Deux sœurs Burkinabés à la Maison mère (France)

Certaines sœurs parmi nous ont connu dans les années passées des Sœurs de l’Annonciation de Bobo-Dioulasso (S.A.B.) originaires du Burkina Faso, venues en formation en France et hébergées fraternellement et gracieusement dans nos communautés.

Cette congrégation autochtone – fondée en 1948 par Monseigneur Dupont, Père Blanc, Évêque de Bobo-Dioulasso, avec comme formatrice une Sœur Blanche, Claire Griffon, ma sœur – fête cette année 2023 ses 75 ans. À cette occasion, les sœurs de cette congrégation ont voulu mieux connaître la famille et le lieu d’origine de leur co-fondatrice, Claire Griffon, Supérieure générale jusqu’à leur autonomie en 1968, date à laquelle une sœur Burkinabé a été élue pour lui succéder.

C’est pourquoi, le 26 mai dernier, nous avons eu la joie d’accueillir à Mormaison, à la Maison mère, deux sœurs S.A.B. de la région de Saint Paul de France : Sœur Maria, Régionale et Sœur Assunta, Assistante. Après une brève présentation à la communauté, il y a eu un temps d’échanges avec quelques sœurs, dont Sœur Marie-Jeanne Sauvêtre qui, lorsqu’elle était responsable du Foyer de la Louisiane, a accueilli pendant trois ans, Sœur Emma Lamoukvi, venue se perfectionner en couture au Lycée Notre-Dame du Roc.

Ensuite, nous sommes parties à la Boissière de Montaigu, où des membres de notre famille nous ont accompagnées pour un pèlerinage émouvant à la maison natale de Claire (qui est aussi la mienne, bien sûr), à l’église où elle a été baptisée et au cimetière où reposent nos parents et nos trois sœurs ; Claire est décédée en région parisienne.

Dès le lendemain matin, les sœurs Maria et Assunta rejoignaient leur communauté de Dormans, dans le diocèse de Reims, heureuses de mieux connaître la vie de leur co-fondatrice dont elles gardent un souvenir vivant et reconnaissant. Elles sont aussi très reconnaissantes envers notre congrégation qui a apporté sa goutte d’eau à la petite graine jetée en terre du Burkina. La semence y a germé, fructifié et, en 75 années de vie, s’est déployée bien au-delà pour annoncer la Bonne Nouvelle.

                                                                             Sœur Agnès Griffon

Juin 1949, le futur Jean XXIII en visite à Mormaison (France)

Il est presque cinq heures du soir ce lundi 27 juin à Mormaison, lorsque l’on s’apprête à accueillir l’envoyé du Pape en Vendée, le Nonce Apostolique, Monseigneur Angelo Roncalli (1881-1963).

« Une sœur était placée sur la route, pour avertir les sonneuses qui avaient déjà les mains aux cordes. Mais tout ne se passe pas comme prévu, puisque les autos déboulent depuis une autre route que celle indiquée. Les cloches sonnent, non pas l’arrivée, mais la descente de voiture. »

Souriant, Monseigneur Roncalli s’avance dans la cour du parloir pour saluer les personnalités de la commune, et les écoliers de Mormaison présents. Puis, en compagnie de Monseigneur Cazaux (1897-1975) évêque de Luçon, il s’avance sur un chemin fleuri entouré des novices et postulantes qui forment une haie d’honneur et saluent cet hôte de marque d’un joyeux Salve :

Salve, salve ! Là dans notre atmosphère,

Circule un souffle de bonheur :

En ce beau soir, c’est presque le Saint-Père

Qui vient à nous plein de douceur…

Après cela, Son Excellence Monseigneur Roncalli s’adresse aux Sœurs, avec la simplicité qui le caractérise, « Ainsi j’ai pu voir que vos Sœurs mettent tout leur cœur dans le travail quotidien. C’est là la vraie Sainteté ». La visite s’achève à l’Epiardière, à la rencontre des futures institutrices et futures religieuses.

Longtemps, les Sœurs présentent en cette fin juin 1949, ont gardé un souvenir ému, des quelques instants qu’elles ont vécu en cœur à cœur avec l’envoyé du Pape.

Thomas Aubin, archiviste de la Congrégation

Au revoir aux sœurs de Challans (France)

Jour de fête à Challans en ce dimanche 25 juin : fête de la paroisse, première messe de Damien Jaillet, jeune prêtre ordonné huit jours auparavant, et au-revoir aux sœurs de la communauté qui vont quitter la paroisse après 40 années de présence.

A vrai dire marquer le départ des sœurs n’est pas vraiment une fête mais ce fut l’occasion pour la communauté paroissiale de les remercier pour leur présence discrète mais réelle dans la paroisse.

Une communauté de sœurs des Sacrés-Cœurs s’est ouverte à Challans en 1983, prenant la suite des sœurs Ursulines de Jésus (Chavagnes-en-Paillers). D’abord dans le secteur de la Bloire, dans un quartier en construction, elles s’installeront plus tard là où elles sont actuellement, rue du Petit Bois, toujours dans un souci de proximité des gens. Au cours de ces 40 années elles ont participé à la vie de la paroisse dans différents services d’Église, mouvements, les deux plus jeunes ont eu un emploi salarié dans l’enseignement primaire et à l’hôpital de Challans. Partout, elles ont voulu témoigner de l’amour du Cœur de Jésus pour chaque personne dans la proximité au quotidien. Elles ont toujours apprécié l’amitié, les services rendus par les uns et les autres, la présence de laïcs associés à notre Congrégation. C’est un immense merci qu’elles aussi ont adressé aux paroissiens.

A l’issue de la messe présidée par le nouvel ordonné, pour marquer leur reconnaissance et leur au revoir les paroissiens ont offert aux sœurs un magnifique bouquet de fleurs… puis séance photos pour garder des souvenirs.

Le temps de fraternité s’est poursuivi à Sallertaine avec le verre de l’amitié et le pique-nique copieusement approvisionné par les uns et les autres rivalisant d’idées et de talents culinaires. La journée était sous le signe de la détente et de la fête, elle a pu se poursuivre dans l’après midi par des jeux ou simplement des moments de bavardage dans la joie de se retrouver.

 Sr Emmanuelle BERTHO et Sr Jeanne-Marie BAUDIN

Dans l’action de grâce : jubilés 2023 en France !

« Béni sois-tu Dieu notre Père, Tu fais de nous des vivants ! … Tu nous as saisis dans le Christ, Tu nous as greffés au Ressuscité… »  Ce chant éclate joyeux, accompagné par l’orgue, une flûte traversière et un violon, dans la Chapelle de la Maison-Mère ce 17 juin. 14 sœurs jubilaires y fêtent de 25 à 80 ans de Vie religieuse. Marie, en la fête de son Cœur immaculé, nous invite à rechercher, comme elle, comment le Seigneur nous guide tout au long de notre vie, quelle que soit la difficulté du chemin, et à rendre grâces pour ce qu’Il accomplit en chacune et chacun de nous.

Le 21 juin, la communauté des Brouzils se groupe autour de ses 9 sœurs jubilaires qui n’ont pu se déplacer à Mormaison. En union avec le 17 juin, la communauté vit la même célébration.

« Peuple du Dieu vivant qui épouse ton histoire, ne crains pas pour demain ; poussé par l’Esprit, tourne tes pas vers l’avenir… » Nous sommes le 22 juin à la Porte du Parc de Coutances où sœurs, famille et amis se pressent à la chapelle pour partager l’action de grâces des 4 jubilaires (25 ans pour l’une et 60 ans pour les 3 autres). Les textes de la messe votive pour les religieuses et religieux donnent le ton de la célébration ; celle-ci est présidée par l’administrateur diocésain, le Père Thierry Anquetil. Au début de 2023, la communauté comptait fêter 6 jubilaires, mais les deux aînées (85 ans et 80 ans de Vie religieuse), ont déjà rejoint la maison du Père. Nous jubilons avec elles dans l’espérance !

Un peu plus tard dans l’année, les 2 sœurs jubilaires de Mauriac fêteront 60 ans de vie religieuse à un moment plus opportun pour les communautés des Vaysses et du Balat. Nous leur souhaitons de vivre ce beau moment dans la joie, la sérénité et la confiance.

Simplicité, recueillement, action de grâce, espérance face à un avenir incertain, joie des retrouvailles… ont habité et habiteront ces temps forts de la vie de la Congrégation.

                                                                                   Sr Marie-Ange GRATON

Fête anniversaire de deux Sœurs de la Communauté d’Aigre (France)

En ce mercredi 21 juin, le soleil nous sourit et sans hésitation chacun s’active dans la cour pour mettre chaises et tables en plein air pour messe et pique-nique

Que se passe-t-il donc ?

Aujourd’hui, la paroisse et les amis fêtent les 85 ans de sr Madeleine et de sr Jehannine.

Les prêtres et les Diacres du Doyenné s’installent, la messe commence par des chants de louange et de remerciement.

C’est une messe festive et d’action de grâce pour les dons du Seigneur.

Après une présentation humoristique de sr Cécile (voir encadré ci-dessous), Chacun est invité au vin d’honneur et à partager un pique nique commun.

A  la fin du repas, surprise ! Une brioche Vendéenne vient d’arriver au milieu de nos tables dans une camionnette ; Tous l’admirent et la photographient…

Une photo de groupe fut prise pour garder un bon souvenir de cette splendide journée.

Les soeurs d’Aigre

Texte de Sr Cécile

Septembre 2012,

Accueil à Aigre. Découverte de ce lieu, mais surtout des personnes. Depuis ce temps nous essayons de faire « un joli trépied » qui tient la route et c’est bien le mot « ensemble » qui résume le mieux notre cheminement.

Madeleine, personne de décision, d’organisation, d’aller de l’avant…, en un mot, c’est la « maîtresse d’école »

C’est super, dans le village il y a deux écoles. Quelle joie de voir les jolies têtes blondes passer avec leur cartable partir ou revenir de l’école. Madeleine retrouve l’ardeur de sa jeunesse et elle se voit organiser la journée de classe, au tableau. Elle aime particulièrement quand on change les dates et tourne les mois du calendrier…

Madeleine est un peu spécialiste de transport pour préparer les messes… Déjà Jehannine a vérifié la liste pour ne rien oublier : qu’il s’agisse des maisons de retraite, ou des divers lieux de célébration.

Nous l’avons bien remarqué depuis quelques mois avec les messes dominicales célébrées à Villejésus… (et encore nous avons beaucoup de chance car le Père Gustave se charge lui aussi des livres et des ornements…) Madeleine, fidèlement, régulièrement, prépare son véhicule et vérifie bien que tout est là et hop ! !! « En voiture, Jésus » puisqu’à Villejésus il n’y a pas de tabernacle

Vous voyez, c’est un travail de collaboration et quand Jésus est au centre, il ne peut rien arriver !…

Jehannine, beaucoup plus artiste, s’émerveille de tout et conserve volontiers de « chers petits souvenirs » qu’il ne faut pas jeter surtout… Madeleine est d’accord… « c’est bien, mais emporte dans ta chambre » impossible de faire un rangement correct, avec deux personnes opposées, alors pour y voir plus clair et beaucoup débarrasser, on verra tout cela avec Claire Gasseling.

Jehannine prépare les feuilles de messe, très belle présentation, elle fait aussi de jolis bouquets pour la chapelle, mais c’est Madeleine qui les transporte pour une harmonie en vue de la prière… pour Jehannine, les fleurs ne sont jamais fanées, pour Madeleine, c’est mieux de tout enlever !… Alors, Seigneur tu t’retrouves? et tout finit dans un grand éclat de rire…c’est souvent Jehannine qui gagne…

Le plus merveilleux c’est la danse des martinets le soir…notre sœur est transportée et se voit déjà dans le ciel tournoyant avec eux, allant d’un groupe à l’autre…Elle n’est plus sur terre !…

Sachons toujours garder notre émerveillement d’enfant… Merci Jehannine

Merci à chacune d’être ce qu’elle est, et par leur simplicité de vie, de nous communiquer la recette infaillible de la longévité !

Joyeux Anniversaire

Fête du Sacré Coeur à la Roche sur Yon (France)

Vendredi 16 Juin : Fête du Sacré Cœur à la Paroisse du Sacré-Cœur en Pays Yonnais (Roche sur Yon). Messe à 18h30 suivie du verre de l’amitié

« Pour avancer d’un même Cœur en Paroisse ». Telle était l’invitation de l’équipe de préparation adressée aux chrétiens des 11 lieux particuliers qui forment la paroisse du Sacré-Cœur en Pays Yonnais. Ainsi, cette célébration qui, jusque-là, était principalement à l’initiative des Sœurs des Sacrés-Cœurs, a pris une dimension élargie. Dans la diversité de population, d’expériences humaines, de traditions croyantes, le cœur de Dieu peut vraiment sceller l’unité au sein de toutes les différences et complémentarités. Nous ne pouvions qu’être heureuses de cet élargissement.

Pour réaliser une « œuvre » paroissiale, les équipes, mouvements, groupes, services… avaient été invités à envoyer une photo d’un événement vécu dans l’année. Ces photos ont pris sens sur un grand cœur posé près de l’autel. L’assemblée a pu chanter « Jubilez, criez de joie, acclamez le Dieu trois fois Saint. Venez le prier dans la paix, témoigner de son amour… »

                                                                       Les sœurs de la communauté de la Louisiane

Une nouvelle centenaire (France)

Le 12 juin, toutes les sœurs de l’Epiardière étaient heureuses de fêter une nouvelle centenaire, sœur Louis Marie Rousseau. C’est la troisième dans notre communauté. Nous y sommes allées de notre petite chanson.

Chanson pour Louis Marie (air : ave Maris Stella)

Pour voir des centenaires, venez à l’Epiardière

Ce n’est pas la première, ce n’sera pas la dernière

Cent ans c’est encore jeune pour Louis-Marie Rousseau

Bon oeil et regard clair, ses cheveux blancs si beaux

Elle a de beaux yeux bleus, de la couleur des cieux

Mais quand le ciel est gris, encore elle sourit

Même si les oreilles font quelques fois défaut

Elle reste en éveil quand on parle plus haut

C’est une chauchéenne née tout près de chez nous

Mais avec le Seigneur, il faut suivre partout

Elle s’appelle Marie-Rose, la rose va s’épanouir

En faisant comme Marie dans une vie donnée

C’est à l’Union Chrétienne qu’elle devient religieuse

Ne s’est pas ménagée dans sa mission d’santé

Infirmière en clinique, a beaucoup travaillé

Au bloc anesthésie pendant trente-deux années

Bien des jeunes soignantes par elle furent formées

Personnel médical s’est senti épaulé

A la Sainte Famille est en communauté

Lorsqu’en 2012, ailleurs est appelée

De retour près d’chez vous, vous êtes bien chez nous

Notre affection pour vous vaut bien une chanson

Pour finir (sur l’air de « Vive le vent »)

Vive not’cent, vive not’cent, vive not’centenaire

Ce n’est pas la première, ce n’est pas la dernière,

Woh !

Vive not’cent, vive not’cent, vive not’centenaire

Tous nos voeux Louis-Marie ! Merci d’être avec nous

Et la fête a recommencé le jeudi suivant avec sa nombreuse famille. Les guirlandes et ballons colorés égayaient le parc. Que de joie et d’action de grâce. Nous avons pu aussi prier aux intentions de sa grande famille.

Le Sacré-Coeur de Jésus selon le Père Monnereau (France)

« Il nous a aimés le premier […] Aimons Dieu car il nous a aimés le premier ». Voici les mots donnés par le Père Monnereau et qui débutent les premières constitutions données aux Sœurs en 1844.

La dévotion de Pierre Monnereau pour le Cœur de Jésus trouve sa source dans la lecture des Pères de l’Eglise et du mouvement spirituel issu de Paray-le-Monial, qui s’est étendu largement au début du XIXe siècle. Puisant en Dieu, la source de son action, le Cœur de Jésus est pour lui le lieu où se révèlent l’amour et la tendresse de Dieu pour les hommes.

En ce jour de la Solennité du Sacré-Cœur, redécouvrons à travers un sermon du Père Monnereau le véritable sens du Sacré-Cœur de Jésus.

“          Qu’est-ce que c’est le Sacré-Cœur de Jésus dont nous célébrons aujourd’hui la fête ? Le divin Cœur de Jésus est la partie la plus sainte et la plus noble de toute la sainte Humanité de Jésus-Christ, notre divin Sauveur.

Ce Cœur qui est le vrai temple, le vrai sanctuaire, le vrai trône de la divinité, et ou la divinité habite réellement, véritablement, essentiellement, substantiellement, corporellement. Ce Cœur qui est le trône de la Sagesse éternelle, le Verbe divin, le Fils de Dieu.

Ce Cœur qui nous dit qu’il fait ses délices d’être avec nous ; ce Cœur qui nous assure qu’il fera un pacte éternel de ne jamais cesser de nous faire du bien ; ce Cœur qui se réjouit avec transport lorsqu’il nous a comblés de toutes sortes de bien ; ce Cœur qui nous attire à lui par les liens d’Adam, c’est-à-dire par des liens de douceurs, de charmes et d’attraits ; ce Cœur qui fait découler sur nous comme autrefois sur Jérusalem des fleuves de paix, des torrents de douceurs, de grâces et de bénédictions ; ce Cœur qui nous flatte et qui nous chérit, comme la plus tendre et la plus affectueuse de toutes les mères flatte et chérit son enfant.

Ce Cœur qui nous crie : Venez à moi, ô vous qui êtes fatiguées et je vous soulagerai, et vos âmes trouveront le repos.

Entrons, entrons par la plaie sacrée de ce divin Cœur, entrons dans ce beau et magnifique palais de la charité et de l’amour-divin ; considérons-en toute la splendeur, toute la beauté, toute la richesse, toutes les grandeurs, toutes les perfections.

C’est cette bonté, c’est cette tendresse, c’est cette charité, cette clémence, cette bénignité, cette miséricorde sans bornes qui le porta autrefois à descendre des cieux pour nous et à naître pour nous dans la pauvreté, à passer sa vie mortelle dans les travaux, les peines et les sueurs, à courir après la brebis égarée d’Israël, à la rapporter sur ses épaules, à recevoir avec bonté la pécheresse, à guérir le pauvre blessé à mort sur le chemin de Jéricho, à justifier le publicain, à prendre la défense de la pécheresse, à réconcilier avec lui l’enfant prodigue, à remettre au bon larron ses fautes, à nourrir ceux qui mourraient de faim, à rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, la parole aux muets, à chasser les démons, à faire du bien à toutes sortes de personnes.

C’est cette tendresse et cet amour de son divin Cœur qui l’a porté à verser son sang pour notre salut, pour notre bonheur. C’est cette tendresse et cet amour qui l’a porté à instituer la sainte Eucharistie et comme sacrifice et comme sacrement.”

Sermon du P. Monnereau n°249

Thomas Aubin, archiviste de la Congrégation

Visite de l’église de Montaigu (France)

Mercredi 31 mai dernier, six sœurs de la Maison mère accompagnées de Mme Thomas ont répondu à l’invitation des bénévoles de l’hospitalité vendéenne du doyenné de Montaigu à visiter l’église Saint Jean-Baptiste de Montaigu, en présence du père Alexandre Guillaud.

En arrivant, nous nous sommes retrouvées avec le père Alexandre, les bénévoles et des résidents de l’ÉHPAD de Montaigu, pour prier le chapelet devant une statue de la Vierge Marie, fraîchement repeinte et toute belle.

L’église Saint Jean-Baptiste, restaurée après 5 années de travaux, est lumineuse. Nous avons admiré les décors peints sur les croisées d’ogives, les bancs de l’allée centrale et de la nef, la chaire ; l’autel, les boiseries du chœur, le dallage en granit, les vitraux, le baptistère, rafraîchi et déplacé. Parmi les modifications, l’une est importante, il s’agit du réaménagement de l’entrée de l’église avec la pose d’une tribune accueillant l’orgue, situé dans le chœur avant les travaux.

L’équipe de l’Hospitalité vendéenne, qui nous avait cordialement invitées, nous a offert boissons et brioche. Un goûter très apprécié et convivial.

Heureuses de ce bon moment, émerveillées de la beauté du site, du travail des artisans, de l’accueil de tous les participants, nous sommes reparties, remerciant le Seigneur du travail humain et des merveilles de la création.

Sœurs Anne-Marie Pogu et Mélanie Bonenfant, de la Maison mère

Portes ouvertes à la Maison Générale (France)

Quelle joie de se retrouver au 16 Place François Mitterand, c’est à dire la maison du Conseil Général !

A l’invitation des soeurs du Conseil, samedi et dimanche, des soeurs des Sacrés Coeurs sont venues découvrir ou redécouvrir ces lieux de travail et de vie de la Supérieure Générale et de son Conseil.

Les souvenirs des premières occupantes du Foyer Bernadette et le rappel des conseils de « Mère Hélène » (Sr Alice Alland) ont été évoqués avec toutes. Des nouvelles ont été échangées… Après la période COVID, un rassemblement convivial était le bienvenu.

Une visite sur les trois étages, un goûter et la prière commune des Vêpres en la veille ou la Solennité de la Pentecôte ont achevé « la belle visite » !

La joie était vraiment au rendez-vous. A renouveler !

Les soeurs du Conseil Général