La Salle de Thérapie Apprentissage de Castillo (République Dominicaine)

La salle de thérapie est le fruit d’une recherche de notre groupe de sœurs des Sacrés Cœurs, avec un groupe de personnes de Castillo. La recherche portait sur notre présence à Castillo, comment ouvrir la maison à la population de Castillo, pour quels services particuliers ? Le besoin le plus grand exprimé par les personnes présentes a été : les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage et qui sont en même temps les plus pauvres, avec des parents séparés, confiés à une tante, aux grands parents, à un tuteur… (dans le groupe étaient présentes 2 directrices d’école). Cette demande rejoignait notre charisme et correspondait à l’option professionnelle de Sr Eurelice (Fresa) qui terminait sa licence en Psychologie éducative. La réflexion a continué et de cette recherche commune est née la Salle de Thérapie. Dans le passé, Sr Marie Hélène Leroux, enseignante, avait accueilli et aidé des enfants pour du soutien scolaire. Enfants et enseignants en gardaient un excellent souvenir. 2 de ces enfants sont devenus professionnels. La Salle de thérapie ouvrait d’autres horizons.

Son objectif général : Offrir un accompagnement personnalisé à des enfants pauvres qui présentent des difficultés particulières dans leur processus d’apprentissage. Ces enfants sont envoyés par 2 écoles primaires de Castillo et quelques écoles des alentours.

Ses objectifs spécifiques :

  • Offrir aux enfants un espace qui permette de travailler leurs besoins spécifiques, de manière individuelle et ludique.
  • Responsabiliser les familles pour qu’elles s’intègrent de manière systématique à ce processus de thérapie-apprentissage.

Actuellement, comme avant la pandémie, la Salle de thérapie accueille 50 enfants : 2 groupes de 25 qui viennent chacun 2 après-midis par semaine. C’est un grand nombre étant donné les locaux : une salle de réunion de la communauté des sœurs et une galerie.

Actuellement, la responsable du projet est Sr Gisela, enseignante de profession, qui réside à Castillo. Elle est accompagnée par une psychologue qui vient bénévolement les 4 après-midis par semaine et quelques autres volontaires dont une associée, fidèle depuis le début, des jeunes étudiantes en psychologie. La psychologue actuelle était venue comme stagiaire, alors qu’elle était étudiante, elle a été conquise par le projet, la manière d’accueillir et de travailler avec les enfants.  Sr Fresa accompagne et soutient de loin le projet, grâce à des rencontres régulières avec l’équipe ; elle vit maintenant à Santiago.

Une bonne nouvelle : la Salle de Thérapie est sur la liste des projets à approuver par l’Ambassade du Japon qui a répondu positivement à une demande de construction de locaux pour assurer un meilleur service des bénéficiaires de la Salle de Thérapie. La pandémie a retardé bien des décisions !

Une autre demande concerne le ministère de l’éducation. Des démarches sont en cours pour que la Salle de thérapie soit reconnue et que certaines personnes qui y travaillent aient un salaire ! pour que la psychologue soit nommée officiellement.

A différentes reprises, la Salle de thérapie a bénéficié de l’aide d’Horizons Nouveaux, en particulier pour l’achat de matériel divers : jeux, crayons, peinture, cahiers… Dernièrement cette organisation a collaboré aux études de Sr Fresa qui prépare sa maîtrise. L’union fait la force.

Srs Marie Paule Leboeuf et Gisela Burgos Veras (RD)

Bol de Riz au lycée St François d’Assise – La Roche sur Yon (France)

Un bol de riz a eu lieu vendredi 1er avril au Lycée Saint François d’Assise (ex Saint Joseph à La Roche sur Yon). L’équipe pastorale avait choisi trois associations bénéficiaires pour cette année : Horizons Nouveaux, la Diaconie et MYLAA dont la présidente est une ancienne élève du lycée. Elle a pu se déplacer de Paris pour présenter leur projet d’achat de graines et de plants d’Artemisia qui seront acheminés vers le Sénégal pour soigner le paludisme. Les projets d’Horizons Nouveaux ont également été présentés ainsi que La Diaconie de la paroisse St Paul qui permet aux personnes dans le besoin de recevoir un repas chaud servi le dimanche midi.

A l’issue de cet échange dans les classes, les élèves ont pu s’inscrire au bol de riz et ils ont été très nombreux ! Les 1156 participants au bol de riz ont pu expérimenter qu’un repas frugal permet de soutenir des projets humanitaires. Grâce aussi à Restoria, la société de restauration du lycée qui a cuisiné 90 kg de riz et qui s’est associée en versant un don généreux le lycée a récolté la somme de 2959 euros, c’est un record. Le directeur M. Potier a remis un chèque de 986 euros à chaque association. Sœur Marie-Esther et sœur Anne-Lise ont eu la joie de recevoir le chèque destiné à Horizons Nouveaux devant de nombreux jeunes disposés dans l’agora, au cœur du lycée, dans une ambiance chaleureuse.

Sr Anne-Lise Jamin

Au service des sœurs ainées de la maison mère. (France)

C’est avec plaisir que j’ai répondu à la demande de Soeur Georgette pour venir aider à « l’accueil » à la Maison Mère à Mormaison.

C’était le jour de la sépulture de Soeur Solange Loizeau. J’ai accueilli cela comme un petit « clin d’oeil » de sa part… Elle, qui nous a accompagnés durant notre formation de « laïcs associés ».

C’est une joie partagée de se retrouver le mercredi avec les Soeurs, Sandrine et les employés de la maison…

J’ai été touchée par l’accueil des Soeurs à travers leur sourire, leur bienveillance, leur dynamisme …

Elles se soutiennent, s’accompagnent mutuellement …

Chacune a sa place unique et participe à la vie de la communauté en fonction de sa santé, ses dons …

Echanges simples et chaleureux. Moments forts de fraternité vécus au fil de la journée, au moment du déjeuner, des visites ou des promenades dans le parc …

Un service qui me permet de donner une autre « couleur » à mon engagement de « laïque associée », maintenant que je suis à la retraite …

Riche expérience où la vie circule ; où nous nous apportons mutuellement les uns aux autres

Marie-Hélène, associée

En discutant avec Sandrine, assistante de communauté de la maison mère, sur l’accueil téléphonique et physique, je me suis proposée de venir aider au standard. La réorganisation du planning du standard et l’absence pour congés de sr Elia reposait sur les sœurs. Afin de les soulager, j’ai proposé avec plaisir mes services.

Le jeudi, je viens à la maison mère aider pour le standard. « transmettre, recevoir, aider, accueillir. »

Il y a aussi le temps du repas, un sourire, un petit mot échangé. Le temps d’une balade dans le parc pour prendre l’air, ou rendre visite à une sœur dans sa chambre si le temps ne permet pas la sortie. C’est un moment de rire, de bonheur. Près du standard, j’ai installé un coin « causette » un fauteuil ou les sœurs peuvent venir discuter. Pour moi, le jeudi c’est la journée du partage. Je reçois beaucoup plus que je donne. Merci à vous les sœurs et à toutes les personnes qui travaillent à la maison mère de m’accueillir.

Edith Bondu, associée.

Merci à Marie Hélène et Edith pour ce service auprès des sœurs mais aussi auprès de tous.

Sandrine thomas, assistante de communauté de la maison mère

Le Nouvel an malagasy

Photo lors de la célébration du nouvel an à Antananarivo.

Le samedi 02 avril était une nuit de Nouvelle lune. C’est également le Nouvel an malgache.

Selon Charlotte Rabesahala de l’association Zangoun qui porte le projet : « Avant la colonisation française de Madagascar en 1896, les peuples malgaches célébraient tous une forme de nouvel an : une grande fête agraire organisée au moment des récoltes qui avait aussi un aspect social et politique consistant à resserrer les liens entre les citoyens et les autorités.

Le nouvel an à Notre-Dame

À Antananarivo on avait le Fandroana ou bain royal ; dans les pays Sakalava du Sud, on célèbre le Fitampoha et le Fanompoabe chez ceux du Nord ; dans les pays Betsileo, on a le Volambe Tohaka ; chez les Antakarana dans le Nord, le Tsangatsaina ; le Tsiangeha chez les Tanala ; le Miafotsa chez les Antanosy dans le Sud ou encore le Havoria chez les Bara…

Les enfants dansent avec un instituteur. Ils mettent leur costume qui représente chaque région de Madagascar.

La tradition du Nouvel An ou Taombaovao Malagasy est remise au goût du jour par plusieurs associations, à Madagascar d’abord, puis dans le monde entier ces dernières années.

La tradition des rameaux (Canada)

Le dimanche des Rameaux se célèbre une semaine avant Pâques.  Je ne vous apprends rien en disant qu’il rappelle l’Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, où il sera crucifié par amour pour l’humanité.

Lors de cette célébration, il est convenu de faire une procession accompagnée de chants, autrefois en latin et maintenant en langue vernaculaire, pour acclamer le Christ-Roi, un roi humble et pacifique, rempli de douceur et de miséricorde.

La végétation utilisée pour cette commémoration varie selon les pays.  Autrefois, au Québec, on optait pour le sapin ou le thuya.  Les palmes vendues de porte en porte étaient souvent trop chères ou absentes des paroisses campagnardes.  Le plus souvent, on allait dans le boisé tout proche, ou on recyclait quelques branches du sapin de Noël conservées tout l’hiver dans la neige.  Les branches n’étaient pas tressées, mais attachées ensemble.  Une fois bénites, on s’en servait pour orner les crucifix ou encore pour faire des aspersions d’eau bénites lors des orages, ou sur la dépouille des défunts.  On en retrouvait dans les bâtiments de la ferme, comme protection contre le « Malin ».

Chaque année les anciens rameaux bénits laissaient la place aux nouveaux.  On rapportait les anciens à l’église où quelqu’un les brûlait, ce qui constituait les Cendres que les fidèles se faisaient imposer pour commencer le Carême.

Depuis quand tresse-t-on les rameaux ? Je l’ignore.  Mais je me souviens que vers 1958, alors que j’enseignais à St-Benoît de La Corne, ma compagne Mireille Rompré s’appliquait à tresser une énorme palme que notre Curé porterait fièrement en procession le dimanche des Rameaux.

Il n’existe pas de technique prescrite pour tresser les rameaux.  Chaque personne peut déployer sa créativité; il existe cependant une récurrence dans les modèles.  Différentes tresses sont faites à partir de deux, trois ou quatre feuilles.  Pour les tresses à plus de trois brins, on s’inspire de diverses techniques dont le macramé.  Une autre technique dite « cagée » donne des formes davantage en volume que la tresse.  Celles-ci sont parfois appelées « cocottes » qui peuvent être rondes ou carrées.  Lorsque le tressage est terminé, on le ferme à l’aide d’un ruban ou d’un nœud très serré pour assurer la solidité de l’arrangement.  Le temps nécessaire pour le tressage varie en fonction des modèles et de la qualité des rameaux.

Il n’est pas toujours facile de bien séparer les feuilles avant de commencer le travail.  Il arrive que la partie centrale de la palme ne soit pas assez mûre.  Il est aussi primordial que les rameaux soient humides, sinon, ils peuvent casser lors du tressage.  Pour s’en assurer, on les enveloppe dans une serviette humide.  Lorsqu’ils sont terminés, on les conserve dans des bacs de plastique hermétiques, ou on les fait sécher la tête en bas.

Les villages de Donnacona et de Cap Santé, situés à proximité de Québec, s’appliquent à transmettre ce savoir-faire aux jeunes générations, afin que la pratique des rameaux soit préservée.  Depuis une dizaine d’années, des activités familiales et intergénérationnelles sont organisées par Sœur Gisèle Paquet, agente en pastorale, afin de permettre aux enfants d’en apprendre plus sur l’origine et la signification des rameaux ainsi que sur la passion de Jésus. On leur enseigne comment tresser un rameau grâce au savoir- faire des aînés-ées.

Ce court écrit dont je n’ai rien inventé est parsemé de quelques images qui serviront mieux que des mots à vous faire découvrir des trésors de créativité et d’habileté.

Bon dimanche des rameaux et pieuse Semaine Sainte !

Sr Marie-Paule Laflamme, Amos Canada.

Vive le printemps et gloire à Dieu pour sa création (France)

Le parc de la maison mère se remplit de couleur en ce temps de printemps

Contemplons ensemble la beauté de la création qui s’offre aux sœurs de la maison mère et à toutes les personnes qui occupent ce lieu.

Nous avons ouvert nos yeux et pris le temps de nous arrêter. Nous avons regardé ce qui nous entourait et chacune a pu s’émerveiller sur la beauté de la nature qui est création. En lien avec la dernière lettre de sr Martine, ensemble, nous avons pu contempler chaque jour la beauté de la création, les couleurs des feuilles des arbres, les odeurs de parfum qui venaient nous chatouiller notre bout de nez sans oublier le soleil qui est venu réchauffer l’atmosphère mais aussi notre être. Merci Seigneur pour ta création et nous te disons :

(psaume de la création)

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Tu es le Dieu d’amour
Mon Dieu, tu es grand, tu es beau
Dieu vivant, Dieu très-haut
Dieu présent en toute création

Sandrine Thomas, assistante de communauté de la maison mère.

 

La Solidarité passe par la créativité (France)

Les résidentes de l’EHPAD Maison Esther Blé réalisent une œuvre créative en soutien au peuple Ukrainien.

Une quinzaine de résidentes de la Maison Esther Blé aux Brouzils et à l’Epiardière se mobilisent pour créer une œuvre artistique à l’attention du peuple Ukrainien. Cet arbre qu’elles baptisent « l’arbre de paix » est une source de pensées pleine d’espoir pour l’Ukraine. L’écorce est fabriquée à partir de cartons récupérés, puis peint, les feuilles quant à elles sont aux couleurs du drapeau.

Avec l’aide du personnel de l’établissement toutes les résidentes, religieuses et laïques délivrent leurs messages ou leurs prières, inscrit sur les feuilles.

Sœur Anne Marie s’exprime « Cela nous mobilise, nous l’avons réalisé pour témoigner de notre compassion »

En parallèle, et en lien avec la Maison Mère des Sœurs de Mormaison une collecte solidaire est organisée.

En récollection pour préparer la route vers Pâques : Ecole Notre Dame (Madagascar)

Le Père Léon avec les enfants de chœur lors de la récollection

Comme de coutume, les 6ème jusqu’en terminale ont fait leur récollection de Carême, chez nous à Amborovy. Chaque mercredi matin, depuis le mercredi des Cendres, 8 ou 13 bus (sprinter) amènent ces élèves dans l’enceinte de la cour des sœurs.  J’ai photographié le dernier convoi, les 6ème. Ils étaient 260 répartis dans 6 classes.

La chapelle était pleine car il n’y avait qu’un seul prêtre au lieu de deux.

Souvent, nous commençons la récollection par la conférence avec un ou deux prêtres, dans deux endroits différents ou parfois avec un seul prêtre, dans la grande chapelle.

Nous terminons par une messe animée par les enfants.

Dès le début du Carême, nous avons travaillé sur la lettre du Pape François pour le Carême 2022 en explication et en forme de chemin de croix. Le prêtre a modifié le texte pour que les enfants le comprennent. Il a rajouté quelques mots pour qu’ils le mettent en pratique dans leur vie quotidienne. Chaque station venait de la lettre du Pape. Les enfants ont bien apprécié et bien participé. Le Père Léon était « cool. »

Tous ensemble ! (France)

Un grand élan de solidarité en faveur de l’association Vendée Ukraine a plané sur la maison mère.  Durant le mois de mars, les soeurs, résidents, salariés se sont  mobilisés activement pour organiser une grande collecte en faveur du peuple ukrainien. Chacun était libre de participer. Les communautés des Brouzils et de l’Epiardière se sont également jointes à cette action. Merci à vous tous !

Sandrine Thomas, assistante de communauté de la maison mère

Un beau passage de témoin au Camping de Bourgenay ! (France)

Le samedi 5 mars dernier, nous avons été heureux de nous retrouver pour vivre l’Assemblée Générale pour l’année 2021 de l’association Espérance Bourgenay.

L’activité 2021 s’est bien passée sur les deux mois ouverts et cette année encore, l’été s’annonce bien avec l’embauche de deux salariés pour la saison.

Particularité à venir, l’accueil de deux groupes, l’un en mai et l’autre en juin sur le terrain du camping pour une nuit ou deux à l’occasion d’un événement : un rassemblement de voitures anciennes et un stage sportif…

Lors de cette assemblée générale, nous avons pu remercier chaleureusement Marie Christine et Anita pour les huit années passées au service du CA de l’association et pour le bien des campeurs !

Anita, présidente fidèle jusqu’à ce jour et ne se représentant pas , nous a offert un mot de remerciements que vous pourrez retrouver ci-dessous et qui retrace l’histoire de l’association. En voici déjà quelques lignes : « Je me réjouis aujourd’hui de voir la chapelle rénovée. J’ai eu la chance de faire visiter la chapelle, j’ai rencontré un public attentif et heureux.

Pendant huit ans, j’ai été accompagnée par une équipe formidable, où chacun, chacune a pris sa place, malgré les difficultés et les contraintes sanitaires, nous avons toujours étaient présents, et le camping a ouvert ses portes, permettant ainsi aux enfants, aux jeunes, aux parents, aux grands parents, n’oublions pas que le camping est un camping familial. Permettant aussi aux saisonniers, aux groupes d’enfants et d’ados de vivre des vacances à petits prix dans un site extraordinaire, oui le camping de l’Espérance est un lieu privilégié où il y fait bon vivre. »

Marie-Christine et Anita ont offert à l’assemblée un pot d’amitié pris sous le soleil de Bourgenay ! Merci encore à elles !

C’est Francis Prouteau, ici à la gauche de Sr Marie-Esther qui a été élu président. Il sait qu’il pourra s’appuyer sur une équipe dynamique et soudée. Merci à lui d’avoir accepté ce beau service

mot de remerciements d’Anita

Sr Anne VION, membre du CA