Le Nouvel an malagasy

Photo lors de la célébration du nouvel an à Antananarivo.

Le samedi 02 avril était une nuit de Nouvelle lune. C’est également le Nouvel an malgache.

Selon Charlotte Rabesahala de l’association Zangoun qui porte le projet : « Avant la colonisation française de Madagascar en 1896, les peuples malgaches célébraient tous une forme de nouvel an : une grande fête agraire organisée au moment des récoltes qui avait aussi un aspect social et politique consistant à resserrer les liens entre les citoyens et les autorités.

Le nouvel an à Notre-Dame

À Antananarivo on avait le Fandroana ou bain royal ; dans les pays Sakalava du Sud, on célèbre le Fitampoha et le Fanompoabe chez ceux du Nord ; dans les pays Betsileo, on a le Volambe Tohaka ; chez les Antakarana dans le Nord, le Tsangatsaina ; le Tsiangeha chez les Tanala ; le Miafotsa chez les Antanosy dans le Sud ou encore le Havoria chez les Bara…

Les enfants dansent avec un instituteur. Ils mettent leur costume qui représente chaque région de Madagascar.

La tradition du Nouvel An ou Taombaovao Malagasy est remise au goût du jour par plusieurs associations, à Madagascar d’abord, puis dans le monde entier ces dernières années.

La tradition des rameaux (Canada)

Le dimanche des Rameaux se célèbre une semaine avant Pâques.  Je ne vous apprends rien en disant qu’il rappelle l’Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, où il sera crucifié par amour pour l’humanité.

Lors de cette célébration, il est convenu de faire une procession accompagnée de chants, autrefois en latin et maintenant en langue vernaculaire, pour acclamer le Christ-Roi, un roi humble et pacifique, rempli de douceur et de miséricorde.

La végétation utilisée pour cette commémoration varie selon les pays.  Autrefois, au Québec, on optait pour le sapin ou le thuya.  Les palmes vendues de porte en porte étaient souvent trop chères ou absentes des paroisses campagnardes.  Le plus souvent, on allait dans le boisé tout proche, ou on recyclait quelques branches du sapin de Noël conservées tout l’hiver dans la neige.  Les branches n’étaient pas tressées, mais attachées ensemble.  Une fois bénites, on s’en servait pour orner les crucifix ou encore pour faire des aspersions d’eau bénites lors des orages, ou sur la dépouille des défunts.  On en retrouvait dans les bâtiments de la ferme, comme protection contre le « Malin ».

Chaque année les anciens rameaux bénits laissaient la place aux nouveaux.  On rapportait les anciens à l’église où quelqu’un les brûlait, ce qui constituait les Cendres que les fidèles se faisaient imposer pour commencer le Carême.

Depuis quand tresse-t-on les rameaux ? Je l’ignore.  Mais je me souviens que vers 1958, alors que j’enseignais à St-Benoît de La Corne, ma compagne Mireille Rompré s’appliquait à tresser une énorme palme que notre Curé porterait fièrement en procession le dimanche des Rameaux.

Il n’existe pas de technique prescrite pour tresser les rameaux.  Chaque personne peut déployer sa créativité; il existe cependant une récurrence dans les modèles.  Différentes tresses sont faites à partir de deux, trois ou quatre feuilles.  Pour les tresses à plus de trois brins, on s’inspire de diverses techniques dont le macramé.  Une autre technique dite « cagée » donne des formes davantage en volume que la tresse.  Celles-ci sont parfois appelées « cocottes » qui peuvent être rondes ou carrées.  Lorsque le tressage est terminé, on le ferme à l’aide d’un ruban ou d’un nœud très serré pour assurer la solidité de l’arrangement.  Le temps nécessaire pour le tressage varie en fonction des modèles et de la qualité des rameaux.

Il n’est pas toujours facile de bien séparer les feuilles avant de commencer le travail.  Il arrive que la partie centrale de la palme ne soit pas assez mûre.  Il est aussi primordial que les rameaux soient humides, sinon, ils peuvent casser lors du tressage.  Pour s’en assurer, on les enveloppe dans une serviette humide.  Lorsqu’ils sont terminés, on les conserve dans des bacs de plastique hermétiques, ou on les fait sécher la tête en bas.

Les villages de Donnacona et de Cap Santé, situés à proximité de Québec, s’appliquent à transmettre ce savoir-faire aux jeunes générations, afin que la pratique des rameaux soit préservée.  Depuis une dizaine d’années, des activités familiales et intergénérationnelles sont organisées par Sœur Gisèle Paquet, agente en pastorale, afin de permettre aux enfants d’en apprendre plus sur l’origine et la signification des rameaux ainsi que sur la passion de Jésus. On leur enseigne comment tresser un rameau grâce au savoir- faire des aînés-ées.

Ce court écrit dont je n’ai rien inventé est parsemé de quelques images qui serviront mieux que des mots à vous faire découvrir des trésors de créativité et d’habileté.

Bon dimanche des rameaux et pieuse Semaine Sainte !

Sr Marie-Paule Laflamme, Amos Canada.

Vive le printemps et gloire à Dieu pour sa création (France)

Le parc de la maison mère se remplit de couleur en ce temps de printemps

Contemplons ensemble la beauté de la création qui s’offre aux sœurs de la maison mère et à toutes les personnes qui occupent ce lieu.

Nous avons ouvert nos yeux et pris le temps de nous arrêter. Nous avons regardé ce qui nous entourait et chacune a pu s’émerveiller sur la beauté de la nature qui est création. En lien avec la dernière lettre de sr Martine, ensemble, nous avons pu contempler chaque jour la beauté de la création, les couleurs des feuilles des arbres, les odeurs de parfum qui venaient nous chatouiller notre bout de nez sans oublier le soleil qui est venu réchauffer l’atmosphère mais aussi notre être. Merci Seigneur pour ta création et nous te disons :

(psaume de la création)

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Tu es le Dieu d’amour
Mon Dieu, tu es grand, tu es beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Dieu présent en toute création

Sandrine Thomas, assistante de communauté de la maison mère.

 

La Solidarité passe par la créativité (France)

Les résidentes de l’EHPAD Maison Esther Blé réalisent une œuvre créative en soutien au peuple Ukrainien.

Une quinzaine de résidentes de la Maison Esther Blé aux Brouzils et à l’Epiardière se mobilisent pour créer une œuvre artistique à l’attention du peuple Ukrainien. Cet arbre qu’elles baptisent « l’arbre de paix » est une source de pensées pleine d’espoir pour l’Ukraine. L’écorce est fabriquée à partir de cartons récupérés, puis peint, les feuilles quant à elles sont aux couleurs du drapeau.

Avec l’aide du personnel de l’établissement toutes les résidentes, religieuses et laïques délivrent leurs messages ou leurs prières, inscrit sur les feuilles.

Sœur Anne Marie s’exprime « Cela nous mobilise, nous l’avons réalisé pour témoigner de notre compassion »

En parallèle, et en lien avec la Maison Mère des Sœurs de Mormaison une collecte solidaire est organisée.

En récollection pour préparer la route vers Pâques : Ecole Notre Dame (Madagascar)

Le Père Léon avec les enfants de chœur lors de la récollection

Comme de coutume, les 6ème jusqu’en terminale ont fait leur récollection de Carême, chez nous à Amborovy. Chaque mercredi matin, depuis le mercredi des Cendres, 8 ou 13 bus (sprinter) amènent ces élèves dans l’enceinte de la cour des sœurs.  J’ai photographié le dernier convoi, les 6ème. Ils étaient 260 répartis dans 6 classes.

La chapelle était pleine car il n’y avait qu’un seul prêtre au lieu de deux.

Souvent, nous commençons la récollection par la conférence avec un ou deux prêtres, dans deux endroits différents ou parfois avec un seul prêtre, dans la grande chapelle.

Nous terminons par une messe animée par les enfants.

Dès le début du Carême, nous avons travaillé sur la lettre du Pape François pour le Carême 2022 en explication et en forme de chemin de croix. Le prêtre a modifié le texte pour que les enfants le comprennent. Il a rajouté quelques mots pour qu’ils le mettent en pratique dans leur vie quotidienne. Chaque station venait de la lettre du Pape. Les enfants ont bien apprécié et bien participé. Le Père Léon était « cool. »

Tous ensemble ! (France)

Un grand élan de solidarité en faveur de l’association Vendée Ukraine a plané sur la maison mère.  Durant le mois de mars, les soeurs, résidents, salariés se sont  mobilisés activement pour organiser une grande collecte en faveur du peuple ukrainien. Chacun était libre de participer. Les communautés des Brouzils et de l’Epiardière se sont également jointes à cette action. Merci à vous tous !

Sandrine Thomas, assistante de communauté de la maison mère

Un beau passage de témoin au Camping de Bourgenay ! (France)

Le samedi 5 mars dernier, nous avons été heureux de nous retrouver pour vivre l’Assemblée Générale pour l’année 2021 de l’association Espérance Bourgenay.

L’activité 2021 s’est bien passée sur les deux mois ouverts et cette année encore, l’été s’annonce bien avec l’embauche de deux salariés pour la saison.

Particularité à venir, l’accueil de deux groupes, l’un en mai et l’autre en juin sur le terrain du camping pour une nuit ou deux à l’occasion d’un événement : un rassemblement de voitures anciennes et un stage sportif…

Lors de cette assemblée générale, nous avons pu remercier chaleureusement Marie Christine et Anita pour les huit années passées au service du CA de l’association et pour le bien des campeurs !

Anita, présidente fidèle jusqu’à ce jour et ne se représentant pas , nous a offert un mot de remerciements que vous pourrez retrouver ci-dessous et qui retrace l’histoire de l’association. En voici déjà quelques lignes : « Je me réjouis aujourd’hui de voir la chapelle rénovée. J’ai eu la chance de faire visiter la chapelle, j’ai rencontré un public attentif et heureux.

Pendant huit ans, j’ai été accompagnée par une équipe formidable, où chacun, chacune a pris sa place, malgré les difficultés et les contraintes sanitaires, nous avons toujours étaient présents, et le camping a ouvert ses portes, permettant ainsi aux enfants, aux jeunes, aux parents, aux grands parents, n’oublions pas que le camping est un camping familial. Permettant aussi aux saisonniers, aux groupes d’enfants et d’ados de vivre des vacances à petits prix dans un site extraordinaire, oui le camping de l’Espérance est un lieu privilégié où il y fait bon vivre. »

Marie-Christine et Anita ont offert à l’assemblée un pot d’amitié pris sous le soleil de Bourgenay ! Merci encore à elles !

C’est Francis Prouteau, ici à la gauche de Sr Marie-Esther qui a été élu président. Il sait qu’il pourra s’appuyer sur une équipe dynamique et soudée. Merci à lui d’avoir accepté ce beau service

mot de remerciements d’Anita

Sr Anne VION, membre du CA

Opération « Toutes pompes dehors » (France)

Opération « Toutes pompes dehors » pour les soeurs de la maison mère.

Les soeurs ont organisé une grand braderie de printemps en faveur des enfants malades, au profit de l’Association Onco Plein Air (AOPA). Elles ont procédé au tri de chaussures qui pouvaient être usagées mais portables, en l’état, sans déchirures, sans tâches, nouées par paire par leurs lacets pour donner à cette association. Cette opération qui a lieu tous les ans en mars permet de dégager des fonds pour financer une semaine de vacances à des jeunes malades. Merci aux soeurs !

Sandrine Thomas, assistante de communauté 

Mardi gras à la Maison mère (France)

1er mars 2022, Mardi gras ! Quelques membres du personnel et Mme Thomas nous avaient toutes et tous invités (sœurs et résidents de l’Issoire), à un après-midi festif dont le programme consistait en un défilé de têtes chapeautées. Incroyable, mais vrai, tout le monde, ou presque, a occupé la salle Horizon. Une par une, les sœurs ont défilé sous les applaudissements. mais, très vite, le solo  s’est transformé en duo. À deux, on est plus fort. C’est que … on ne s’improvise pas mannequin … d’autant  plus qu’après avoir traversé la salle, il fallait poser dans un encadrement aux couleurs de la fête. Être encadré avant la photo, faut l’faire ! Belle occasion de constater la variété des chapeaux, signe d’une imagination fertile et d’une bonne volonté.

Défilé de mannequins, disions-nous ? Oui, mais avec des différences notoires : l’âge, la marche plus ou moins assurée, l’habillement, les décorations, la joie, la bonne humeur, la spontanéité … et le tout sans paillettes !

Un goûter de circonstance avec des gaufres faites maison termina la soirée. Bref, un moment à la fois de petite folie et de fraternité avant le Carême.                                                                                                                                             Sr M. Griffon

Bernadette Soubirous est venue jusqu’à nous (France)

Les pèlerinages vendéens à Lourdes ont 150 ans cette année. Pour marquer ce bel anniversaire, le Service des Pèlerinages en a organisé un « spécial » : la vénération des reliques de Bernadette en divers lieux de prière en Vendée, dont Mormaison, à la Maison mère et au Centre spirituel Pierre Monnereau. Le mardi 22 février, jour anniversaire de la deuxième apparition de Marie à Bernadette, une célébration s’est déroulée dans le recueillement dans la chapelle de notre communauté où toutes les sœurs étaient présentes. Un moment de communion et d’action de grâce commenté ensuite par une sœur : « Il va y avoir des grâces pour la Maison mère ».
Cet événement a suscité un prolongement : l’affichage dans le cloître d’un condensé des 18 apparitions à Bernadette et une réflexion sur le culte des reliques. Cette dévotion, qui remonte au début de l’ère chrétienne, n’a jamais cessé d’être pratiquée et elle n’est pas l’apanage de la seule religion chrétienne, loin s’en faut. Pour nous, chrétiens, c’est un acte de foi (et non de la superstition comme beaucoup le prétendent) mais cela demande d’en bien saisir le SENS. Qui, mieux que Benoît XVI peut, en quelques mots, nous le donner ?

« Les reliques – dit le Pape – nous conduisent à Dieu même, en effet, c’est Lui qui, par la force de sa grâce, donne à des êtres fragiles le courage d’être ses témoins. En nous invitant à vénérer les restes mortels des saints, l’Église n’oublie pas qu’il s’agit, certes, de pauvres ossements humains, mais ces ossements [ou objets] ont appartenu à des personnes imprégnées par la puissance transcendante de Dieu. Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant le règne de Dieu qui est au-dedans de nous. Avec nous et pour nous, elles crient : « Maranatha » : Viens, Seigneur Jésus ! » (Benoît XVI le 18 août 2005 à Cologne)

Certes, la vénération des reliques des saints n’est pas une obligation, mais elle n’est pas non plus un rite superflu, dépassé ou obscur. C’est une dévotion qui rend grâce à Dieu pour tous ses dons et qui honore « nos grandes sœurs et nos grands frères » bien vivants dans le Royaume de Dieu, là où « l’Amour est au pouvoir », comme le disait si bien, au caté, un petit garçon déjà … bon théologien.

Sr M. Griffon