Opération « Toutes pompes dehors » (France)

Opération « Toutes pompes dehors » pour les soeurs de la maison mère.

Les soeurs ont organisé une grand braderie de printemps en faveur des enfants malades, au profit de l’Association Onco Plein Air (AOPA). Elles ont procédé au tri de chaussures qui pouvaient être usagées mais portables, en l’état, sans déchirures, sans tâches, nouées par paire par leurs lacets pour donner à cette association. Cette opération qui a lieu tous les ans en mars permet de dégager des fonds pour financer une semaine de vacances à des jeunes malades. Merci aux soeurs !

Sandrine Thomas, assistante de communauté 

Mardi gras à la Maison mère (France)

1er mars 2022, Mardi gras ! Quelques membres du personnel et Mme Thomas nous avaient toutes et tous invités (sœurs et résidents de l’Issoire), à un après-midi festif dont le programme consistait en un défilé de têtes chapeautées. Incroyable, mais vrai, tout le monde, ou presque, a occupé la salle Horizon. Une par une, les sœurs ont défilé sous les applaudissements. mais, très vite, le solo  s’est transformé en duo. À deux, on est plus fort. C’est que … on ne s’improvise pas mannequin … d’autant  plus qu’après avoir traversé la salle, il fallait poser dans un encadrement aux couleurs de la fête. Être encadré avant la photo, faut l’faire ! Belle occasion de constater la variété des chapeaux, signe d’une imagination fertile et d’une bonne volonté.

Défilé de mannequins, disions-nous ? Oui, mais avec des différences notoires : l’âge, la marche plus ou moins assurée, l’habillement, les décorations, la joie, la bonne humeur, la spontanéité … et le tout sans paillettes !

Un goûter de circonstance avec des gaufres faites maison termina la soirée. Bref, un moment à la fois de petite folie et de fraternité avant le Carême.                                                                                                                                             Sr M. Griffon

Bernadette Soubirous est venue jusqu’à nous (France)

Les pèlerinages vendéens à Lourdes ont 150 ans cette année. Pour marquer ce bel anniversaire, le Service des Pèlerinages en a organisé un « spécial » : la vénération des reliques de Bernadette en divers lieux de prière en Vendée, dont Mormaison, à la Maison mère et au Centre spirituel Pierre Monnereau. Le mardi 22 février, jour anniversaire de la deuxième apparition de Marie à Bernadette, une célébration s’est déroulée dans le recueillement dans la chapelle de notre communauté où toutes les sœurs étaient présentes. Un moment de communion et d’action de grâce commenté ensuite par une sœur : « Il va y avoir des grâces pour la Maison mère ».
Cet événement a suscité un prolongement : l’affichage dans le cloître d’un condensé des 18 apparitions à Bernadette et une réflexion sur le culte des reliques. Cette dévotion, qui remonte au début de l’ère chrétienne, n’a jamais cessé d’être pratiquée et elle n’est pas l’apanage de la seule religion chrétienne, loin s’en faut. Pour nous, chrétiens, c’est un acte de foi (et non de la superstition comme beaucoup le prétendent) mais cela demande d’en bien saisir le SENS. Qui, mieux que Benoît XVI peut, en quelques mots, nous le donner ?

« Les reliques – dit le Pape – nous conduisent à Dieu même, en effet, c’est Lui qui, par la force de sa grâce, donne à des êtres fragiles le courage d’être ses témoins. En nous invitant à vénérer les restes mortels des saints, l’Église n’oublie pas qu’il s’agit, certes, de pauvres ossements humains, mais ces ossements [ou objets] ont appartenu à des personnes imprégnées par la puissance transcendante de Dieu. Les reliques des saints sont des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde, manifestant le règne de Dieu qui est au-dedans de nous. Avec nous et pour nous, elles crient : « Maranatha » : Viens, Seigneur Jésus ! » (Benoît XVI le 18 août 2005 à Cologne)

Certes, la vénération des reliques des saints n’est pas une obligation, mais elle n’est pas non plus un rite superflu, dépassé ou obscur. C’est une dévotion qui rend grâce à Dieu pour tous ses dons et qui honore « nos grandes sœurs et nos grands frères » bien vivants dans le Royaume de Dieu, là où « l’Amour est au pouvoir », comme le disait si bien, au caté, un petit garçon déjà … bon théologien.

Sr M. Griffon

La résidence ISSOIRE (France)

A quelques mètres de la Maison Mère des soeurs à Mormaison (Montréverd-Vendée) se trouve la résidence autonomie ISSOIRE. Celle-ci tient son nom de la rivière toute proche.
Les résidents peuvent participer aux offices avec les soeurs et accéder à la chapelle s’ils le souhaitent. Laissons-les vous présenter la maison en 2 minutes !

Pour toute demande d’information supplémentaire, contactez les maitresses de maison à residence-issoire@orange.fr ou au 02 51 43 14 71

Résidence Autonomie L’Issoire – Maison Esther Blé (mormaison-brouzils.com)

A Bourgenay , la chapelle s’embellit et on découvre ses trésors dépoussiérés…(France)

Les travaux avancent bien et les échafaudages ont libéré l’espace permettant de vous faire découvrir le beau travail de pierres nues et les peintures au-dessus.

La restauration de cet édifice si chéri par les locaux et les touristes, permet de découvrir l’attachement de Mademoiselle de Beaumont et de sa famille pour prier Notre Dame de l’Espérance pour Rome et la France. Ainsi cette inscription sur la cloche est la même qu’au pied de la statue de Notre Dame qui veille sur la chapelle.

Enfin, ce temps de travaux permet le ‘dépoussiérage ‘ patient et minutieux pour le fameux chemin de croix offert par Pie IX au Marquis de Beaumont pour la chapelle. Travail qui permet de redonner son éclat :

Station avant travaux

station après travaux

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Bientôt les statues retrouveront leur place dans ce beau lieu de prière que vous aimerez retrouver ! Voyez un détail de la statue de Ste Anne avec Marie :

Sr Anne VION

Nouvelles de Fianarantsoa après le passage du cyclone Batsirai (Madagascar)

Le cyclone a laissé beaucoup de traces ici autour de Fianarantsoa.

Nous n’avons pas eu trop de dégâts en communauté même si deux panneaux solaires se sont envolés sur trois. C’est autour de la communauté que nous voyons les dégâts : maisons éventrées ou écroulées, car dans cette région, les murs sont constitués de briques en terre non cuites. Avec les vents très violents, certains villages sont détruits sur la côte Est à l’endroit où le cyclone est entré… Ainsi plus d’une centaine de morts… Souvent les gens ont leur maison qui s’est écroulée sur eux. Surtout des milliers de déplacés.

Le passage du cyclone a été terrible et les gens étaient déjà une situation difficile avec beaucoup de pauvreté : des rizières sont perdues…

À Fianarantsoa, l’école a recommencé le jeudi 10 février. Nos sœurs ont accueilli temporairement des étudiantes qui avaient perdu leurs maisons.

Au Centre de soins, les gens recommencent à venir et ont vécu beaucoup de stress ; ils ont besoin d’être écoutés. Actuellement, la route étant coupée, le problème est l’approvisionnement des médicaments.

Ainsi, il y a vraiment des zones où le cyclone a ravagé beaucoup d’endroits. « Merci aux sœurs qui nous portent : ça nous réconforte. Merci de vos prières surtout pour les gens très éprouvés par cette catastrophe naturelle. », termine Sœur Charlène , présente à Fianarantsoa.

Célébrer dimanche autrement – France

Nous arrivions quasiment au terme de notre session. Trois jours sur l’écologie en réponse à une demande du Chapitre de Congrégation « d’organiser des journées sur Laudato Si« . Cette première rencontre était à l’attention de sœurs de la Congrégation et de nos collaborateurs les plus proches.

Pas de prêtre dans notre groupe, donc pas de messe en ce dimanche. Mais nous avons pris un temps de célébration de la Parole. Soigneusement préparé par les organisatrices ce temps reprenait, dans sa première partie, la structure de la liturgie de la messe : accueil, rite pénitentiel, gloire à Dieu, lectures bibliques. Nous avons chanté, prié, écouté, médité et partagé la parole de Dieu que la liturgie nous proposait ce dimanche. Proclamé notre foi et prié aux intentions de l’Église et du monde. Rien de bien nouveau jusqu’à présent.

Après la prière universelle le temps d’offertoire a pris les mots de notre prière de Congrégation dite toutes ensemble. Prière d’offrande du Christ à son Père et de nous-mêmes au Père, par le Christ, avec Lui et en Lui.

Le Notre Père prié ensemble, lentement, fraternellement, a ouvert tout naturellement une méditation sur le pain et une prière d’action de grâce rédigée par l’une de nous.

Ce pain que Dieu nous donne chaque jour…  cette belle miche de pain doré, apportée dans l’assemblée, avec toute sa symbolique. De quel pain ai-je besoin, aujourd’hui ? de quel pain vais-je me nourrir ? ce pain qui se partage… Nous étions conviées à continuer à vivre la fraternité en le partageant au cours du repas qui a suivi.

Nous avons eu une belle célébration, priante, fraternelle. Avec la liberté de l’organiser en harmonie avec ce que nous avions vécu ces trois jours, y intégrant la richesse des découvertes et des partages, les questionnements apportés, libérées des contraintes de la liturgie de la messe pour oser innover, adapter. Ni meilleure qu’une célébration eucharistique, ni au rabais, tout simplement autre.

Clin d’œil à tous les frileux réticents à mettre en place de telles célébrations. Audace d’une communauté religieuse d’oser une célébration de la Parole un dimanche. Chemin possible pour nos grandes communautés religieuses sans aumônier, pour nos communautés paroissiales en manque de prêtres.

Sœur Emmanuelle

Hommage à la Vie Consacrée (Canada)

À l’occasion de la fête de la Présentation du Seigneur au temple, les Consacrées du diocèse d’Amos, à l’invitation de Mgr Gilles Lemay, se sont rassemblées sur Zoom au cours de l’après-midi du 2 février, pour échanger des nouvelles et réciter la prière de Vêpres.

Tout avait commencé par une neuvaine préparatoire, que les adeptes d’Internet ont pu suivre dans les jours précédents.  Des prêtres, diacres et consacrées ont animé cette préparation en commentant un passage de l’Évangile du jour, accompagné d’une prière et du Cantique de Siméon.

À l’heure fixée notre communauté était réunie autour de l’écran, faute d’une rencontre en « présentiel » avec les autres consacrées, religieuses ou laïques.

Une fois la communication établie, Mgr Lemay a accueilli chaleureusement les participantes et partagé l’ordre du jour.  Dans un climat d’amitié, chacune a exprimé son vécu des derniers mois : santé, engagements pastoraux, participation à certaines activités proposées par le diocèse, (partage de la Parole, préparation aux sacrements, cellules d’évangélisation, groupes Alpha, écoute téléphonique, etc.) Plusieurs ont souligné les déboires causés par la pandémie et les mesures sanitaires imposées.  Sœur Gaby a été notre porte-parole à ce moment précis et mentionné que nous avions évité la Covid-19, eu le bonheur de participer à l’Eucharistie 6 jours par semaine et accueilli nos sœurs étudiantes Malgaches Alexise et Bernadette durant l’été. Cette dernière est partie en mission au Congo comme maîtresse des Novices. Durant le congé des Fêtes, Alexise et Marie-Édith, (française) sont venues prendre un repos bien mérité.

Nous avons appris que Sœur Rita Pelletier, fille de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, prendra sa retraite dans deux mois et quittera Senneterre où elle se dévoue depuis plus de vingt ans.  Belle occasion de la remercier et lui souhaiter une heureuse retraite.

D’autres participantes ont raconté avoir suivi à l’écran la cérémonie d’adieu de la famille de l’Abbé Raymond Martel, lors du décès de son cher papa. Ce fut l’occasion d’offrir des condoléances.

Avant la prière, Mgr Lemay nous a préparé le cœur par la lecture d’un document du Pape François, en hommage à la vie consacrée.

Nous avons ensuite prié l’hymne et les psaumes de la fête dans un climat de recueillement.  La prière d’intercession s’est allongée d’intentions adaptées à nos besoins, principalement l’éveil de nouvelles vocations sacerdotales et religieuses.

La rencontre virtuelle s’est terminée vers 16 heures. Nous avons ensuite vécu la Célébration Eucharistique du jour, présidée par l’abbé Andrès Calderon Martinez.

  « Lumière du Christ, Lumière née de la Lumière nous te glorifions »

Marie-Paule Laflamme, sscc.  Amos.

A la communauté d’Androva (Madagascar)

La communauté d’Androva est formée des sœurs qui travaillent dans le milieu social à Madagascar. Comme elle se situe tout près de l’Hôpital, des malades viennent côtoyer les sœurs. Sœur Francia s’occupe de ces malades qui n’ont pas de moyens pour se soigner. Il y en a qui ont besoin d’opération chirurgicale, d’autres ont besoin d’argent pour acheter des  médicaments, d’autres encore ont besoin d’être visités ou de recevoir la communion. Des Associés de la Congrégation l’aident à distribuer du lait. Certains reçoivent aussi la Communion.

Sœur Nizla, en plus de ses études en médecine, s’occupe des jeunes en difficultés pour payer leurs études. Avec Sœur Ravaka, elles travaillent avec une association qui paie les frais de scolarité de ces étudiants en médecine ou en paramédical.

Sœur Zita  est assistante sociale. Elle est tout le temps avec les jeunes en liberté surveillée. Elle aide ces jeunes à réapprendre à vivre, à prendre en main leur vie, à aider leurs familles à accepter leurs enfants pour qu’ils ne recommencent plus la prison. Cela fait deux ans qu’ils viennent à l’école Notre-Dame, au début de l’année pour apprendre, pour  continuer leurs études qui étaient suspendues lors de leurs peines en prison. Zita travaille avec une association qui accueille des jeunes en  bénévolat. Ils donnent des cours à ces jeunes délinquants. Ils cherchent des moyens pour les sortir de la délinquance et leur redonner une nouvelle vie. Souvent, ils jouent, ils prient, ils font de la détente, organisent des sorties avec eux à Notre-Dame, à la plage, au parc naturel d’Ankarafantsika ou ailleurs. Chaque communauté a sa spécificité. Chacune est unique mais interdépendante.

Voilà un exemple  de nos missions à Madagascar. Ici (photo) : les jeunes en liberté surveillée prient avec la communauté des sœurs Ainées dans leur chapelle à Amborovy :

  Sœur Carole, Madagascar 

Un visiteur du soir à la Maison mère – France

Le repas de midi s’achève ce vendredi 14 janvier. Madame Thomas nous informe alors que, le soir même, nous aurions un convive de plus à notre table. La voix de notre assistante de communauté témoigne déjà de l’importance du personnage. Bonne nouvelle, il s’agit de Mgr Jacolin, dont la visite inattendue était aussi … attendue. Sœur Marie-Jeanne Sauvêtre, responsable de la Maison mère, sera également présente.

Notre Évêque arrive donc pour le dîner, à l’issue duquel il prend la parole pendant un petit quart d’heure. Un temps bien serré pour un tour d’horizon sur quelques réalités de notre diocèse : diminution du nombre de prêtres et des communautés religieuses, groupes de jeunes – filles et garçons – engagés dans une réflexion sur leur propre avenir vocationnel, séminaristes au nombre de quinze, organisation des paroisses … Et réponse à notre interrogation : « Quand aurons-nous un aumônier ? » « La question est à l’étude », répond Mgr Jacolain.

Brève rencontre certes, mais belle occasion de renforcer notre sentiment d’appartenance à ce diocèse que nous aimons. Un encouragement aussi à vivre dans l’humilité et la confiance, à prier comme nous l’a fortement demandé l’Évêque.

La soirée se prolonge pour Mgr Jacolin au Centre spirituel Pierre Monnereau avec les paroissiens du doyenné de Montaigu, invités à une réflexion sur la question ultrasensible des abus dans l’Église.

Sr Marie G