Messes des veilleurs – Centre P. Monnereau (France)

Ces trois samedis de l’Avent, une trentaine de personnes arrivent à 7h30 à la chapelle du Centre Pierre Monnereau, à l’Epiardière, pour la messe des veilleurs présidée par notre curé Florent Murzeau.

Qui sont « ces veilleurs » ?

Ils arrivent de la paroisse Pierre Monnereau. Ils devancent l’aurore et bravent l’air piquant des derniers matins de l’automne. Chacun reçoit un lumignon allumé et prend place dans la chapelle restée dans la pénombre.

« Ces veilleurs », ce sont des personnes que nous croisons de temps en temps au centre ou dans la rue… d’autres que nous n’avions jamais vus. Ne serait-ce pas, celles et ceux qui tout au long de l’Avent ont entendu et ruminé la Parole de Dieu au cours de la liturgie : « Heureux ceux qui attendent le Seigneur » Ps 146. L’homélie conforte le désir, l’attente, l’espérance du Sauveur annoncé. Il est déjà là… il nous faut renouveler notre confiance en sa présence.

Avant de reprendre le chemin du retour et mettre en œuvre l’eucharistie que nous venons de vivre, un petit-déjeuner attend ceux qui le désirent et veulent prolonger ce moment de grâce par une rencontre fraternelle, conviviale, comme un avant-goût de la fête de Noël.

Les Sœurs du Centre Pierre Monnereau

Chapelle de Bourgenay : les travaux ont commencé !!! (France)

Cela fait à peu près deux mois que les travaux de la Chapelle Notre Dame de l’Espérance à Bourgenay-Talmont St Hilaire ont débuté.

Les échafaudages sont les hôtes principaux de cette chapelle.

Les statues et le chemin de croix ont été très précieusement mis en sécurité.

Le gros travail de décapage des murs et préparation principale est une phase terminée.

En décembre, les ouvriers ont commencé la technique de l’enduit à pierre vue.

 » À base de chaux et de sable, cet enduit est projeté puis étalé sur toute la surface du mur puis brossé, mais sans creuser les joints. Dans les deux cas, il imperméabilise les murs en pierre tout en les laissant respirer, les protégeant de la condensation et limitant les problèmes liés à l’humidité, comme les moisissures, les champignons et les mousses. »

Vous pouvez déjà voir la tête visible de ces pierres sur quelques photos prises le 15 décembre 2021.

Quand les murs seront moins humides, les peintures pourront se faire. Les piliers retrouveront aussi leur naturel. La crypte retrouvera elle aussi sa splendeur par la suite.

Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours adresser à la Congrégation un don pour nous aider à financer ces travaux qui permettront de continuer à ouvrir notre chapelle.

Sans pouvoir vous adresser de reçu fiscal, nous vous remercions de votre généreuse participation que vous pourrez adresser à :

Soeurs des Sacrés Coeurs – 1, rue Gouvion à la Roche sur Yon ou bien sur le site de Bourgenay, auprès de nos soeurs.

Pour la Congrégation, Sr Anne VION

Ma joie d’être avec les jeunes (Madagascar)

Je viens par ce mot partager les fruits reçus lors du Conseil National de l’Aumônerie Catholique Universitaire de Madagascar (CONA) qui a eu lieu à Antananarivo du 25 au 29 Novembre 2021. Depuis une année, j’effectue la pastorale à L’ACUF (Aumônerie Catholique Universitaire de Fianarantsoa). Avec l’Aumônier de L’ACUF, Père Urbain, un prêtre Jésuite, nous essayons d’aider les jeunes étudiants, les accompagner dans leur vie de foi. J’ai eu la chance en effet de participer pour la première fois au Conseil National (CONA) organisé par l’Aumônier national et son équipe. Durant cinq jours, nous avons réfléchi sur deux thèmes à savoir : – qu’elle est la responsabilité des jeunes dans l’Église et dans la société, ainsi que Entreprenariat, Leadership Chrétien.

Deux thèmes très riches ayant pour but de :

–          Former les jeunes à approfondir sans cesse leur foi pour devenir des croyants engagés dans la vie, selon les exigences de leur baptême et à oser témoigner de leur foi dans le monde universitaire,

–          Soutenir ces jeunes dans leurs besoins humains et religieux,

–          Constituer une communauté chrétienne au sein de l’université et instituts supérieurs,

–           Aider les étudiants à promouvoir les sens des responsabilités aussi bien dans le milieu estudiantin que dans l’Église et la société,

–          Constituer un foyer de culture dans un esprit de solidarité et de fraternité universelles ; construites au sein de la population universitaire et ainsi, participer activement au développement intégral de la nation.

Comme centre d’intérêt nous avons vécu :  des activités sportives, des animations culturelles, des émissions radio le soir que présentait chaque équipe, des activités spirituelles et liturgiques, animation environnementale, travail en groupe et bien sûr nous avons aussi réfléchi sur le fonctionnement des ACU de chaque province. Un temps si riche en partage et de découverte.

 Ma joie est si grande car ce que je vis avec ces jeunes, me permet de demeurer jeune dans le cœur, toujours prête à avancer, à découvrir. Les jeunes ont besoin d’être aidés et accompagnés. Je reste marquée par cet énorme travail qu’effectue l’ACUM, marquée aussi par le dynamisme des jeunes et leur foi.

Sr Charlène D’Avila, en mission à Fianarantsoa

Sous le regard de Marie (France)

Un après midi sous le regard de Marie grâce aux bénévoles de l’Hospitalité Vendéenne du doyenné de Montaigu venus rencontrer les soeurs de la Maison Mère.

Les soeurs de la Maison Mère sont parties en pèlerinage à Lourdes le temps d’un après midi fraternel et convivial. L’après midi a été rythmé par de beaux échanges et témoignages entre les soeurs et les hospitaliers dans un climat de joie, à partir d’un court film sur Lourdes et d’un aperçu de la comédie musicale « Je m’appelle Bernadette » sur l’histoire de Bernadette Soubirous, jeune bergère de Lourdes racontée pour la première fois dans une comédie musicale. L’après midi s’est terminé autour d’un gouter bien apprécié tous ensemble .

Merci à l’Hospitalité Vendéenne pour ce beau service d’église.

Une expo d’Icônes écrites sur verre (France)

Patrick Leroy commente l’expo à l’oreille de
Sr Anne-Marie Doré (106 ans) qui entend
mais ne peut voir qu’avec son cœur.

Du 7 au 10 décembre 2021, Patrick  Leroy, de Maché, iconographe passionné et passionnant, a présenté de magnifiques icônes roumaines, écrites sur verre, à des enfants de 3 à 10 ans (élèves de l’école St Louis de Mormaison) et des sœurs de 80 à … 106 ans. Tous les yeux ont brillé, toutes les oreilles ont écouté et tous les cœurs ont été touchés.

Un peu de technique

Avec peintures et pinceaux, la réalisation d’une icône se fait à l’envers de l’œuvre finale. Imaginons les difficultés ! … Travail possible pourtant, mais grand consommateur de temps et de … patience.

Des enfants séduits par les explications du maître

Du sens 

Toute icône, sur verre ou sur bois, est écrite (et non peinte) par une main sûre, elle-même inspirée par un cœur nourri de contemplation.

On chemine alors de la sensation au sens.

“La matière est spirituelle”.

Rencontre associés et soeurs aînées (France)

Rencontre du groupe de vie « La Croix Caron » (Associés)  avec la communauté des Soeurs aînées des Brouzils

La Communauté des Sœurs des Brouzils avait émis le désir de faire connaissance avec un groupe de Laïcs Associés.

En réponse à la lettre de Sr Martine du 12 Août 2019 qui nous encourageait à vivre des liens avec les Sœurs, nous avons répondu favorablement à la demande des Sœurs par l’intermédiaire des responsables.

Cette rencontre a eu lieu le 17 Novembre en après midi avec une partie du groupe de vie «  la Croix Caron «  . Celles qui n’ont pas pu s’associer le regrettaient sincèrement (Marie-Laurence et Marie –Hélène).

Béatrice a présenté une vue d’ ensemble des Laïcs Associés de France, leur organisation, les modalités de relations avec la Congrégation. Chacune (Thérèse, Sr Paulette, Monique, Béatrice) a exprimé son vécu  d’engagement tant au point de vue personnel que dans le groupe de vie ou la Communauté de proximité.

Les Sœurs présentes ont pu réagir et poser bien des questions. Un bel échange s’est établi.

Les Sœurs sont vivement demandeuses d’accueillir d’autres groupes pour, par exemple : des pique niques, des rencontres.

Notre visite s’est terminée par un goûter convivial et des échanges interpersonnels précieux.

Le Groupe de Vie : La Croix Caron –

Nouvelles de Madagascar : novembre 2021

La Covid 19 commence à faire ses dégâts dans la partie sud et dans les haut-plateaux de Madagascar. 33 cas ont été vus à Morondava, il y a deux semaines.

Tout est sec. Les gens arrosent les tubercules. Normalement, au mois de novembre, tout est vert.

L’Etat encourage les gens à faire le vaccin. La peur et la rumeur règnent encore dans la campagne. Heureusement, en ville, les centres de vaccination sont saturés. Ici à Majunga, les élèves des écoles catholiques portent déjà des masques et pratiquent les gestes barrières.

Les paysans, ici, ne prennent pas de temps pour s’occuper de leur santé. La pluie tarde à venir.  Les gens mettent beaucoup de temps pour chercher de l’eau.  A Antsirabe, il y en a qui utilise la moto pompe pour arroser les semis de riz !!!  Voilà le changement climatique.

Nouvelles de Madagascar

La messe du 1er novembre, devant le tombeau des Sœurs.

Nous nous sommes encore réunis, sœurs, associés, familles des sœurs défuntes, le premier novembre dernier. La messe a été célébrée par le Père Jaovory, un prêtre jésuite qui travaille à la paroisse d’Amborovy. Il est Directeur de l’école et en même temps prédicateur de retraite.

Son homélie a été centrée sur la continuation de la vie après la mort. Nous sommes le relais, le pilier de la congrégation. Il a parlé surtout aux jeunes qui veulent continuer les œuvres de nos ainés…

Dès le matin, les familles étaient nombreuses pour se recueillir devant le tombeau de leurs proches.

Un petit signe de Sherbrooke (Canada)

Eloignée de la France, depuis bientôt un mois, je viens vous partager quelques nouvelles de ma nouvelle vie au Centre Intercommunautaire les 4 Saisons à Sherbrooke, au Canada. Je n’aurais jamais imaginé venir passer quelques mois au Canada et me voilà arrivée dans ce centre fondé par les sœurs de la Salle de Vihiers il y a plus de 40 ans, devenu, au fil du temps, centre de ressourcement pour religieux et religieuses.

Le voyage fut un peu éprouvant et l’arrivée à Montréal, de nuit, une expérience particulière. Mais après bien des émotions, je suis arrivée au Centre où j’ai reçu un très bel accueil tant du côté de l’équipe pédagogique que du côté des sœurs résidentes.

Le centre peut accueillir 47 personnes, mais suite à la pandémie, ses effectifs ont beaucoup diminué et nous sommes actuellement 16 religieuses de 10 congrégations différentes, les sœurs canadiennes étant majoritaires. Cette diversité enrichit nos échanges.

Le rythme de la journée est aussi un dépaysement :

6 h 30, possibilité de prendre le « déjeuner » (le self est ouvert jusqu’à 8 h 30),

12 h : c’est le « dîner » (heure du déjeuner en France).

17 h : fin de la journée pour les canadiens. Ici au centre, c’est l’heure du « souper » suivi d’une longue veillée.

Ce qui me change le plus, ce sont les repas : en une demi-heure il faut se servir, manger, laver et ranger son « cabaret » (plateau), et manger sans pain !…

L’environnement très calme est propice à la méditation, entouré d’une forêt de conifères, de petits plans d’eau, il se prépare à recevoir la neige prochainement… et déjà les décorations, la préparation de la crèche annoncent Noël.

Notre journée de travail se déroule de 9 h-15 à 16 h… et alterne expérience de groupe et réflexion personnelle. Chaque intervenant développe son sujet sous plusieurs angles : contenu théorique s’appuyant sur les Écritures Saintes, notions de psychologie, d’anthropologie, mise en pratique avec questionnement et exercices. Les évaluations se font avec un accompagnateur.

L’un des objectifs de la formation est de devenir de plus en plus soi-même, descendre au plus profond de soi pour rencontrer Dieu et les autres.

La bonne ambiance, l’entraide entre nous, facilite mon intégration… je me sens heureuse d’être ici et bien décidée à vivre ce temps de ressourcement pleinement, avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude.

Je vais bien et vous espère tous et toutes en pleine forme.

Soyez assurés de mon bon souvenir, de ma prière fraternelle et de mille pensées affectueuses…

Sœur Marie-Édith Billeau