Exposition de photos à la Maison-mère (France)
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Le cloitre de la Maison mère a été lieu d’exposition de photos de Jean Noël Pineau, associé de la congrégation, du 27 avril au 10 mai dernier. Les sœurs ont profité pleinement de cette exposition ainsi que les enfants de l’école St Louis.
Quelques témoignages tirés du livre d’or de Jean Noel.
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Merci pour ces photos magnifiques. Elles attirent notre regard vers la bonté du Créateur. Merci de nous partager la passion avec autant de simplicité et d’enthousiasme. Sr Martine
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Quel talent ! et quelle connaissance ! en ce temps de ‘Laudato Si’ c’est aussi un travail merveilleux qui m’appelle à contempler encore plus la création ! tu nous apprends à regarder, à voir, à contempler et quel repos pour le cœur. Sr Eliane
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Merci à Jean-Noël de nous faire découvrir et partager par la photo, les merveilles de la Création. Sr Mélanie
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Le chant qui me vient est : « Merveille, Merveille que fit pour nous le Seigneur » et que Jean-Noël me permet de chanter ! Sr Madeleine
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Merci, Jean-Noël de nous partager tes talents. A travers la beauté de la nature, des oiseaux et animaux divers qui y trouvent leur domaine. Nous louons le Créateur et nous sommes témoins de son œuvre en toi. Chemin de vie et de bonheur qui est le tien et que nous sommes heureuses de connaître et de partager. Sr Marie-Paule Leboeuf
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Il y a de la beauté partout dans le monde, sur terre, en mer et dans l’air… Merci de vos photos qui élèvent nos yeux vers le ciel où les oiseaux, nombreux ici, nous comblent de leurs envols et de leurs chants ! Sr Marie Griffon
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Comment ne pas rendre grâce pour la beauté de la création, merci pour les sœurs. Ce don que vous avez reçu, continuez à le faire grandir. Bravo ! Vos photos sont magnifiques et merci pour votre gentillesse. A quand la prochaine exposition ? Sandrine Thomas, assistante de communauté
Visite de Sr Sarah à la Maison mère (France)
Un témoignage poignant, touchant de sœur Sarah venu en France pour témoigner de son quotidien auprès des chiffonniers du Caire. Merci à sœur Sarah et à ses 2 accompagnateurs pour leur présence et témoignage auprès des sœurs.
Témoignage recueilli de sr Agnès Griffon, de la Maison mère.
Qui n’a pas entendu parler de Sœur Emmanuelle et de ses chiffonniers du Caire ? Aussi, quel plaisir, ce samedi 6 mai, d’avoir à la Maison-mère la visite de celle qui lui a succédée : Sœur Sarah, une religieuse Egyptienne, Copte Orthodoxe de la congrégation des Filles de Marie.
Après un petit film montrant le beau travail d’éducation de Sr Emmanuelle et de ceux et celles qui le continuent, c’est l’échange des questions avec Sr Sarah et ses deux accompagnateurs, deux membres de l’Association Orange qui leur vient en aide financièrement.
Nous apprenons ainsi que le jour où Sr Emmanuelle s’autorise à venir dans sa communauté demander de l’aide, Sr Sarah, la responsable, décide d’aller avec quatre sœurs, se rendre compte sur place de la situation.
Hélas ! L’incroyable misère des taudis, où pullulent les rats, les rebutent. Seule, Sr Sarah décide de rester vivre avec et comme Sr Emmanuelle.
Ces deux femmes, animées d’un même oubli de soi, d’un même amour pour leurs frères et sœurs déshérités, d’une même volonté de leur redonner toute leur dignité vont changer leur mentalité et accomplir des merveilles.
Désormais, les chiffonniers, ces parias de l’Egypte, sont arrivés à se prendre en charge eux-même dans le domaine de l’enseignement, de la santé et du social.
Leurs établissements scolaires, leurs dispensaires, leurs hôpitaux, leurs maternités font des envieux !
Merci Sr Sarah ! Vous nous avez montré qu’une vie remplie d’amour et mise au service du prochain peut transporter des montagnes.
Sr Agnès Griffon
Reportage au Congo : projet d’un nouvel hôpital
C’est un projet qui n’est pas d’aujourd’hui mais qui prend une nouvelle mesure à Brazzaville auprès de la population des quartiers MADIBOU et KIMPOUOMO.
En effet, c’est depuis un certain temps que les consacrés du Diocèse réfléchissent aux besoins de construire un hôpital géré par les congrégations afin de permettre un accès aux soins à tous.
Une conférence et une messe et une bénédiction se sont déroulées sur le terrain envisagé pour la future construction.
Voici ci-dessous un reportage de l’archidiocèse de Brazzaville où notre soeur Edith Mavouala apporte sa parole dans les premières minutes du reportage.
Sr Anne V., économe générale
Trousse de secours ou pharmacie communautaire des Sacrés Cœurs (République Dominicaine)
Le service de distribution de médicaments, qui s’effectue à partir de la trousse de secours, remonte aux premières années de la présence missionnaire des Sœurs à Guaricanos (2005). Depuis 18 ans, nous travaillons dans un petit espace de la salle paroissiale. Notre seul objectif est d’aider les plus nécessiteux à acquérir leur traitement pour retrouver la santé.
Depuis les débuts de leur présence ici, les soeurs (en particulier Sr Claudette Bauget), ont essayé de mettre en relation certaines personnes, de partager le désir qui les habitait. Cela a commencé avec trois personnes, deux laïcs et Sœur Claudette, qui travaillaient modestement deux matins par semaine, le mardi et jeudi. Ils ont cherché des médicaments dans des endroits qui n’impliquaient pas trop de dépenses pour les gens.
Petit à petit le service est devenu de plus en plus important. Ceux qui se procuraient les médicaments se chargeaient de s’en procurer d’autres à la « Botica de las monjas » car ils s’y vendent à bas prix. Depuis sa création, l’équipe de la pharmacie cherche à garder un moment de prière et d’écoute de l’évangile du jour, ou d’un texte de réflexion, toujours dans le but de maintenir l’esprit et le charisme de l’œuvre visant le bien des plus pauvres. La petite équipe de 4 personnes dit souvent : « ici on ne se met pas au travail sans avoir prié ».
Chaque mois, un état des lieux est fait. C’est une manière de rendre transparent le service, qui, bien qu’il s’adresse aux pauvres, doit aussi être vécu dans cette pratique de la comptabilité et de la tenue des comptes, aussi simple qu’elle puisse paraître. Lors de cette journée, on y vit généralement un moment de réflexion plus long avec ceux qui travaillent et partagent entre eux. Chaque membre de l’équipe est invité à exprimer ce qu’il ressent en accomplissant cette tâche, car plus qu’un travail, c’est un service volontaire.
Depuis 2021, nous avons entamé un processus de régularisation du service qui s’effectue auprès du Ministère de la Santé Publique, cela nous a permis d’obtenir l’inscription au Registre National des Contribuables (RNC); Nous avons déclaré l’existence de la trousse de secours sous le nom de Pharmacie Communautaire des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie devant l’Office National de la Propriété Industrielle (ONAPI). De même, nous avons rejoint le ministère de la Santé de l’archidiocèse de Saint-Domingue. Toutes ces étapes étaient nécessaires pour s’assurer que le service des plus pauvres et des plus nécessiteux est une activité qui fonctionne dans le cadre légal de l’État dominicain.
Nous confions la prochaine étape aux Sacrés Cœurs, ce qui signifiera la mise en place de l’espace dans notre maison à Guaricano, et avec elle la création des conditions les plus optimales pour son fonctionnement. Au milieu de tout cela, avoir avec nous les associés de Guaricano est une présence inestimable et appréciable.
Sr Altagracia (R.D)
Le 26 avril 1856, le Père Monnereau rendait son âme à Dieu (France)
« Jésus, Marie, Joseph, ayez pitié de moi » sont les dernières paroles que prononce le Père Monnereau, avant de s’endormir dans « le baiser du Seigneur », le samedi 26 avril 1856 au presbytère des Brouzils.
Depuis 1846, la santé du Père Monnereau s’étiolait, signe que les tracasseries qu’il avait eu à affronter, tant au sujet de sa paroisse que de sa Congrégation, l’avaient profondément affecté. C’est ainsi qu’au début de l’année 1856, sentant ses forces l’abandonner, il alla rendre une dernière visite à sa « jeune famille de Mormaison », où il tenait à adresser quelques conseils à ses filles « Je m’en vais dans mon éternité […], mes petits enfants aimez vous les unes les autres ».
Son état de santé se dégrada sérieusement le Saint jour de Pâques, l’obligeant à garder le lit. Il réalisa alors qu’il ne guérirait pas et se prépara à mourir. Il reçut une première fois, le Saint Viatique, le 27 mars. Quelques jours plus tard, il recevait de Rome, la Bénédiction du pape Pie IX (1792-1878). Cette bénédiction le confirmait comme fondateur de la congrégation.
Le samedi 26 avril, vers huit heures du soir, il reçut à nouveau le Saint Viatique, il demanda pardon à tous et pardonna aussi à tous. À onze heures du soir, son âme rejoignit son créateur. La paroisse des Brouzils fut en deuil cinq jours durant, où l’affluence devant son corps exposé fut ininterrompue. Le 2 mai 1856 eurent lieu les funérailles, en présence d’une foule nombreuse de près de quatre mille fidèles. Le Père Monnereau fut enterré dans le cimetière de la paroisse dans laquelle il fut prêtre pendant près de quarante-deux ans.
Ce n’est qu’en 1911 que ses restes seront définitivement transférés dans l’église des Brouzils.
Thomas Aubin Archiviste de la Congrégation
Un élan heureux pour la congrégation à Madagascar
C’est une visite qui va porter des fruits assurément. A l’initiative du Conseil Général en lien avec la Province de Madagascar, des soeurs malgaches ont commencé à se former pour uniformiser les pratiques comptables dans nos communautés et dans nos oeuvres avec l’utilisation d’un outil commun et concret.
Une quinzaine de soeurs ont donc participé pendant deux semaines sur le logiciel CHARLEMAGNE et aussi ont pu s’habituer à l’usage d’ HOME BANK pour les caisses quotidiennes.
C’est le cabinet FIC-EXPERTISE qui a été sollicité et c’est Mme Madeleine TRILLARD qui a donné cette formation et qui assure le suivi avec ses équipes.
Le travail fut studieux et permet ainsi de poursuivre le travail économique nécessaire au fonctionnement de la province de Madagascar.
Sr Anne V., économe générale
140 ans de l’école du Poiré sur Vie (France)
J’ai eu la joie d’aller vivre quelques moments de l’école du Sacré Cœur au Poiré sur Vie qui fêtait ses 140 ans !
Après un défilé costumé de tous les enfants et de leurs enseignants, ce samedi 25 mars, fête de l’Annonciation, le temps d’une célébration et d’un retour scénique et imagé de l’histoire de l’école a été proposé à tous ! Les enfants bien sûr aux premiers rangs…
Autour des valeurs que les enfants ont voulu redire à tous, la belle surprise a été dévoilée pour redonner toute sa place à la statue de Notre Dame du Sacré Cœur qui sera installée grâce aux deux associations OGEC et APEL et sera bien visible au pôle Maternelle désormais.
Des tableaux scéniques et des photographies projetées ont mis en lumière l’histoire riche de cette école (née bien plus tard de la fusion de deux écoles créées par les Frères de St Gabriel et de Ste Marie de Torfou) et de l’histoire de la gratuité scolaire, de la sécularisation, de la mixité aussi au fil du temps. C’est en 1913 que les Srs des Sacrés Coeurs ont repris l’école…
Un moment heureux pour associer la congrégation à ce bel anniversaire et souhaiter à l’école Notre Dame du Sacré Coeur du Poiré sur Vie une belle et longue vie !
Sr Anne Vion
Le centre Jeanne Langlois (Congo)
Début avril, les deux communautés de soeurs à Kinkala ont eu une heureuse visite. En effet, le centre Jeanne Langlois a eu le privilège d’accueillir Monsieur l’Ambassadeur des États Unis d’Amérique accompagné de sa femme, son fils et quelques collaborateurs pour la visite du site qui a été choisi pour bénéficier d’un financement de leur part. Un montant généreux a été versé pour l’achat des matériels du centre.
Une visite l’an passée avait été vécu également en lien avec le CANADA que vous pouvez découvrir ici : https://ddcbc.ca/2022/03/visite-de-la-delegation-canadienne-a-la-case-jeanne-langlois-des-soeurs-sacres-coeurs-a-kinkalapool.
Un grand merci à tous les bienfaiteurs !
Rappelons que l’association « Horizons Nouveaux » de France est un fidèle soutien au projet du Centre…
Sr Edith Mavouala, coordonnatrice du Congo
Loto intergénérationnel (France)
Ça vous dit quelque chose ?… Et bien, c’est ce que nous avons vécu ce vendredi de Pâques 14 avril, les sœurs de l’Epiardière avec les enfants de l’école de Saint-Sulpice le Verdon.
Très vite, nous avons trouvé notre place les uns et les autres, et ce fut un moment de joie, d’échange et de travail aussi…La joie d’avoir rempli une ligne, ou même toute la carte, ce qui donnait droit à une récompense.
On ne s’est pas ennuyé les uns ni les autres, et on aurait bien aimé continuer encore… Les soeurs, nous sommes prêtes à recommencer si l’occasion se présente.
De mon côté, j’avais un petit malin, très rapide, toujours prêt à répondre ; et de plus, un vrai bavard, voulant tout savoir : « Où est-ce que vous faisiez l’école avant d’être là ? Est-ce que vous étiez sévère avec les élèves ? etc… » On n’a pas eu le temps de prolonger. On se reverra avec plaisir si l’occasion se représente.
VIVE LE LOTO ! et VIVE LES ENFANTS !
Sr Gaby R
Rassemblement MEJ à la Maison Mère (France)
« Il t’appelle » : voilà le thème choisi pour le rassemblement des jeunes du Mej (Mouvement Eucharistique des Jeunes) le 25 mars. Et c’est avec joie que nous avons vécu cette journée à la Maison mère.
Après le temps de l’accueil nous avons entendu et gestué le texte de l’Annonciation pour nous préparer à la messe qui a suivi. En ce jour de solennité Mgr Yves Boivineau nous a redit que la parole adressée à Marie nous est également destinée, nous sommes nous aussi invités à accueillir Jésus en nous.
Suite à cette eucharistie nous avons chanté, pique-niqué, joué …en profitant du magnifique parc.
Puis nous avons entendu les témoignages de Sr Anne-Marie, Sr Hélène et Sr Anne-Lise qui nous ont expliqué la vie d’une religieuse, les appels qu’elles ont reçus, la manière dont elles y ont répondu…Elles nous ont parlé des appels reçus concernant leur vie religieuse et leur vie professionnelle, comme infirmière ou enseignante. Nous avons pu entendre leur joie d’être religieuses, leur amour pour Dieu et pour leurs sœurs. Les plus âgées de nos jeunes Mejistes ont ensuite pu témoigner de ce qu’elles vivent au Mej. Elles ont leur vie d’équipe bien sûr mais elles aiment aussi participer aux rassemblements et aux camps durant lesquels elles rencontrent d’autres jeunes et vivent de belles amitiés.
Il était alors temps pour nous de nous lever à notre tour, de nous mettre au service. Certains sont donc allés ramasser des branches tombées dans le parc, d’autres ont fait du désherbage dans le cimetière des sœurs. Nous n’avons pas eu le temps de tout faire mais nous avons apprécié ce moment de travail en commun. Pour reprendre des forces rien de tel qu’un goûter suivi de la prière d’action de grâce.
Que de mercis à dire ! Pour l’accueil des sœurs, pour les jeux, pour les sourires, pour le temps donné et partagé, pour la joie d’avoir des musiciennes… « Il t’appelle » : cette journée nous a montré que répondre à cette invitation du Seigneur était source de joie. Que chacun de nous puisse entendre et comprendre les appels qu’Il nous adresse !
Danièle Soullard, permanente MEJ