahajanga et Maintirano. Nous attendons encore notre nouvel évêque…
Malgré le confinement et la pandémie, les chrétiens étaient nombreux à fêter les Sacrés-Cœurs. Nous remercions Dieu.
Cœurs de Jésus et de Marie, priez pour nous.
Sr Carole, Madagascar.
Le foyer de la Louisiane (foyer d’étudiantes-France)
Sociables ou insociables, Vendéennes ou exilées, les jeunes filles qui choisissent de passer un an ou plus dans le foyer de la Louisiane à La Roche sur Yon sont toutes différentes. Leur diversité est autant une source de découverte (notamment culinaire) que de dispute (vous dîtes « pain au chocolat » ou « chocolatine » ?).
Si pour la plupart le mot « convivialité » est celui qui vient le plus facilement à l’esprit pour décrire ces nombreux mois, c’est qu’au-delà de belles amitiés certaines filles ont aussi trouvé en leur camarade une sœur.
À cet instant de notre vie où nous nous jetons dans l’existence, où une nouvelle page de notre histoire s’écrit, il est important de s’entourer des bonnes personnes. Cet entourage est parfois bruyant et agaçant, il faut bien l’admettre. Mais par sa simple présence, il aide à avancer, à grandir et apporte de la joie après une journée insipide.
C’est pourquoi, il est si difficile d’imaginer qu’en septembre prochain d’autres habiteront nos chambres ou que les murs du palier du premier étage ne résonneront pas de nos éclats de rire et du bruissement de nos conversations après le dîner.
Malgré notre départ, il nous sera impossible d’oublier les parties endiablées de Trivial poursuit, les promenades dans le parc et les interactions avec nos plus proches voisines.
Ce sont des images, des sons et des mots que nous emportons aujourd’hui avec nous pour d’autres aventures.
Blanche, Amelie et Jennifer
Les sœurs de l’Epiardière en terrasse ! (France)
Ce jeudi 20 mai, nous avons répondu à l’invitation de Sylvie, l’une de nos employées de l’Epiardière. Elle habite Dompierre, dans un village dont on a oublié le nom… Peu importe ! L’essentiel est ailleurs : dans l’accueil qui nous a été réservé.
Nous avons commencé par nous extasier devant un magnifique et immense rhododendron, une merveille ; au point que nous n’arrivions pas à nous en détacher. Puis dehors, devant la maison, en respectant la distanciation, nous avons vécu un moment de convivialité avec Sylvie et son mari, ravis eux aussi de cette visite. Un accueil tout simple, amical, à l’image de nos hôtes.
Au bout d’un moment, le mari de Sylvie a installé des tréteaux avec une planche, et nous voilà devant bar et terrasse ouverts, ouverts sur la verdure et le chant des oiseaux. Gérard, le mari de Sylvie, a emmené les meilleures marcheuses pour voir ses vaches, son jardin.
Un bon et beau moment d’amitié, d’échange dans la simplicité, le bonheur du plein air, tellement plus sain qu’une terrasse de café. Merci Sylvie de cette invitation. Merci à celles qui y ont répondu.
Pour le groupe, sœur Gaby Rézeau
19 Mai 2021 : Jour de joie à la communauté des Sœurs Ainées de la Maison Mère (France)
Un acte d’abandon entre les mains de Dieu
En la neuvaine de la Pentecôte, mercredi 19 mai, un évènement important a lieu à la Maison-Mère de Mormaison.
Au cours de la célébration eucharistique : 21 sœurs dont notre sœur doyenne, sœur Anne-Marie Doré 106 ans- ainsi que 4 résidentes à l’Issoire- ont reçu le sacrement de l’Onction des Malades, sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu.
Évènement communautaire, préparé par de nombreuses « petites mains » qui s’est traduit en une belle célébration priante, paisible, comblant de joie tout autant le célébrant que les participantes. N’est-ce pas d’ailleurs la Joie que Jésus souhaitait à ses disciples dans le texte liturgique du jour ? « Qu’ils aient en eux la joie et qu’ils l’aient en abondance ». Notre aumônier, le P. Ephrem Tenaud nous l’a aussi souhaitée.
Fortes de cette joie, du réconfort de l‘Esprit Saint, au plan physique comme au plan spirituel, les heureuses bénéficiaires se rappelleront avec bonheur ce jour de grâce. Et dans leur chambre, le joli œillet d’Inde offert à chacune, nourrira, en s’épanouissant, cet heureux souvenir poursuivant leur mission avec toujours plus de courage et de sérénité….
Deux participantes
Un bouton d’or (France)
Quelle belle surprise, à table, devant son verre, de découvrir, une jolie carte « fait main » où quelques boutons d’or de notre parc, cueillis, puis séchés et collés avec finesse et dextérité, par l’une d’entre nous, rayonnaient de beauté.
Avez-vous pris, un jour, le temps de contempler un bouton d’or ?
Connaissez-vous la symbolique du « Bouton d’or » ? En voici le secret…
Un Bouton D’Or
Le Bouton d’or !…
Modeste petite fleur
Qui émaille de sa splendeur
Le terrain pauvre où il est né.
Quotidiennement,
Il se tourne vers le soleil
En solitaire
Ou en multitude
Toujours paisible et fraternel.
Patiemment,
Il déploie sa corole
Se laisse transformer par la lumière céleste.
Au passage,
Il invite le pèlerin
A contempler sur chacun de ses pétales
Les myriades de parcelles d’or
Qui sont autant de bijoux, étincelants.
Bouton d’or !…
Splendeur jaillie du cœur de Dieu,
Reflet lumineux, de la beauté divine,
Tu réjouis le cœur
De celui qui prend, simplement,
Le temps de s’arrêter
Pour t’admirer.
Merci bouton d’or
Groupe de vie « la croix Caron 1 » (Associées de France)
En ce dimanche 9 Mai, nous aurions dû nous retrouver à Bourgenay pour un pique-nique avec l’ensemble des associés. Mais notre »ennemi invisible » en a décidé autrement ! …
Notre groupe étant constitué de 6 personnes, nous avons choisi de nous retrouver entre nous en demandant l’hospitalité aux sœurs de la Louisiane.
Nous nous rassemblons dans la matinée pour un premier temps d’échange autour de boissons et brioche, puis nous participons à la célébration eucharistique de la paroisse .
Après la séance photos, nous poursuivons avec le pique-nique (non partagé !).
En début d’après-midi, nous partageons plus en profondeur comment nous avons vécu ces derniers mois, nos joies et difficultés, en particulier pour celle encore en activité professionnelle.
Puis nous faisons l’expérience de »la méditation étendue » avec le psaume 22 ; (exercice proposé lors de la formation sur la prière en février 2020).
Temps fort de recueillement dans la vérité. Le partage de nos méditations dans la prière conclu cette journée riche en fraternité.
Nous qui, dans le passé, ne nous retrouvions que quelques heures du fait des activités des unes et des autres, » grâce » au Covid avons pu vivre deux temps forts d’une journée en octobre et ce 9 Mai !
Béatrice, Marie-Hélène, Marie-Laurence, Monique, Thérèse, Sœur Paulette,
Les récoltes de riz à Madagascar
Madagascar est actuellement en période de récolte de riz. La grande île, malgré le confinement, savoure les efforts de toute l’année. La région d’Ambatondrazaka, à l’Est de Madagascar, demande de l’aide dans d’autres régions pour ce travail. Ambatondrazaka est le premier producteur du riz à Madagascar. Ils n’ont pas assez de mains d’œuvres. Souvent, ce sont les gens du haut plateau, d’Antsirabe et de ses environs qui viennent les aider.
Chaque communauté aussi a fait des efforts pour nourrir ses membres. Nous avons un grand terrain à Ambondrona, à Mazava–Huil, à Amborovy pour les communautés en ville. En brousse, chacune a fait quelque chose pour satisfaire leur besoin. Les communautés du postulat et du noviciat pour la ville de Mahajanga, n’ont jamais acheté du riz. Elles en vendent un peu aussi aux communautés.
En général, la récolte est bonne à Madagascar mais, les paysans en vendent même à bas prix, car ils ont besoin de l’argent pour tout. Les collecteurs en achètent, et ils l’exportent en dehors du pays ou ils le vendent cher aux paysans pendant « la période de soudure » et voilà le problème pour se nourrir…
Pour le moment, tout le monde est content car le déconfinement commence, les produits locaux sont nombreux aux marchés et les enfants sont à l’école à plusieurs endroits à Madagascar.
Sur les photos, nous voyons la récolte du riz de la province à Ambondrona.
Sœur Carole, une religieuse des Sacrés-Cœurs à Madagascar
Histoire de la chapelle de Bourgenay, émission de TV3 provinces
Émission « Mémoires Talmondaises » (chaine TV3 Provinces) avec Jack Guichard sur l’histoire de la chapelle de Bourgenay.
Si vous voulez nous aider à rénover ce patrimoine historique, vous pouvez faire un don : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-nd-de-lesperance-de-bourgenay-a-talmont-st-hilaire