Les religieuses infirmières dans la Grande Guerre (1914-1918)

Chaque année, le 11 novembre nous commémorons tous les Morts pour la France et l’Armistice de 1918 ayant mis fin à la Première Guerre mondiale (1914-1918), véritable hécatombe responsable de millions de morts et de blessés. 

Durant quatre années, animées par un esprit de service, de dévouement et de sacrifice pour la patrie en danger, les religieuses infirmières tiendront un rôle essentiel à l’arrière du front, dans les hôpitaux temporaires au service des soldats blessés et malades.

Voici l’occasion, à travers les archives de la Congrégation et des Congrégations qui ont fusionné avec les Sœurs des Sacrés-Cœurs de Mormaison [1974 : Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie de la Bucaille à Cherbourg (Manche) ; 1996 : Sœurs du Sacré Cœur de Coutances (Manche) ; 1999 : Petites Sœurs des malades de Mauriac (Cantal) ; 2011 Sœurs de l’Union Chrétienne de Fontenay-le-Comte], de rendre hommage à l’engagement des religieuses pour l’assistance aux blessés durant cette guerre.  

Dès le début de la guerre, face au nombre important de blessés, rapidement, les Hôpitaux permanents sont saturés. Décision est prise d’ouvrir des établissements temporaires sur tout le territoire afin de fournir des lits supplémentaires.

À Cherbourg, les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie accueillent de 1914 à 1919 un hôpital temporaire, hôpital de trois cent lits. Les Sœurs y étaient chargées d’assurer l’alimentation et le blanchissage du linge des soldats. Elles aidèrent également les dames infirmières de la Croix-Rouge dans les soins aux blessés. 

À Coutances, les Sœurs du Sacré-Cœur mettent à disposition les bâtiments de la Maison mère, pour y installer cinquante lits nécessaires à l’ouverture d’un hôpital auxiliaire. Pendant quatre ans, les Sœurs accueilleront 1 511 soldats, elles leur apporteront une tendresse de mère, les premiers soins et la reconnaissance.

Dans le Cantal, à Mauriac les Petites Sœurs des malades, dès les premiers mois du conflit n’hésitent pas à mettre à disposition de l’armée la Maison mère. D’octobre 1914 à juin 1916 elles dirigent cet hôpital auxiliaire de 25 lits. 

En Vendée, les quelques Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie diplômées de la Croix-Rouge, se mettent au service des soldats blessés et malades. Elles sont envoyées dans les hôpitaux établis dans le département et en Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique). À Mormaison, un hôpital militaire bénévole sera tenu par trois religieuses de la Maison mère, dans l’école libre de filles. 

Pour les Sœurs de l’Union Chrétienne à Fontenay-le-Comte, le contexte est différent. La Congrégation ouvre en 1913 une clinique, réquisitionnée par la Croix-Rouge en 1914, dans laquelle les nouvelles sœurs infirmières s’associent aux soins des blessés de guerre jusqu’à sa fermeture en 1917. Pendant ces quelques années, les Sœurs déploient auprès des malheureux soldats, des trésors de dévouement et d’ingéniosité pour les distraire et ainsi adoucir leurs souffrances. 

« Le 11 novembre dans le ciel bleu de la Saint-Martin, le clairon de l’Armistice provoque en France et dans le monde entier une joie délirante. C’était la fin glorieuse de l’horrible boucherie mondiale. » Les religieuses infirmières qui ont œuvré durant quatre années aux soins des corps et des âmes des soldats, partagent cette joie. En récompense et reconnaissance de leur rôle indispensable, elles sont nombreuses à recevoir des décorations : Croix de guerre, médaille commémorative de la guerre, médaille de la Croix-Rouge d’honneur et de reconnaissance de l’Association des Dames Françaises…
Après la guerre les Sœurs seront nombreuses à faire des stages dans les hôpitaux pour obtenir le diplôme d’infirmières.

Thomas Aubin, Archiviste de la Congrégation

Témoignages de soeurs du Congo

  • Sœur Aude MILANDOU : Le sens de mon engagement définitif

L’ange du Seigneur le toucha et lui dit : « lève-toi et mange, car il est long le chemin qui te reste » 1 Rois 19,7. Cette parole prophétique, c’est une aventure au cours de laquelle Dieu ne manque pas de se manifester pour m’indiquer le chemin.

Lors de la profession, Sœur Martine CHAILOT, Supérieure Générale m’invita devant Dieu et l’Église, devant mes parents, mes amis et les sœurs de la congrégation à dire le sens de ma démarche définitive. À l’issue de la neuvième année, je m’engage à suivre le Christ pour toujours en vivant comme lui : chaste, pauvre et obéissant. Mon engagement, devient un chemin pour découvrir davantage l’appel de Dieu dès le sein de ma mère.

Monseigneur Ildevert MOUANGA, président de la célébration Eucharistique et Evêque de KINKALA, me posa deux questions fondamentales à propos de mon engagement définitif : « Le baptême engage toute personne à suivre Jésus-Christ. Pour vous, vous choisissez de le suivre dans la vie religieuse apostolique. Pouvez-vous dire ce à quoi vous vous engagez en Église ? 

Dans un monde où il est facile de se laisser entrainer par des séductions de toutes sortes, quels moyens seront les vôtres pour répondre chaque jour à votre vocation ? »

Avec une liberté intérieure, je veux être au service de Dieu à travers l’éducation au sens large de la beauté et de la bonté, en toute fidélité pour soi et pour les autres. J’ai beaucoup reçu. J’ai un devoir en retour : celui de faire fructifier ce que j’ai reçu et de le transmettre aux générations futures.

M’engager à suivre le Christ librement avec la conscience que, ceux qui sont dans le monde trouvent cette aventure comme un « geste incompréhensible » or, le lieu d’éclosion de la vocation c’est de trouver mon bonheur et ma liberté là où se trouve mon cœur. Mon désir, c’est de faire la volonté du Seigneur en signe d’appartenance totale à la congrégation. La prière, l’ouverture, l’écoute, le dialogue sont les moyens qui m’aideront à répondre chaque jour à ma vocation. Par mes propres forces, je ne pourrai pas. Je compte sur les prières de mes sœurs et de toute l’Église pour y arriver. Je demande au Seigneur de garder mes oreilles ouvertes pour écouter sa parole, car, à mon avis les oreilles ont une fonction plus noble que porter des boucles d’oreilles.

Pour marquer mon adhésion en congrégation, Sœur Martine m’a remis une alliance, signe de l’Alliance définitive que Dieu a conclue avec moi en réponse à son appel par l’offrande définitive de ma personne.

Sr Aude

  • Soeur Augustha SOUAMOUNOU

Le dimanche 23 juillet 2023 à la Cathédrale Sainte Monique de Kinkala, j’ai eu la joie de commencer une nouvelle étape de vie en tant que sœur des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie. Cette nouvelle étape trouve ses fondements dans l’initiation à la vie religieuse au noviciat à travers la prière, le recueillement, la formation, le discernement, l’observation, la vie communautaire et l’écoute de la parole de Dieu. Pas à pas, au milieu des soeurs devenues consœurs aujourd’hui et des exigences de la maison de formation, j’ai marché au côté de sr Bernadette, ma maîtresse des novices et des autres novices pour cheminer sur les traces du père fondateur P. Monnereau. Comme disait Sr Bernadette, pour rentrer dans la joie de la grande famille des religieuses et en particulier celle de la congrégation, il faut de la détermination, de l’obéissance, de la patience, de l’écoute et de la prière. J’ai suivi ses conseils et je suis heureuse d’être religieuse des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie.

Sr Augustha

JESUS de NAZARETH – Saint Laurent sur Sèvre – France

Sortie communautaire des soeurs de la Maison Mère le samedi 7 octobre 2023

Une soirée grandiose pour le metteur en scène qui a su faire naître une communion où acteurs et spectateurs se sont rejoints.

D’emblée, nous entrons dans le vif du sujet connu par beaucoup d’entre nous, vital pour la plupart, mais qui a besoin d’être relu, entendu, médité, dépouillé.

La foule rassemblée, la qualité du silence qui s’installe, le dépouillement du superflu, les accents de vérité nous mettent en conditions d’accueil.

Sur la scène, les acteurs sont bien dans leur rôle.

Leur qualité d’écoute est une invitation pour les spectateurs.

La parole donnée peut être parole de vérité pour tout un chacun.

La parole proclamée est devenue un « donné à voir » qui se laisse interpréter pour devenir un « donné à faire ».

Merveilleuse démarche des acteurs qui nous ont communiqué ce message.

Nous touchons de près ce que peut devenir l’écoute véritable : une écoute qui devient prière, une prière qui élargit le cœur, une prière qui nous apprend à vivre en frères.

Les intermèdes entre les différentes séquences où les choristes déploient leurs puissants talents ont été pour nous une parole « criée » sur les toits ; l’appel des disciples ; une mise en actes qui ravive notre propre engagement de baptisés : « Tu affermiras tes frères » ; pas un oui pour soi mais pour toute l’Eglise.

Une grande émotion a surgi autour des scènes de la Passion, difficilement supportables pour nos yeux fragiles, et pourtant si proches de la réalité du monde d’aujourd’hui.  La Parole de Dieu est criée sur les toits quand tous ensemble, nous osons dire « Notre Père »

Jésus ami de tous les hommes… Ce samedi 7 octobre, nous l’avons rencontré.

Des sœurs de la Maison mère.

SEMAINE BLEUE à la Maison mère (France)

A cette occasion, ils sont là, vingt élèves de CP et Grande section de l’école Saint Louis, accompagnés de leur maîtresse et d’une personne « ATSEM » (agent territorial spécialisé des écoles maternelles).

Répartis en deux groupes, nous leur racontons une histoire à partir d’un livre, ce sera « Le petit éléphant multicolore » pour l’une et « Le petit chat Moustache » pour l’autre.

Mimiques, réactions, étonnement, sourires … une demi-heure passe.

Alors, ils nous offrent les dessins qu’ils ont faits à notre intention.

Puis, c’est la détente dans le parc avec partage des crumbles aux pommes confectionnés le matin par les grandes sections.

Il est vite l’heure du retour à l’école.

Merci les enfants !

Expérience à renouveler.

Sœurs Rénée Gandouin et Marie-Thérèse Cant, Maison mère

Les bienfaits du lien intergénérationnel

Lors de la semaine bleue, les sœurs ont eu la joie d’accueillir les jeunes enfants de l’école Saint Louis de Mormaison, le temps d’un après-midi. Ils sont venus partager un temps autour d’ateliers lecture. Ce moment de partage a permis aux enfants de se poser, d’écouter une histoire racontée par une sœur mais aussi d’éveiller leur curiosité. A travers ces beaux échanges, des valeurs se transmettent naturellement : l’écoute, le respect, l’attention, la curiosité… Cet après-midi a été source de joie, tant du côté des enfants que du côté des sœurs. Belle expérience à renouveler.

Le lien intergénérationnel est a faire grandir pour le plus grand bien de tous. Des liens qui se tissent et grandissent au fil du temps, dans la joie et la confiance.

Sandrine Thomas, assistante de communauté de la Maison mère.   

Un goûter avec les familles au rythme du Cameroun

Belle ambiance festive pour accueillir les familles des résidentes autour d’un goûter. Tous les sens étaient sollicités : les odeurs de gaufres, les jolis bouquets de fleurs et les brochettes de bonbons réalisées par les résidentes, le rythme endiablé des chants camerounais et les jolies coiffes et tenues au couleurs du pays.

Les soeurs de la communauté des Brouzils

La Semaine Bleue à L’EHPAD Maison Esther Blé

Depuis quelques semaines l’équipe du PASA (Pole d’activités de soins adaptés), le service Animation de vie sociale ainsi que tout le personnel, se sont mobilisés afin de collaborer au profit de la semaine Bleue.

Cette année suivre l’idée de : « Vieillir ensemble une chance à cultiver » nous a amenées à organiser une rencontre intergénérationnelle avec le Collège Notre Dame de l’Espérance aux Brouzils.

Pour cette semaine exceptionnelle, la Maison Esther Blé s’est liée au thème annuel du collège : « les Jeux Olympiques ».

Chaque midi une classe de sixième fut accueillie pour partager le déjeuner auprès de leurs ainées. Lors de ce temps une dynamique s’est instaurée autour d’un « Quizz » sur les jeux olympiques. Le riche échange bienveillant entre les enfants et les résidentes, combiné de dialogues et de connaissances fut nourricier. Une résidente nous exprime : « Ça les éveille et nous, ça nous réveille ».

A la suite d’un travail avec l’équipe pédagogique sur l’histoire du Père Pierre Monnereau , les collégiens ont découvert « La Salle des Reliques » où la mémoire du « Saint » fait sens avec l’histoire de la Communauté. Les nombreux objets et souvenirs dans ce lieu ont suscité un élan de curiosité auprès des enfants.

A vos plumes !

Ce mercredi 27 septembre, trois sœurs de la communauté Sainte Marie de Torfou sont venues nous rendre visite, accompagnées d’Elodie, l’aide-soignante, qui en a pris soin toute la journée.

Un premier échange a eu lieu dans la chapelle après l’Eucharistie. Un très bon moment où chacune a retrouvé des visages connus, soit en responsabilité congréganiste, soit en paroisse dans différents lieux ou en équipes REPSA (religieuses en profession de santé) ou FEDEAR (fédération d’Équipes Apostoliques de Religieuses)

L’échange a ensuite continué, tout en prenant place pour le pique-nique en salle à manger. Après le repas, pour bénéficier d’un peu de repos, nous nous sommes installées dans la salle « Pierre Monnereau » et nous avons partagé sur la « réalité » aujourd’hui dans nos Congrégations. Qui porte la responsabilité de Supérieure Générale ? Le grand âge, les problèmes de santé, le recrutement et le départ de sœurs vers ehpad.

Nous avons évoqué la richesse d’avoir quelques jeunes sœurs en France et les jeunes sœurs professes et aspirantes dans nos différents pays de Mission.

Des sœurs de la Maison mère.

Quand déménagement rime avec rencontre, partage, amitié… (France)

C’est ce que nous  avons expérimenté à la Louisiane en ce week-end des 7-8 octobre 2023 à l’occasion d’un vide-maison.

 Déménagement , oui quand il faut trier, regrouper, jeter, garder ou partager…

Mais aussi et surtout rencontre, amitié manifestée, partage matériel et « immatériel »… sous un soleil généreux.

Nous avons mesuré la réalité des liens tissés par les unes et les autres et par les soeurs qui nous ont précédées à la Louisiane. Merci à tous ceux et celles qui sont venus nous dire un aurevoir et partager simplement un moment de convivialité en ce lieu qui va se dépouiller dans l’espoir d’une renaissance.

                                                                            Les Sœurs de la Louisiane       

Il y a 110 ans, les Sœurs des Sacrés Cœurs arrivaient au Canada…

Le 25 septembre 1913, cinq sœurs quittent la Maison mère pour rejoindre le Havre ou les attend un petit transatlantique, le « Floride ». Après une traversée houleuse, les sœurs arrivent enfin à Québec le 10 octobre, puis rejoignent le lendemain Gatineau (Québec) et son collège Saint-Alexandre, où les élèves les accueillent aux cris de « Vivent les Sœurs ! Vive la France ».

Pour la première fois de son histoire, la Congrégation essaime au-delà des mers. Contraintes et forcées par les lois anti-congréganistes (1901-1904), qui entravent fortement l’activité des congrégations religieuses enseignantes, les Sœurs de Mormaison se réorientent vers les deux autres activités pour lesquelles l’Institut a été fondé : L’assistance aux malades et le service au clergé.

La lettre de Monseigneur Le Roy (1854-1938), d’août 1913, demandant cinq religieuses pour la tenue matérielle du collège Saint-Alexandre de Gatineau, représente pour la Congrégation une solution de repli au cas où la situation religieuse en France deviendrait intenable.

Les Sœurs des Sacrés Cœurs au Canada n’ont cessé d’œuvrer pour les populations locales. Tout d’abord, au collège Saint-Alexandre, où elles ont en charge la cuisine, la lingerie et la buanderie. Ensuite, au collège de Saint-Albert (Ontario), où jusqu’en 1925, les sœurs vont participer à l’œuvre d’éducation et d’instruction des élèves.

Puis, à Parent (Abitibi) ou arrivent en 1922 Mère Paul du Saint-Sacrement (1882-1963) la fondatrice de la Province Canadienne et les Sœurs qui l’accompagnent, pour faire classe aux enfants du village.

Un autre lieu important de l’histoire de la Province Canadienne, est Senneterre (Abitibi), où à partir de 1924 les Sœurs vont tenir et développer l’école et le pensionnat. Elles y installeront la Maison mère et le Noviciat, pépinière de vocations.

Après quoi, intervient le transfert de la Maison Provinciale à Amos (Québec) pour y loger la Supérieure provinciale, Mère Paul et quelques sœurs. À Amos, les Sœurs sont présentes dans les écoles et au centre hospitalier, elles sont également très impliquées dans la paroisse. C’est aussi depuis le Canada que des Sœurs sont envoyées en République Dominicaine pour y ouvrir un dispensaire et prendre soin des gens démunis.

Initiée à partir du Canada dans les années 1980, l’existence des Membres Associés sera par la suite étendue à toute la Congrégation. Des laïcs peuvent donc s’associer aux Sœurs des Sacrés Cœurs, afin de partager leur charisme, la spiritualité et les missions de la Congrégation.

Depuis 110 ans au Canada, les Sœurs des Sacrés Cœurs témoignent par leurs activités et leur foi, de l’amour des Cœurs de Jésus et de Marie. Elles répondent ainsi au désir ardent du Père Monnereau «Soyez toutes des missionnaires».

Thomas Aubin, Archiviste de la congrégation

Journées du patrimoine à la Maison mère (France)

Edition 2023 : Le week-end dernier, la maison mère des sœurs aînées de Mormaison a, pour la seconde fois, ouvert ses portes au public, lors des journées du patrimoine.

Cette 2ème édition a permis la visite guidée et commentée par les sœurs, de la chapelle, puis du cloître où les attendait une exposition sur l’histoire de la Maison mère et du père Monnereau.

Enfin, l’album photos souvenirs a été présenté aux visiteurs qui ont pu constater l’évolution de ce lieu de vie ; pour ensuite terminer la visite par le parc et le cimetière.

Les sœurs ont été très heureuses et très touchées de rencontrer autant de visiteurs dans leur lieu de vie. Elles ont recueilli de nombreux témoignages et remerciements. Belle collaboration des sœurs en cette journée du patrimoine.