Depuis mai 2023, la Congrégation a mis les bâtiments du 9 rue du Roc à La Roche sur Yon, à la disposition des services de l’Etat afin d’y accueillir des réfugiés ukrainiens qui ont fui la guerre entre leur pays et la Russie, qui se poursuit depuis février 2022. Certains viennent de régions d’Ukraine qui se trouvent dans une zone de combats (Donbas), de villes dont nous connaissons les noms désormais (Karkiv, durement bombardée) ; certains ont perdu leur logement.
A ce jour, une vingtaine de familles résident sur le site, accompagnées par les professionnels de l’association VISTA (née de la fusion des associations Passerelles de La Roche sur Yon et APSH des Sables d’Olonne)
Les personnes vivent sur le site en famille, avec leurs enfants, et sont aidées pour retrouver une vie autant que possible « normale », loin de chez eux mais aussi de la guerre, apprendre le français, parfois travailler, scolariser les enfants dans les écoles de La Roche, être en proximité des administrations, des services offerts sur la ville, des commerces, de la vie culturelle …
Le jeudi 14 septembre, Monsieur Gérard GAVORY, Préfet de la Vendée (précédemment Préfet de la Manche !), a souhaité venir visiter le site et rencontrer les personnes qui y résident.
En présence de Sr Anne VION, Sr Emmanuelle BERTHO et Sr Anne-Lise JAMIN, accompagné des services de l’Etat qui ont en charge le dispositif d’accueil, notamment Monsieur Nicolas DROUART, directeur de la DTES et ses collaboratrices, et guidé par les professionnels de l’association VISTA, Monsieur Rodolphe CHAUVIN, responsable du pôle « Demandeurs d’asiles » et les éducateurs du site, le Préfet de la Vendée a visité les locaux occupés par les familles, puis engagé le dialogue avec l’aide d’une des personnes accueillies qui maîtrise le français et assurait la traduction.
Les échanges ont porté sur la vie sur le site, l’insertion dans la vie de tous les jours, les personnes qui travaillent, certains qui le souhaiteraient et sollicitent une aide pour trouver un emploi, l’accueil des enfants dans les écoles – qui après quelques mois parlent français couramment.
La présence des sœurs a permis de faire mémoire de ce qu’a été le site du 9 rue du Roc, et de manifester ainsi leur satisfaction de voir ces locaux vivre encore pendant un moment, et avec d’autres intervenants, une œuvre dans le prolongement de la vocation de la Congrégation.
La visite s’est clôturée par un verre de l’amitié.