Un peu d’histoire
Les premiers documents historiques qui parlent de Bourgenay datent des XIIème – XIIIème siècles. Il est question d’un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Maillezais en lien avec l’abbaye de St Jean d’Orbestier.
Nous savons peu de choses sur l’histoire du prieuré de Bourgenay, sinon qu’il suit l’évolution de l’abbaye de Maillezais. Il subit ses premiers incendies pendant la Guerre de Cent Ans (dans les années 1340), puis lors des Guerres de Religion et particulièrement en 1569. Les protestants détruisent « à la mine » la crypte de Bourgenay et tombent la chapelle qui fait à l’époque 21m sur 10 m. La crypte actuelle a la même dimension.
En 1648 le prieuré de Bourgenay passe sous la dépendance du chapitre de la cathédrale de la Rochelle quand Maillezais perd son statut épiscopal. Il tombe en décadence. En 1777, la présence de religieux n’est plus attestée, selon un rapport du curé de St Hilaire de Talmont : il nous montre un sanctuaire dans un état de dénuement et de délabrement complet et il n’est plus question de la présence de religieux.
A la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. L’acheteur un certain Fournier se servit des bâtiments comme d’une carrière de matériaux. Seule une partie de la crypte échappe à la démolition et le pèlerinage de Bourgenay tomba dans l’oubli.
La renaissance de Bourgenay est due, dès 1872, au comte de Beaumont et à sa famille très attachée au culte marial. La reconstruction d’une partie du sanctuaire (au-dessus de la crypte retrouvée au milieu des décombres), commence en 1872 .La reprise du pèlerinage rassemble 20 000 personnes le 8 septembre 1874 et depuis, il n’a jamais cessé.
En 1891, est construit le château attenant à la chapelle. En 1892, la statue de Marie Immaculée Conception est érigée sur le sommet du clocher. En 1896, la chapelle est agrandie pour atteindre sa dimension actuelle.