Quand nos coeurs se laissent toucher par les situations du monde !

L’actualité ne manque pas de situations dramatiques mais souvent nous nous sentons plus attentifs.ves à certaines situations que vivent nos soeurs, nos ami.e.s ou connaissances dans différents pays du monde.

Voici quelques échos qui peuvent nourrir notre prière d’intercession et de supplication  :

Haïti

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« C’est vraiment compliqué à Port au Prince avec les bandits. On ne peut que rester à la maison… On prie. Mais  on ne peut pas sortir pour rejoindre les personnes. Le peu que l’on peut faire, on le fait… On garde espoir ! »

Sr M, Sr de la Charité de St Hyacinthe (Pétionville – Haïti)

République Démocratique du Congo

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« Pour le moment je suis là où il n’y a pas d’ internet depuis le 6 novembre 2021. Depuis le 28 novembre jusqu’au 1er janvier 2022 ,je vis ma vie « d’urgentologue » dans un village situé à 90km de Basankusu. Je vis là où les hommes d’un autre village sont venus brûler les maisons du village Djombo. Il y a eu 2 personnes tuées et une brûlée dans une maison. C’est grâce à ma formation à l’IFHIM que j’ai le courage de rester dans ce village pour aider les personnes.  »

Sr M B.  soeur de Ste Thérèse de Basankusu (RDC)

Madagascar 

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Différents accidents en décembre dernier

Il y a eu des accidents ici à Madagascar, spécialement à Soanierana-Ivongo, sur la côte-Est de Madagascar et  à Tsiroanomandidy, dans le haut-plateau de Madagascar, peu avant la fête de Noël.  A Soanierana, 85 corps ont été récupérés lors du drame qui est survenu au bateau FRANCIA, trop chargé. C’est toujours les gens pauvres qui sont victimes de la négligence des autres. Ils étaient 135 personnes dans ce bateau,  qui ne fait que transporter des marchandises normalement. Le commandant, qui est le propriétaire du bateau s’est sauvé depuis le drame jusqu’à maintenant.

Les victimes sont pour la plupart, des gens qui venaient de gagner de l’argent en récoltant des girofles, non loin de Soanierana-Ivongo. Des responsables de l’Etat qui venaient les aider ont eu aussi un accident : leur hélicoptère est tombé dans la mer.

Le 24 décembre, à Soanierana-Ivongo même, une partie du village a brûlé. Nos sœurs ont eu très peur, car le feu n’était pas loin de leur maison mais elles sont sauves. Le jour même, à Tsiroanomandidy, dans le haut-plateau de Madagascar, La foudre est tombée et a tué et blessé des enfants et adultes. Des célébrations ont été faites dans tout Madagascar, lors de la fête des Saints Innocents, pour commémorer leurs âmes, le 28 décembre 2021 dernier.

Sr Carole N., sscc (Madagascar)

Liban, un pays en crise (Vous pouvez télécharger l’article sur le Liban en entier en cliquant ici.)

Ci dessous, vous trouverez un extrait…

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Pandémie et accès aux soins

Le premier cas de Covid-19 a été détecté au Liban en Février 2019. Depuis, plus de 820’000 personnes ont été contaminées et 9’300 sont décédées. La pandémie a mis en lumière des déficiences majeures au sein du système de santé libanais. 85% des hôpitaux et établissements de santé sont privés, et 80% du budget de la santé est attribué à ces institutions privées. Le système public est donc laissé à l’abandon et n’est pas en mesure de répondre aux besoins actuels, faute de matériel et de personnel et avec des capacités d’accueil très limitées.

De plus, dans ce contexte économique tendu, la plupart des foyers n’ont plus les moyens d’accéder aux soins de santé. Depuis Novembre dernier, les médicaments pour les maladies chroniques ne sont plus que partiellement subventionnés par le gouvernement, entraînant une flambée des prix. Par exemple, le prix de l’insuline a augmenté de 432% entre Octobre 2021 et janvier 2022. Un simple test PCR coûte aujourd’hui 250’000 LBP soit plus du tiers du salaire minimum. Même les personnes les plus aisées peinent à obtenir les traitements dont elles ont besoin car l’inflation a entraîné une sévère pénurie de médicaments, ce qui laisse craindre, à très court terme, une surmortalité.

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L’explosion du port de Beyrouth

Enfin, on ne peut discuter du contexte libanais actuel sans mentionner la terrible explosion du 4 août 2020 qui a dévasté Beyrouth, et fait plus de 200 victimes et 6500 blessés. Des dommages structurels importants ont laissé environ 300 000 personnes sans domicile et de nombreux établissements de santé inopérants durant des mois. Les conséquences sociales et sanitaires de cet accident sont dramatiques. D’après l’Unicef, un demi-million d’enfants ont été affectés directement ou indirectement par la catastrophe. Qui plus est, l’explosion est venue réveiller la mémoire traumatique des libanais et des réfugiés, qui ont vécu les horreurs de la guerre.  »

Sister S. B. S, Provinciale des Srs du Bon Pasteur   (Liban-Syrie)


Que ces nouvelles ne nous accablent pas mais fécondent nos prières !

Et si prochainement, nous recevions des perles d’ESPERANCE, que vous voyez autour de vous, de beaux gestes de vos voisins, d’enfants, de jeunes, de vos proches tout autour de vous !!! Et si nous inversions pour la prochaine newsletter, une lettre de BONNES nouvelles, du quotidien…

Et si nous invitions la « Petite fille ESPERANCE » de Charles Peguy qui sait  traverser notre monde et si nous la mettions en valeur par nos écrits… 

Quelques lignes suffisent !  A vos plumes !

Sr Anne V.

Rencontre intercommunautés – France

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Dimanche 9 janvier, les 3 communautés du Sud-Vendée se sont retrouvées à la Ste Famille à Fontenay pour une rencontre conviviale. Nous étions 14 sœurs . Chaque communauté avait apporté un plat. Pas de menu écrit , chacune ignorant ce qu’apportait l’autre… mais surprise : un magnifique cadre, fabriqué par une artiste du groupe,  avait le menu inscrit , entre autres : « confiance » ; « partage de la joie » ! Le ton était donné ! Tout était délicieux ! Les échanges se sont prolongés, de l’historique de l’Union Chrétienne à la situation de nos communautés aujourd’hui, dans nos paroisses…. Tout a bien changé ! Nous sommes (presque) indispensables… et pourtant il faudra bien lâcher des choses, quitter les lieux peut-être… Mais il y a l’Esprit-Saint.

L’après-midi déjà bien avancé s’est continué par des jeux, ou du repos, ou la visite des sœurs de la Maison de Retraite… Le chant des Vêpres du Baptême du Seigneur, à la chapelle, avec 2 habitués de ces Vêpres du dimanche, s’est fait action de grâces. Merci  au Seigneur et à nous toutes !

Une participante

Nouvelle année à Madagascar

La crèche de la communauté de Notre-Dame -Mahajanga

La fête de Noël et la fête de fin d’année se sont bien passées, mais au moment où j’écris, une note du ministère de l’Education Nationale  a été  lu dans les médias, en disant que les vacances vont être prolongées de dix jours,  car la pandémie est toujours là. Ils ont parlé d’Antananarivo, la capitale, au début, mais ce matin, la note serait pour toutes les écoles à Madagascar. Pourtant, nous venons de rentrer en classe…

La pluie revient en force surtout dans les hauts plateaux. Voilà le dérèglement climatique, très peu de précipitations pendant un moment  et puis, très abondante après.

Nous espérons encore la paix et la bonne santé pour tout le monde.

                                                           Sœur Carole, sœur des Sacrés-Cœurs (Madagascar)

 

D’une année à l’autre … France

Ton regard a changé de direction, focalisé encore sur le chemin à tracer avec les Associés à la Congrégation en 2008, il s’est fait de plus en plus intérieur et ouvert à  la rencontre du Bien Aimé à qui tu avais associé ta vie pour la remettre entièrement entre les mains du Père.

Tu as suivi de près Andrée Loué avec qui tu avais partagé un certain nombre de responsabilités au Conseil Général, dans la formation des jeunes, à Saint Jo comme enseignantes et aussi la formation des jeunes religieuses.

Merci Solange, d’abord pour ta simplicité joyeuse, ton écoute bienveillante qui cherchait toujours à sauver le plus possible la proposition de l’autre,

Merci pour ton union aux Cœurs de Jésus et de Marie, pour tout ce que tu nous as transmis du Père Monnereau, pour nous avoir insérées dans une histoire, celle de la Congrégation, celle de la vie religieuse et de nous avoir entraînées à les aimer. Tu étais ouverte au travail avec les autres Congrégations : que de travail inter congrégations, dans l’Ouest, entre familles du Cœur de Jésus, hommes et femmes.

Pour ton travail à l’Enseignement Catholique je citerai Marie Hélène Gavrel « En tant qu’ancienne de la Direction de l’Enseignement catholique de Vendée, je salue son engagement auprès du réseau, sa participation active et sage aux réunions du CODIEC »

Merci d’avoir passé le témoin, « tu avais à cœur », c’était ton expression, que chacune puisse développer ses potentialités, sa créativité et tu t’es dépensée pour que notre trésor soit partagé à d’autres chrétiens, tu voyais large.

Merci d’avoir aimé Marie et l’Eglise comme on aime Marie… Sans doute puisais-tu dans l’amour de Marie à la fois l’humilité pour accepter de disparaître et la largeur de vue formée aux horizons de son Fils, aux horizons de la croix. Tu aimais l’Eglise diocésaine et tu la respectais…

Merci pour ta sensibilité, elle t’a donné bien des migraines et la larme à l’œil. Mais elle ne t’a pas empêché de vivre, si elle ta couchée 1000 fois, tu t’es relevée 1001 fois pour avancer encore.

Mais cette dernière fois, tu ne t’es pas relevée ou plutôt tu as dû faire un bond, heureuse de laisser ce « foutu » fauteuil… je te vois légère et pleine d’élan vers Celui qui t’attend, tu as escaladé plus que le Puy Violent, le plus haut sommet montagnard sur lequel nous avions réussi à t’entraîner.

Merci Solange, au revoir

De là – haut aidez-nous à ne pas avoir la mémoire courte.

NB : Sr Solange a été Supérieure Générale de la Congrégation

Sr Eliane Morin

40ème Anniversaire de la paroisse Antanimalandy – Madagascar

L’Eglise du Saint Esprit à Antanimalandy, lors de son quarantième anniversaire, le 28 novembre 2021 dernier.

Cette église  a été fondée en 1981, grâce au travail et à la présence des Sœurs des Sacrés-Cœurs. En 1975, les Sœurs, animées par Sœur Elisabeth MARCHAND et son équipe sont arrivées à Antanimalandy, dans  la communauté du postulat  aujourd’hui, pour aider les femmes des travailleurs de l’usine SO.TE.MA. (Société Textile de Mahajanga). Cette usine comptait 5000 salariés, rien que des hommes. Ils venaient  des quatre coins de Madagascar. Les Sœurs voyaient leurs femmes rester sans rien faire pour la plupart, pendant  toute la journée, et elles ont décidé de les former, de leur apprendre à coudre, à faire des travaux manuels, à cuisiner, à gérer leur argent.  Désormais, l’usine est fermée depuis l’année 1997.

Une messe a été célébrée pour  cet anniversaire. Nombreux sont venus pour marquer cette grande fête. Les paroissiens ont tué six bœufs, les ont mangés ensemble dans la cour de l’église et ont fait la fête jusqu’au soir. J’ai fait partie de ceux qui ont vu le dépôt de la première pierre de cette église en 1981. Nous travaillons dans cette paroisse depuis le début avec les Pères Spiritains.

Rendons grâce !

Sr Carole

Noël à l’Épiardière – France

« Sous le pont, il est né

L’Enfant Jésus, Premier né.

Sous le pont Il est né

Sous l’ pont d’la fraternité»

(air sous le pont d’Avignon)

 

Sous le pont de la fraternité Jésus est né : merci aux prêtres qui ont bien voulu descendre avec Lui, avec nous sous le pont.

La fête de Noël s’est bien sûr prolongée autour d’un bon repas et d’une table bien préparée aux couleurs du jour. Il y a des fées cachées, des petites mains dans les familles des employés.

Nous avons étalé les réjouissances sur plusieurs jours, c’est notre jauge à nous : et le 26 nous étions à la fois les actrices et les spectatrices au long d’un après-midi récréatif. Le 29 certaines nous avaient invitées à reprendre de vielles traditions pour fêter les Saints Innocents : force est de constater qu’il y a moins d’innocence aujourd’hui qu’au temps des noviciats passés. Trois ont quand même osé relevé le défi !

Le 31 décembre nous nous sommes réunies toutes ensemble aux Mésanges: ainsi le visuel pouvait tenir notre mémoire en éveil pour rendre grâce. Le 1er janvier nous avons clôturé la journée par la messe en nous unissant à l’arrivée des mages. Dimanche 2 janvier nous voilà de nouveau réunies pour jouer ensemble. Un loto qui nous tient dans une détente studieuse où les gagnantes ne sont pas forcément celles qu’on croit. Qui décèlera sur les photos le changement intervenu depuis Noël ?Et vous comment avez –vous passé Noël ? et le 1er Janvier ?

Ga & El

D’étape en étape…. (France)

Nous en parlions depuis quelques années et voilà que l’entrée de la Maison de Retraite les VAYSSES dans l’Association Chemins d’Espérance sera effective le 1er Janvier 2022.

En effet, le 30 novembre 2021 après quatre années de réflexion, dont deux en mandat de gestion, l’Assemblée Générale extraordinaire de Chemins d’Espérance a validé le traité de fusion, signé entre le Président de l’Association Chemins d’Espérance Monsieur FINOT et notre Présidente Madame BEAUDREY.

L’Association Maison de retraite Les VAYSSES, a toujours recherché des solutions pour « élargir ses horizons ». Durant quelques années, les membres du Conseil d’Administration ont  beaucoup apprécié de rejoindre le groupe « ALLIANCE- MORMAISON » que nous remercions pour leur accueil toujours bienveillant.

Le choix du rapprochement avec l’Association « Chemins d’Espérance » se fonde  sur quelques critères essentiels :

  • Une volonté de répondre positivement aux propositions des services de l’Etat (ARS et Conseil Départemental du Cantal) nous invitant depuis quelques années à un rapprochement avec une structure plus importante ayant des Maisons de retraite sur la Région Auvergne Rhône-Alpes.
  • De préserver les valeurs associatives, spirituelles concernant l’accompagnement des personnes âgées et de pérenniser le projet d’établissement.
  • La reconnaissance d’une compétence technique et professionnelle de Chemins d’Espérance, concernant la gestion de structures et services accueillant des personnes âgées laïques et religieuses.

L’Association Maison de Retraite Les VAYSSES  créée en 2002,  a ouvert l’établissement au public en 2003, après quatre années de travaux.

Aujourd’hui, les membres de l’Association restent mobilisés et reconnaissants envers le Président Monsieur FINOT et tous les membres de Chemins d’Espérance qui, d’étape en étape permettent à la Maison de Retraite Les VAYSSES, de poursuivre dans la société d’aujourd’hui, le service et l’œuvre des Fondateurs, le Père Jean-Baptiste SERRES et le Père MONNEREAU.

Sr Irène Compte

Messes des veilleurs – Centre P. Monnereau (France)

Ces trois samedis de l’Avent, une trentaine de personnes arrivent à 7h30 à la chapelle du Centre Pierre Monnereau, à l’Epiardière, pour la messe des veilleurs présidée par notre curé Florent Murzeau.

Qui sont « ces veilleurs » ?

Ils arrivent de la paroisse Pierre Monnereau. Ils devancent l’aurore et bravent l’air piquant des derniers matins de l’automne. Chacun reçoit un lumignon allumé et prend place dans la chapelle restée dans la pénombre.

« Ces veilleurs », ce sont des personnes que nous croisons de temps en temps au centre ou dans la rue… d’autres que nous n’avions jamais vus. Ne serait-ce pas, celles et ceux qui tout au long de l’Avent ont entendu et ruminé la Parole de Dieu au cours de la liturgie : « Heureux ceux qui attendent le Seigneur » Ps 146. L’homélie conforte le désir, l’attente, l’espérance du Sauveur annoncé. Il est déjà là… il nous faut renouveler notre confiance en sa présence.

Avant de reprendre le chemin du retour et mettre en œuvre l’eucharistie que nous venons de vivre, un petit-déjeuner attend ceux qui le désirent et veulent prolonger ce moment de grâce par une rencontre fraternelle, conviviale, comme un avant-goût de la fête de Noël.

Les Sœurs du Centre Pierre Monnereau

Chapelle de Bourgenay : les travaux ont commencé !!! (France)

Cela fait à peu près deux mois que les travaux de la Chapelle Notre Dame de l’Espérance à Bourgenay-Talmont St Hilaire ont débuté.

Les échafaudages sont les hôtes principaux de cette chapelle.

Les statues et le chemin de croix ont été très précieusement mis en sécurité.

Le gros travail de décapage des murs et préparation principale est une phase terminée.

En décembre, les ouvriers ont commencé la technique de l’enduit à pierre vue.

 » À base de chaux et de sable, cet enduit est projeté puis étalé sur toute la surface du mur puis brossé, mais sans creuser les joints. Dans les deux cas, il imperméabilise les murs en pierre tout en les laissant respirer, les protégeant de la condensation et limitant les problèmes liés à l’humidité, comme les moisissures, les champignons et les mousses. »

Vous pouvez déjà voir la tête visible de ces pierres sur quelques photos prises le 15 décembre 2021.

Quand les murs seront moins humides, les peintures pourront se faire. Les piliers retrouveront aussi leur naturel. La crypte retrouvera elle aussi sa splendeur par la suite.

Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours adresser à la Congrégation un don pour nous aider à financer ces travaux qui permettront de continuer à ouvrir notre chapelle.

Sans pouvoir vous adresser de reçu fiscal, nous vous remercions de votre généreuse participation que vous pourrez adresser à :

Soeurs des Sacrés Coeurs – 1, rue Gouvion à la Roche sur Yon ou bien sur le site de Bourgenay, auprès de nos soeurs.

Pour la Congrégation, Sr Anne VION

Ma joie d’être avec les jeunes (Madagascar)

Je viens par ce mot partager les fruits reçus lors du Conseil National de l’Aumônerie Catholique Universitaire de Madagascar (CONA) qui a eu lieu à Antananarivo du 25 au 29 Novembre 2021. Depuis une année, j’effectue la pastorale à L’ACUF (Aumônerie Catholique Universitaire de Fianarantsoa). Avec l’Aumônier de L’ACUF, Père Urbain, un prêtre Jésuite, nous essayons d’aider les jeunes étudiants, les accompagner dans leur vie de foi. J’ai eu la chance en effet de participer pour la première fois au Conseil National (CONA) organisé par l’Aumônier national et son équipe. Durant cinq jours, nous avons réfléchi sur deux thèmes à savoir : – qu’elle est la responsabilité des jeunes dans l’Église et dans la société, ainsi que Entreprenariat, Leadership Chrétien.

Deux thèmes très riches ayant pour but de :

–          Former les jeunes à approfondir sans cesse leur foi pour devenir des croyants engagés dans la vie, selon les exigences de leur baptême et à oser témoigner de leur foi dans le monde universitaire,

–          Soutenir ces jeunes dans leurs besoins humains et religieux,

–          Constituer une communauté chrétienne au sein de l’université et instituts supérieurs,

–           Aider les étudiants à promouvoir les sens des responsabilités aussi bien dans le milieu estudiantin que dans l’Église et la société,

–          Constituer un foyer de culture dans un esprit de solidarité et de fraternité universelles ; construites au sein de la population universitaire et ainsi, participer activement au développement intégral de la nation.

Comme centre d’intérêt nous avons vécu :  des activités sportives, des animations culturelles, des émissions radio le soir que présentait chaque équipe, des activités spirituelles et liturgiques, animation environnementale, travail en groupe et bien sûr nous avons aussi réfléchi sur le fonctionnement des ACU de chaque province. Un temps si riche en partage et de découverte.

 Ma joie est si grande car ce que je vis avec ces jeunes, me permet de demeurer jeune dans le cœur, toujours prête à avancer, à découvrir. Les jeunes ont besoin d’être aidés et accompagnés. Je reste marquée par cet énorme travail qu’effectue l’ACUM, marquée aussi par le dynamisme des jeunes et leur foi.

Sr Charlène D’Avila, en mission à Fianarantsoa