Trois belles fêtes en deux jours à la Maison mère : celle du Cœur de Jésus le vendredi 24 juin, celle du Cœur Immaculé de Marie le lendemain et, ce même jour, la fête jubilaire qui permettait (enfin !) des retrouvailles en congrégation. Le coronavirus s’étant invité, ou plutôt imposé, pendant deux années consécutives, avait exclu tout rassemblement.
Deux jours d’action de grâce caractérisés par l’ambiance joyeuse, le recueillement, la prière, la réflexion, comme en témoignent ces quelques échos de « vie intérieure ».
« La fête du Cœur de Jésus nous renvoie à la racine de notre vocation : « Le Cœur de Jésus ». tel est le Testament que le père Monnereau a légué à sa congrégation. Le 22 mars 1856, donc peu de temps avant sa mort, le 26 avril 1856, la maîtresse des novices lui demanda s’il avait encore quelque chose à dire à ses filles. Il répondit : « Je les ai consacrées au Cœur de Jésus, qu’elles y fassent leur demeure. »
La fête du Cœur Immaculé de Marie, dès le lendemain, n’est-ce pas le signe qu’un lien très fort unit les Cœurs de Jésus et de Marie ! Saint Jean Eudes va plus loin encore. Il exprime avec subtilité le caractère de ce lien dans une prière qu’il adresse « au cœur très aimant de Jésus et de Marie ». Il faut remarquer que l’expression « au cœur » est au singulier. Jean Eudes considérait en effet que la communion d’amour entre Jésus et sa Mère est telle que leurs deux cœurs n’en font, en réalité, qu’un seul ». Une réalité à laquelle une femme africaine adhérait de tout son être : »Oui, c’est vrai, on ne sépare jamais un enfant de sa mère ».
La fête jubilaire, « célébration de la fidélité », selon l’expression spontanée d’une sœur jubilaire, a été vécue dans un climat de fraternité. Fraternité enrichie par la participation souriante et compétente d’un groupe d’Associés à différents postes : préparation matérielle, animation de la célébration, servie du goûter… Une aide appréciée et efficace qui mérite un grand merci.
Il y aurait bien d’autres pensées et sentiments à moissonner dans le cœur des personnes présentes à cette fête… Confions-les simplement à la Vierge Marie, elle saura les porter tout droit à son Fils.
« Ô Marie, prends nos prières, purifie-les, complète-les, présente-les à ton Fils. »
Srs M. Griffon et O. Aubineau