Notre Dame en fête (Madagascar)

Samedi 27 mai, toute la communauté éducative de Notre Dame à Mahajanga est heureuse de se préparer au grand rassemblement festif de l’année pour les élèves. Il n’y a pas eu d’édition depuis 2019 pour une raison bien connue.

Les enseignants cuisinent pour la vente du goûter, les derniers essais de sono sont réalisés, espérant que l’électricité demeure toute la soirée… (Ce fut le cas !).

À 14h, la foule des familles est là, sous les arbres, autour du podium bien décoré par le personnel.

Notre Dame en fête, c’est l’occasion de voir une danse répétée par chacune des classes de maternelle et de primaire. Les collégiens et lycéens volontaires se retrouvent en groupe pour proposer, souvent, un remix des chansons à la mode. Aussi, ce fut pour moi une écoute d’une panoplie de chants et musiques traditionnels et modernes.

Chaleureuses ambiance et animation.

Dans une organisation millimétrée, après l’introduction de Sr Carole, directrice de Notre Dame et de Sainte Marie, des hymnes des deux établissements, ce sont 49 numéros qui se sont enchaînés pendant 5h ! Toute une après-midi à découvrir les beaux costumes et belles coiffures des petits et grands qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour la joie de tous. A 19h, petite danse pour tous animée par les responsables. Ça fait du bien de bouger un peu au rythme malgache !

Cette représentation ayant pour but de récolter des fonds pour l’établissement et les enseignants est un temps fort que je suis ravie d’avoir vécu lors de mon séjour à Madagascar.

Misaotra ! Merci à tous.

Sr Isabelle 

Le mois de Marie expliqué par le père Monnereau (France)

Le mois de Marie expliqué par le Père Monnereau

Le Père Monnereau eut tout au long de sa vie une grande dévotion pour la Sainte Vierge, qu’il ne cessa de partager avec ceux qu’il rencontrait.

Dès les premières années dans sa paroisse des Brouzils, il y établit le beau mois de Marie en parcourant les différentes chapelles pour y faire lui-même les saints exercices et donner de l’émulation à son peuple, afin d’ancrer durablement le Saint Mois de Marie dans sa chère paroisse.

Le Père Monnereau nous a laissé quelques sermons du mois de Marie sur la Sainte Vierge, qu’il a prêchés plusieurs fois à l’ouverture et à la clôture du mois de mai.

En ce dernier jour de mai, voici l’occasion de redécouvrir à travers un sermon du Père Monnereau, sa piété envers Marie.

Thomas Aubin, archiviste de la Congrégation

Ave Maria gratia plena &…

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L’année dernière, je me le rappelle encore, nous vous disions que l’intention de l’Eglise, en établissant la belle dévotion du mois de Marie, était de nous porter à honorer tous ses mystères, toutes ses vertus, toutes ses belles qualités, toutes ses perfections, toutes ses amabilités qui ont brillé en elle, dès sa conception, dès sa naissance et dans toutes les autres circonstances de sa vie, mais savez-vous ou découvrir la bonne manière de l’honorer, de lui plaire et d’en être aimé ? les voici : c’est 1°- de la vénérer comme la plus sainte et la plus parfaite de toutes les créatures; 2° c’est de l’aimer comme la plus tendre de toutes les mères; 3° c’est de l’imiter, comme le plus parfait modèle que le ciel nous présente après Jésus-Christ, son divin Fils. 

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1°-Nous devons vénérer Marie, comme la plus parfaite de toutes les créatures qui soient sorties des mains de Dieu, le chef-d’œuvre de sa bonté et de sa libéralité, après la sainte humanité de son Fils. La vénération est un acte religieux qui doit être proportionné à la sainteté, aux qualités et aux perfections des créatures qui en sont l’objet; il s’ensuit de là que le respect et la vénération que nous devons avoir pour Marie doit l’emporter sur toute autre vénération après Dieu, parce que Marie, comme nous venons de le dire, est le chef-d’oeuvre de la bonté et de la grande libéralité de Dieu, la plus sainte et la plus parfaite de toutes ses créatures, plus sainte elle seule et plus parfaite que tous les justes, que tous les patriarches, que tous les prophètes, que tous les apôtres, que tous les martyrs, que tous les saints, que tous les anges, que tous les esprits célestes, que tous les séraphins, que toutes les sublimes intelligences. 

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Nous devons honorer tous les saints, nous devons honorer tous les anges, nous devons honorer toutes les sublimes intelligences et cela par gradation, selon leur degré de sainteté, selon le degré de leur perfection ; ainsi plus les saints, plus les anges, plus les sublimes intelligences approchent de Dieu et touchent Dieu, plus ils ont le droit à l’étendue de nos hommages, de nos vénérations et de nos respects. Or, il n’est point de saints, comme il n’est point d’anges et de sublimes intelligences qui approchent aussi près de Dieu et qui aient de la sainteté de Dieu que Marie ; donc nous lui devons un respect et une vénération au dessus de tous, et c’est ce qu’on appelle le culte d’hyperdulie. 

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2°-Nous devons aimer Marie, après Dieu, plus que toutes les autres créatures ; pourquoi cela ? C’est parce qu’elle a plus de droits à notre amour que toutes les autres créatures. Nous devons aimer toutes les créatures raisonnables, parce qu’elles sont les ouvrages de Dieu. Nous devons aimer les anges et les saints, parce que ce sont les amis et les serviteurs et les enfants de Dieu et parce Dieu le veut ainsi et qu’ils ont des droits à notre amour, par les services importants qu’ils nous rendent, qu’ils sont nos bienfaiteurs, mais Marie a infiniment plus de droits à notre amour. Nous devons aimer nos parents, nos amis, nos protecteurs, nos bienfaiteurs plus ou moins, selon le degré de parenté, le degré de protection, le degré de bienfaisance qu’ils nous procurent. Vous concevrez que nous devons aimer davantage les saints qui sont déjà arrivés à la gloire que les justes qui sont sur la terre; vous concevrez que nous devons davantage aimer nos pères et nos mères que toute autre personne, que nous devons davantage aimer nos bienfaiteurs, nos protecteurs, nos amis que des personnes de qui nous n’avons reçu aucun bienfait, que nous devons davantage aimer nos bienfaiteurs spirituels que les temporels. 

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Or, si cela est, vous concevrez que l’amour que nous devons avoir pour Marie, doit l’emporter à tous égards sur tous les autres amours. Car Marie est notre Mère et la plus tendre de toutes les Mères, elle est notre Reine et la plus puissante de toutes les reines, elle est notre Bienfaitrice et la plus grande et la plus généreuse de toutes les bienfaitrices. C’est elle qui nous a donné le Sauveur. Sa sainte humanité, qui a supporté toutes les peines que nous avions méritée, a été formée du sang le plus pur de Marie, par l’opération du St Esprit. Elle doit être aimée au-dessus de toutes les créatures et de préférence à toutes les créatures. Mais comment lui prouverons-nous et quelles preuves lui donnerons-nous de notre amour ? Ce sera en l’imitant, comme étant notre modèle et le plus parfait modèle que Dieu nous ait donné, après Jésus-Christ, son Fils. Car, comme dit St Augustin, la véritable dévotion est d’imiter et de retracer en nous les vertus que nous honorons. Nous honorons en Marie sa piété et son grand amour qu’elle avait et qu’elle a encore envers Dieu et Jésus-Christ son Fils. Eh bien, notre premier devoir est d’imiter cette piété de Marie, ce tendre amour de Marie.”

Sermon du P. Monnereau n°400  

Rencontre fraternelle des Soeurs de 2 Conseils Généraux (France)

Le 21 mai dernier, Sr Martine, Sr Marie Esther et moi-même prenions les chemins verdoyants du bocage vendéen pour rejoindre Chavagnes-en-Paillers.

En effet, Sr Martine avait proposé que nous vivions un temps de visitation chez les soeurs Ursulines de Jésus quand leur Conseil serait réuni en France.

Ainsi, arrivées pour la messe, nous avons vécu une très belle rencontre.

Les soeurs nous ont fait visiter leur grande maison à l’intérieur de laquelle, se trouvent deux communautés de soeurs ainées, une résidence autonomie à la place de l’ancien centre spirituel et les espaces de vie et de travail quand les soeurs du Conseil Général sont réunies à Chavagnes pour leur session de printemps.

Joie de découvrir les soeurs :

Le Chapitre Général des Ursulines de Jésus en juin 2022 , avait élu : Sœur Cécilia ROGEL, chilienne, supérieure générale, ainsi que ses 4 conseillères : Sœur Lucienne DUBRAY, Française; Sœur Maria Angel MARCO, Espagnole; Sœur Marie-Jeannette RAZAFISOA, Malgache; Sœur Carine TCHEWA, Camerounaise.

La maison généralice est établie au 65, rue Notre Dame des Champs 75006 PARIS.


Nous avons eu de plaisir de visiter leur chapelle et de prier près du tombeau du Père Baudouin et de partager le repas ensemble.

Un très bon moment pour apprendre à se connaître et découvrir d’autres façons de gouverner. En effet, Sr Carine et Srs Marie-Jeannette sont déléguées pour la France-Italie.

Nous aurons le plaisir de les accueillir prochainement chez nous.

Sr Anne pour le Conseil général

 

Exposition de photos à la Maison-mère (France)

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Le cloitre de la Maison mère a été lieu d’exposition de photos de Jean Noël Pineau, associé de la congrégation, du 27 avril au 10 mai dernier. Les sœurs ont profité pleinement de cette exposition ainsi que les enfants de l’école St Louis.

Quelques témoignages tirés du livre d’or de Jean Noel.

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Merci pour ces photos magnifiques. Elles attirent notre regard vers la bonté du Créateur. Merci de nous partager la passion avec autant de simplicité et d’enthousiasme.   Sr Martine

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Quel talent ! et quelle connaissance ! en ce temps de ‘Laudato Si’ c’est aussi un travail merveilleux qui m’appelle à contempler encore plus la création ! tu nous apprends à regarder, à voir, à contempler et quel repos pour le cœur. Sr Eliane

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Merci à Jean-Noël de nous faire découvrir et partager par la photo, les merveilles de la Création. Sr Mélanie

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Le chant qui me vient est : « Merveille, Merveille que fit pour nous le Seigneur » et que Jean-Noël me permet de chanter ! Sr Madeleine

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Merci, Jean-Noël de nous partager tes talents. A travers la beauté de la nature, des oiseaux et animaux divers qui y trouvent leur domaine. Nous louons le Créateur et nous sommes témoins de son œuvre en toi. Chemin de vie et de bonheur qui est le tien et que nous sommes heureuses de connaître et de partager. Sr Marie-Paule Leboeuf

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Il y a de la beauté partout dans le monde, sur terre, en mer et dans l’air… Merci de vos photos qui élèvent nos yeux vers le ciel où les oiseaux, nombreux ici, nous comblent de leurs envols et de leurs chants ! Sr Marie Griffon

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Comment ne pas rendre grâce pour la beauté de la création, merci pour les sœurs. Ce don que vous avez reçu, continuez à le faire grandir. Bravo ! Vos photos sont magnifiques et merci pour votre gentillesse. A quand la prochaine exposition ? Sandrine Thomas, assistante de communauté

Visite de Sr Sarah à la Maison mère (France)

Un témoignage poignant, touchant de sœur Sarah venu en France pour témoigner de son quotidien auprès des chiffonniers du Caire. Merci à sœur Sarah et à ses 2 accompagnateurs pour leur présence et témoignage auprès des sœurs.

Témoignage recueilli de sr Agnès Griffon, de la Maison mère.

Qui n’a pas entendu parler de Sœur Emmanuelle et de ses chiffonniers du Caire ? Aussi, quel plaisir, ce samedi 6 mai, d’avoir à la Maison-mère la visite de celle qui lui a succédée : Sœur Sarah, une religieuse Egyptienne, Copte Orthodoxe de la congrégation des Filles de Marie.

Après un petit film montrant le beau travail d’éducation de Sr Emmanuelle et de ceux et celles qui le continuent, c’est l’échange des questions avec Sr Sarah et ses deux accompagnateurs, deux membres de l’Association Orange qui leur vient en aide financièrement.

Nous apprenons ainsi que le jour où Sr Emmanuelle s’autorise à venir dans sa communauté demander de l’aide, Sr Sarah, la responsable, décide d’aller avec quatre sœurs, se rendre compte sur place de la situation.

Hélas ! L’incroyable misère des taudis, où pullulent les rats, les rebutent. Seule, Sr Sarah décide de rester vivre avec et comme Sr Emmanuelle.

Ces deux femmes, animées d’un même oubli de soi, d’un même amour pour leurs frères et sœurs déshérités, d’une même volonté de leur redonner toute leur dignité vont changer leur mentalité et accomplir des merveilles.

Désormais, les chiffonniers, ces parias de l’Egypte, sont arrivés à se prendre en charge eux-même dans le domaine de l’enseignement, de la santé et du social.

Leurs établissements scolaires, leurs dispensaires, leurs hôpitaux, leurs maternités font des envieux !

Merci Sr Sarah ! Vous nous avez montré qu’une vie remplie d’amour et mise au service du prochain peut transporter des montagnes.

Sr Agnès Griffon

Reportage au Congo : projet d’un nouvel hôpital

C’est un projet qui n’est pas d’aujourd’hui mais qui prend une nouvelle mesure à Brazzaville auprès de la population des quartiers MADIBOU et KIMPOUOMO.

En effet, c’est depuis un certain temps que les consacrés du Diocèse réfléchissent aux besoins de construire un hôpital géré par les congrégations afin de permettre un accès aux soins à tous.

Une conférence et une messe et une bénédiction  se sont déroulées sur le terrain envisagé pour la future construction.

Voici ci-dessous un reportage de l’archidiocèse de Brazzaville où notre soeur Edith Mavouala apporte sa parole dans les premières minutes du reportage.

Réactions des Populations de MADIBOU KIMPOUOMO sur le projet du nouvel hôpital des Consacrés – YouTube

Sr Anne V., économe générale

Trousse de secours ou pharmacie communautaire des Sacrés Cœurs (République Dominicaine)

Le service de distribution de médicaments, qui s’effectue à partir de la trousse de secours, remonte aux premières années de la présence missionnaire des Sœurs à Guaricanos (2005). Depuis 18 ans, nous travaillons dans un petit espace de la salle paroissiale. Notre seul objectif est d’aider les plus nécessiteux à acquérir leur traitement pour retrouver la santé.

Depuis les débuts de leur présence ici, les soeurs (en particulier Sr Claudette Bauget), ont essayé de mettre en relation certaines personnes, de partager le désir qui les habitait. Cela a commencé avec trois personnes, deux laïcs et Sœur Claudette, qui travaillaient modestement deux matins par semaine, le mardi et jeudi. Ils ont cherché des médicaments dans des endroits qui n’impliquaient pas trop de dépenses pour les gens.

Petit à petit le service est devenu de plus en plus important. Ceux qui se procuraient les médicaments se chargeaient de s’en procurer d’autres à la « Botica de las monjas » car ils s’y vendent à bas prix. Depuis sa création, l’équipe de la pharmacie cherche à garder un moment de prière et d’écoute de l’évangile du jour, ou d’un texte de réflexion, toujours dans le but de maintenir l’esprit et le charisme de l’œuvre visant le bien des plus pauvres. La petite équipe de 4 personnes dit souvent : « ici on ne se met pas au travail sans avoir prié ».

Chaque mois, un état des lieux est fait. C’est une manière de rendre transparent le service, qui, bien qu’il s’adresse aux pauvres, doit aussi être vécu dans cette pratique de la comptabilité et de la tenue des comptes, aussi simple qu’elle puisse paraître. Lors de cette journée, on y vit généralement un moment de réflexion plus long avec ceux qui travaillent et partagent entre eux. Chaque membre de l’équipe est invité à exprimer ce qu’il ressent en accomplissant cette tâche, car plus qu’un travail, c’est un service volontaire.

Depuis 2021, nous avons entamé un processus de régularisation du service qui s’effectue auprès du Ministère de la Santé Publique, cela nous a permis d’obtenir l’inscription au Registre National des Contribuables (RNC); Nous avons déclaré l’existence de la trousse de secours sous le nom de Pharmacie Communautaire des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie devant l’Office National de la Propriété Industrielle (ONAPI). De même, nous avons rejoint le ministère de la Santé de l’archidiocèse de Saint-Domingue. Toutes ces étapes étaient nécessaires pour s’assurer que le service des plus pauvres et des plus nécessiteux est une activité qui fonctionne dans le cadre légal de l’État dominicain.

Nous confions la prochaine étape aux Sacrés Cœurs, ce qui signifiera la mise en place de l’espace dans notre maison à Guaricano, et avec elle la création des conditions les plus optimales pour son fonctionnement. Au milieu de tout cela, avoir avec nous les associés de Guaricano est une présence inestimable et appréciable.

Sr Altagracia (R.D)

Texte original en espagnol

Le 26 avril 1856, le Père Monnereau rendait son âme à Dieu (France)

« Jésus, Marie, Joseph, ayez pitié de moi » sont les dernières paroles que prononce le Père Monnereau, avant de s’endormir dans « le baiser du Seigneur », le samedi 26 avril 1856 au presbytère des Brouzils.

Depuis 1846, la santé du Père Monnereau s’étiolait, signe que les tracasseries qu’il avait eu à affronter, tant au sujet de sa paroisse que de sa Congrégation, l’avaient profondément affecté. C’est ainsi qu’au début de l’année 1856, sentant ses forces l’abandonner, il alla rendre une dernière visite à sa « jeune famille de Mormaison », où il tenait à adresser quelques conseils à ses filles « Je m’en vais dans mon éternité […], mes petits enfants aimez vous les unes les autres ».

Son état de santé se dégrada sérieusement le Saint jour de Pâques, l’obligeant à garder le lit. Il réalisa alors qu’il ne guérirait pas et se prépara à mourir. Il reçut une première fois, le Saint Viatique, le 27 mars. Quelques jours plus tard, il recevait de Rome, la Bénédiction du pape Pie IX (1792-1878). Cette bénédiction le confirmait comme fondateur de la congrégation.

Le samedi 26 avril, vers huit heures du soir, il reçut à nouveau le Saint Viatique, il demanda pardon à tous et pardonna aussi à tous. À onze heures du soir, son âme rejoignit son créateur. La paroisse des Brouzils fut en deuil cinq jours durant, où l’affluence devant son corps exposé fut ininterrompue. Le 2 mai 1856 eurent lieu les funérailles, en présence d’une foule nombreuse de près de quatre mille fidèles. Le Père Monnereau fut enterré dans le cimetière de la paroisse dans laquelle il fut prêtre pendant près de quarante-deux ans.

Ce n’est qu’en 1911 que ses restes seront définitivement transférés dans l’église des Brouzils.

Thomas Aubin Archiviste de la Congrégation

Un élan heureux pour la congrégation à Madagascar

C’est une visite qui va porter des fruits assurément. A l’initiative du Conseil Général en lien avec la Province de Madagascar, des soeurs malgaches ont commencé à se former pour uniformiser les pratiques comptables dans nos communautés et dans nos oeuvres avec l’utilisation d’un outil commun et concret.

Une quinzaine de soeurs ont donc participé pendant deux semaines sur le logiciel CHARLEMAGNE et aussi ont pu s’habituer à l’usage d’ HOME BANK pour les caisses quotidiennes.

C’est le cabinet FIC-EXPERTISE qui a été sollicité et c’est Mme Madeleine TRILLARD qui a donné cette formation et qui assure le suivi avec ses équipes.

Le travail fut studieux et permet ainsi de poursuivre le travail économique nécessaire au fonctionnement de la province de Madagascar.

 

Sr Anne V., économe générale

140 ans de l’école du Poiré sur Vie (France)

J’ai eu la joie d’aller vivre quelques moments de l’école du Sacré Cœur au Poiré sur Vie qui fêtait ses 140 ans !

Après un défilé costumé de tous les enfants et de leurs enseignants, ce samedi 25 mars, fête de l’Annonciation, le temps d’une célébration et d’un retour scénique et imagé de l’histoire de l’école a été proposé à tous ! Les enfants bien sûr aux premiers rangs…

Autour des valeurs que les enfants ont voulu redire à tous, la belle surprise a été dévoilée  pour redonner toute sa place à la statue de Notre Dame du Sacré Cœur qui sera installée grâce aux deux associations OGEC et APEL et sera bien visible au pôle Maternelle désormais.

Des tableaux scéniques et des photographies projetées ont mis en lumière l’histoire riche de cette école (née bien plus tard de la fusion de deux écoles créées par les Frères de St Gabriel et de Ste Marie de Torfou) et de l’histoire de la gratuité scolaire, de la sécularisation, de la mixité aussi au fil du temps. C’est en 1913 que les Srs des Sacrés Coeurs ont repris l’école…

Un moment heureux pour associer la congrégation à ce bel anniversaire et souhaiter à l’école Notre Dame du Sacré Coeur du Poiré sur Vie une belle et longue vie !

Sr Anne Vion