Une communauté en démarche synodale (Canada)

À la Maison Provinciale d’Amos, lors de notre dernière réunion communautaire, il a été convenu d’entreprendre la démarche proposée par notre Évêque le 29 octobre dernier lors du lancement du synode pour le diocèse d’Amos.

Des enseignements nous ont été dispensés par l’Archevêque de Gatineau, Mgr Paul-André Durocher et l’abbé Gilles Routhier de Québec, sur visioconférence, puis nous avons participé à la cérémonie d’ouverture du Diocèse d’Amos par le même moyen.

La première rencontre qui s’intitule : Comment écoutons-nous ? comportera trois étapes : écoute, dialogue, et discernement, dans le but de chercher des attitudes qui favorisent le «marcher ensemble».  Nous réfléchirons à nos expériences d’écoute dans notre communauté chrétienne, notre groupe communautaire ou notre diocèse.  Cela sera fait par le récit d’une expérience d’écoute ou de non-écoute et des sentiments vécus à travers cette expérience.  On se demandera ce que l’Esprit Saint veut nous dire par la personne qui s’exprime.

Dans un deuxième temps, chacune exprimera respectueusement ce qui l’a frappée le plus dans ce qui aura été partagé; ce qui surgit en elle comme joie, espérance ou blessure… Cela, sans confrontation ni débat.

Le troisième temps servira à exprimer ce que l’Esprit-Saint murmure en nous, vers quoi il oriente nos pas, ce à quoi il nous invite : force à développer, charisme à découvrir comme personne et comme groupe.

Entre chacune des étapes, il y aura un temps de prière, d’écoute de la Parole de Dieu et un chant approprié.

Puis le cours de la vie reprendra avec dans nos cœurs le souvenir de ce que nous avons entendu, en nous demandant quel appel personnel nous fait le Seigneur.

Quatre autres rencontres sont à prévoir pour continuer la démarche.

Marie-Paule Laflamme, sscc.  Amos

« Pour nous, c’est Versailles » (France)

Hier matin j’étais invitée à l’inauguration de logements sociaux à Fontenay-le-Comte. J’y allais pour représenter la Congrégation mais aussi très curieuse de voir ce qu’était devenue le lieu de notre noviciat, il y a maintenant bon nombre d’années.

Cette maison, à la fois au cœur de Fontenay et retirée, à l’abri des regards, derrière la maison de retraite et le cabinet de radiologie, désaffectée depuis plusieurs années, a fait l’objet d’un bail à réhabilitation avec SOLIHA (Solidaires pour l’Habitat). Le bâtiment a été confié à SOLIHA à charge pour cette association de le rénover et d’en faire des logement sociaux. Faire du neuf avec de l’ancien, en centre ville, dans un périmètre protégé, pour y accueillir des gens modestes et vulnérables.

Le projet a rencontré l’assentiment de la ville de Fontenay-le-Comte, de la communauté de communes, soucieuses de rénover le centre ville et de la repeupler avec une population modeste en lui offrant les services de proximité de la ville.

Le résultat est là : six logements de tailles différentes, dont trois au rez-de-chaussée adaptés au handicap, et actuellement occupés par trois hommes et trois femmes. Dans le respect de l’architecture du secteur, conservant à l’extérieur du bâtiment son cachet d’origine. J’ai admiré toute la rénovation et en particulier celle de l’étage utilisant harmonieusement le grenier pour en faire une mezzanine.

Un exemple concret de réhabilitation en cœur de ville, où les partenaires sont fiers d’avoir prouvé leur capacité de mener à bien une telle réalisation. D’autres projets sont en cours, encouragés par celui-ci.

Pour cette inauguration les locataires (arrivés en novembre 2020) étaient présents et avaient préparé un verre de l’amitié pour continuer les échanges après les discours plus officiels. Tout surpris que ce lieu ait été habité par des religieuses en herbe, et avides de savoir comment c’était « avant » ils ne tarissaient pas de questions. Ici c’était la chapelle… là, la salle de cours… là, la cuisine… et chacun de s’en amuser.

Pour nous, sœurs des Sacrés-Cœurs, nous sommes heureuses d’avoir contribué à cette réalisation, permettant cet accueil de gens défavorisés, à proximité des services de la ville. Personnellement je suis heureuse de cette réalisation, heureuse de voir que ce lieu continue à vivre, à servir et à rendre heureux. Car ils sont heureux les locataires, ils étaient rayonnants et n’ont cessé de remercier tous les partenaires du projet. « Pour nous, c’est Versailles » a dit l’un d’eux.

Et ils ne veulent pas en rester là avec nous : « il faudra revenir prendre un café avec nous… et puis vous viendrez avec les autres sœurs ».

Sœur Emmanuelle
Fontenay-le-Comte

Le conseil de Congrégation : c’est parti ! (France)

C’est du 19 au 30 octobre 2021, que les soeurs responsables et invitées par le Conseil Général se retrouvent en Visio  Zoom  pour continuer de travailler ensemble dans la suite du précédent Conseil  de Congrégation qui avait eu lieu en avril 2021.

Toujours accompagnées par Sr Catherine Ryan, Servite de Marie, nous expérimentons le travail en petits groupes, nouveauté pour cette fois !

Merci de prier l’Esprit avec nous pour que ces rendez vous communs de travail portent des fruits !

Pour le conseil Général, Sr Anne V.

Croisière « La Louisiane », embarquement le 27 septembre 2021 (France)

C’est la proposition que notre communauté a faite aux étudiantes du Foyer La louisiane à la Roche sur Yon pour un temps d’intégration ludique en ce début d’année scolaire. Une bonne vingtaine de filles arrivent. Chacune s’applique à remplir « sa carte d’embarquement » (un moyen pour se faire connaitre). Des jeux par équipes vont permettre de faire intelligemment sa valise, de surmonter les difficultés de la navigation et celles d’un naufrage ! Joyeuse ambiance… Un réconfort gourmand est le bienvenu.

Pour confier cette année au « seul Maître du navire et des flots », un temps de recueillement et d’adoration est ensuite proposé aux jeunes à l’oratoire de notre communauté.

Nous pensons que cette soirée porte de bons fruits dans les relations au quotidien pour une belle traversée cette année.

La communauté des Soeurs de la Louisiane

Congrès mission (France)

J’ai eu la chance d’assister au congrès mission à la Rochelle. Quel bonheur de partager avec d’autres croyants ma foi en notre Seigneur ! Plusieurs villes de France et des milliers de baptisés ont vécu également la même expérience.

Le congrès mission, c’est des tables rondes, des ateliers sur des outils au service de l’évangélisation, pour les familles, entre amis, en société, en paroisse… dans la diversité des enracinements spirituels… tous animés par la même flamme. C’est accueillir ce que m’apporte l’autre dans sa foi et qui rejoint la mienne.

C’est aussi trouver la force de pouvoir aller vers ceux qui en sont éloignés. Aller en-dehors des murs de l’église partager la parole de l’Evangile, la parole que le Christ nous a envoyé. Par-delà les siècles, elle est toujours vivante et d’actualité.

Nous voyons des barrières là où il n’y en a pas. Ne pas croire que le voisin ne peut pas entendre ce que je peux lui transmettre de la part du Seigneur. Cela peut le laisser indifférent, mais aussi lui parler ou l’interpeller, la parole fera sont chemin dans son cœur et qui sait, peut-être le rejoindra. Nous ne pouvons pas décider de qui peut l’entendre, nous somme les messagers de notre Seigneur.

Evêques, prêtres nous ont accompagnés et ont partagé avec nous ce bonheur. Temps-forts de ce congrès : une prière pour nos prêtres afin que le Seigneur fortifie leur « oui » donné dans le sacerdoce, la bénédiction d’envoi de nos évêques pour fortifier nos engagement dans nos services de missionnaires au sein de notre Eglise et nous envoyer comme Jésus a envoyé ses disciples porter sa Parole.

« Jésus sauve »

Edith Bondu, associée

 

Les sœurs de la Nièvre m’avait donné envie d’y aller grâce à l’article rédigé sur notre site il y a quelques années. C’est ainsi que les 3 et 4 octobre dernier, avec une petite délégation paroissiale, j’ai participé au même rassemblement qu’Edith. Week-end intense, enrichissant, dynamisant ! C’est un laboratoire d’initiatives à découvrir, un temps de rencontre inter-diocèses, une possibilité d’échanger sur des thèmes d’actualité en ayant l’apport de spécialistes et l’écho de gens du terrain sur diverses problématiques.

J’ai pu entendre de riches réflexions autour de « L’écologie, terre de mission ? » ou bien sur « La mission auprès des catholiques non-pratiquants ». D’autres ont préféré des tables-rondes autour de foi et raison ou sur la construction d’une dynamique « famille/paroisse » efficace pour la mission.

Ce congrès propose des dizaines d’ateliers pour tous les états de vie : à chacun de choisir : mettre son travail au service de sa foi, annoncer en collège que Jésus Christ est Sauveur, peindre pour la mission, s’engager en politique, vivre la mission dans le monde rural ou sur la toile…

Mgr Gosselin nous a exhortés à « devenir ce que nous sommes, des enfants de Dieu », des baptisés, appelés à être missionnaires.

Ces trois jours ont permis d’ouvrir notre regard sur la manière de s’engager en cohérence avec notre foi pour répandre l’Evangile et peut-être de le transformer sur nos pratiques paroissiales pour des communautés plus vivantes. Ils ont joyeusement, fraternellement, stimulé l’ardeur missionnaire de chacun.

Merci pour les témoignages de foi, d’espérance et de charité entendus. Ton Esprit est vraiment à l’oeuvre ! Béni sois-Tu Seigneur !  « Soyons toutes des missionnaires ! »

Sr Isabelle Guyochet

Merci Marie-Edith ! (France)

Vitrail de la salle à manger

Ce lundi 4 octobre, la sonnerie des cloches de la Maison Mère nous appelle à nous rassembler à la chapelle : temps de louange  et d’Action de Grâces. Alors, résonnent ces paroles : « Tenons en éveil la mémoire du Seigneur ; Alléluia ! Bénissons-Le ! Oui, merci Seigneur pour ces quatre années vécues avec Marie-Edith comme responsable de la communauté.

Puis c’est le moment du partage autour de la table de la salle à manger ; toutes les soeurs sont réunies, toutes grâce aux personnes salariées qui accompagnent les plus fragiles d’entre nous. Moment de joie et de fraternité. C’est à l’heure du dessert que nous exprimons notre merci à Marie-Edith par un chant « fait maison » : « Aujourd’hui toutes unies, avec un coeur sincère, nous te disons grand MERCI. Quelques cadeaux expriment notre reconnaissance et chacune continue son chemin…

Chanson pour Sr Marie-Edith

Merci à toutes les personnes qui nous ont permis de vivre ce temps convivial et fraternel.

Et à toi, Marie-Edith, nous disons : « Que le Seigneur comble tes jours de bonheur ! »

Bon vent Marie-Edith

Sr Marie-Paule

Air « l’eau vive »

Chez nous depuis 4 années, tu conduis le navire.

Tu te donnes sans compter pour nous aider à vivre.

Marcher, foncer, malgré les difficultés

De tout ton coeur, tu cherches à donner du bonheur

.

Ah ! combien d’évènements dans notre Maison-Mère !

Parfois des déchirements, pourtant il faut le faire…

Mais dans la foi, tu nous entraines avec toi

Dans la gaité et dans la fraternité.

.

Aujourd’hui toutes unies avec un coeur sincère,

Nous te disons grand MERCI avec notre prière.

Que le Seigneur comble tes jours de bonheur.

Avec entrain, poursuivons notre chemin.

Un été rajeunissant… (Canada)

L’été a mis beaucoup de temps à pointer son joli nez… Après la fonte des neiges, la température froide s’est prolongée en retardant l’explosion de la verdure printanière. Les tulipes à peine écloses, se sont retrouvées dans la neige jusqu’au cou. La rhubarbe en feuille et les bleuets en fleurs ont gelé en mai. Il en a fallu de la patience pour atteindre le jour sans vent du nord où l’on pourrait aller profiter du soleil dans les balançoires extérieures.
L’arrivée de nos chères Sœurs étudiantes, Alexise Maevasoa et Bernadette Rakotondrafara, le 9 juin au matin, est venue apporter un chaud parfum de jeunesse pour notre petite communauté.
À peine installées, elles ont repris le travail sur zoom, car des sessions étaient à l’ordre du jour. On se voyait aux repas et de multiples questions se posaient afin de connaître mieux Madagascar, ses habitants, sa végétation, son économie et ses traditions, etc… Sans se lasser, nos Sœurs ont donné réponse à notre curiosité. Je n’ai pas tout retenu, mais j’ai apprécié savoir comment vivent les habitants de ce pays et les différences qui existent selon la région où ils habitent. Au moyen de vidéos, Alexise nous a fait voir les célébrations du 200ième anniversaire de Fondation, avec les diverses danses qui les ont accompagnées. Nous avons fait un bout de chemin en taxi-brousse… incroyable !!! Par chance, les paysages d’une rare beauté ont fait oublier l’état de la piste… Les lémuriens à la longue queue sont jolis à voir, chacun selon son espèce…
Puis il y a eu une période de congé et alors, on a pris du temps pour faire des travaux de couture. Alexise et moi avons adapté certains vêtements à sa taille, et à celle de Bernadette. J’ai pu admirer la rapidité de son travail et ses goûts pour les tons de bleu. C’était comblant de pouvoir rendre service en bonne compagnie.

Premier couvent de Senneterre, 1936

D’autre part, Sr Pauline Massé a organisé des sorties pour visiter la région et diverses attractions touristiques. Elles ont visité Senneterre pour voir notre ancien couvent. La présence de nos étudiantes aux temps de prière a permis d’entendre de doux chants en langue malgache, toujours harmonisés. Durant la veillée, le jeu de cartes a rassemblé ses adeptes jusqu’à l’heure du téléjournal. La salle était pleine de rires pour les gagnantes et le déboire des perdantes était visible…

À la fin d’août, Alexise est repartie sagement vers Montréal pour une dernière année de formation. Elle devait changer de résidence. Pendant ce temps, Bernadette se préparait à rejoindre le Congo pour sa nouvelle mission : visa, billets d’avion et d’autobus, vaccins, passeport vaccinal; les journées ont filé très vite. Après un bref séjour à Montréal pour récupérer ses effets personnels et faire ses adieux aux anciennes compagnes d’étude, elle s’est bien rendue à Brazzaville, puis à Kinkala ou trois novices l’attendaient.
Depuis leur départ, la maison est bien grande et les joyeux éclats de rire de Bernadette nous manquent. Seuls nous restent les heureux souvenirs de cet été rajeunissant. L’action de grâce monte dans nos cœurs, avec l’espoir de revoir Sœur Alexise au congé de Noël, et d’autres étudiantes le moment venu.

Sr Marie-Paule Laflamme, Amos

« Communiquer l’espérance » ! (France)

C’est ce thème qui avait été choisi pour la deuxième université des Communicants en Eglise les 22, 23 et 24 septembre à Lisieux sous la protection de Ste Thérèse !

Emmanuelle Bonnery, secrétaire de la Province France, Sr Emmanuelle Bertho conseillère provinciale de France et moi-même du Conseil général avons participé à cette rencontre avec 230 professionnels de la communication au service de l’Église. Nous avons décidé de participer comme responsables et techniciennes pour le site internet de la congrégation, lettre d’information mensuelle. Ce temps ensemble de formation nous permettra de poursuivre le travail commencé et de nous élargir à une équipe de soeurs et associés – relais internationaux dans nos différents pays….

Avec les trois dimensions qui parcouraient l’Université : recevoir, prier, se former, notre ‘délégation’ des soeurs des Sacrés Coeurs s’est enrichie par les rencontres diverses, avec deux jours d’ateliers, de plénières et d’offices vécus entre religieux et laïcs.

Avec le père Lombardi, invité d’honneur qui a partagé son expérience au Vatican comme communicant, nous sommes revenues avec des outils et des idées à poursuivre pour communiquer l’espérance et la joie de l’Evangile, au coeur de notre monde qui en a tant besoin !

Sr Anne Vion

Cérémonie de fin d’études (France)

Dans la maison du 27 rue Boileau à La Roche sur Yon, nous accueillons depuis deux ans des jeunes guinéens en études à l’école de production de l’ICAM à La Roche-sur-Yon. En un ou deux ans, ils apprennent le métier de monteur-assembleur en mécanique. Cette année, nous avons eu la joie de les accompagner lors de la cérémonie de fin d‘études où ils ont reçu leur diplôme. Quelle reconnaissance pour ces jeunes aux parcours difficiles ! Il y avait de la fierté et du bonheur dans leurs yeux, et le désir de partager cela avec les professeurs et les amis qui les ont soutenus tous ces mois.

Leur galère de papiers n’est pas terminée. Certains ont eu l’autorisation de rester sur le territoire pour un an avec le droit de travailler. D’autres sont en attente de réponse. Mais une chose est sûre, ils veulent vivre libres dans un pays en paix.

Pour les sœurs et les salariés de la rue Gouvion, cet accueil a ouvert nos horizons de manière incroyable. Ouverture à une autre culture, une autre manière de penser, de vivre les relations. Ils nous éveillent à la souffrance que traversent toutes les personnes migrantes, mais aussi à leur désir de vivre et leur espérance en Dieu. Oui, la vie est forte mais elle a besoin d’être accompagnée.

Ils découvrent qui nous sommes, des religieuses, cela n’existe pas dans leur religion. Mais un profond respect les habite, comme Lanzo qui nous demande la permission de pouvoir prier dans sa chambre à sa manière car il est musulman.

De part et d’autre, nous apprenons à nous connaitre. Connaître, c’est « naître avec ». Oui, ensemble, nous faisons route pour un monde plus humain, plus fraternel. « Le Royaume de Dieu est tout proche de vous. » (Lc 10,9)

Sr Nadia Brianceau

Un nouveau défi à la Maison Mère (France)

Le 21 septembre 2021, les sœurs de la Maison Mère ont accueilli Madame Thomas, assistante laïque de communauté. C’est la première fois qu’une dame va coordonner et animer la vie et la mission d’une communauté dans la congrégation. Quel changement ! Le Seigneur nous entraîne sur des chemins nouveaux. Nouveauté, mouvement, VIE.

Après un an de réflexion, nous entrons sur ce chemin avec confiance et espérance. Je suis émerveillée du chemin qu’ont fait les sœurs de la communauté. Après avoir partagé leurs peurs, leurs doutes, leurs questions, elles sont entrées avec foi, confiance et abandon dans cette aventure. Car c’est un vrai défi : tout est à construire, ensemble, les sœurs avec Madame Thomas et les salariés.

En ce jour de la Saint Matthieu, nous avons entendu fortement : « Suis-moi » (Mt 9,9). Cela nous donne l’audace de continuer de suivre le Christ sur cette route nouvelle qui s’ouvre à nous.

Sr Nadia Brianceau