Telle fut la proposition de la société Commune Image Media et du réseau Connaissance du monde dont le siège se situe à Paris dans le XIVème. Cette proposition nous est arrivée par voie téléphonique à la communauté rue du Balat à Mauriac. Un message écrit a suivi, il dévoile leur projet : ‟Développer une collection documentaire sur les édifices religieux chrétiens, qui regroupe 12 épisodes réalisés à travers toute la France. Ceux-ci ont pour objectif de mettre en valeur le patrimoine régional et de faire découvrir son histoire à nos spectateurs.”
La surprise fut grande en apprenant que le site du monastère de La Thébaïde* dans le Cantal était retenu. Une interview est programmée pour le samedi 27 mars 2021 Avec sr Irène nous nous rendons sur ce site cher à notre cœur.
Les deux cameramen Isabel et Pierrick nous accueillent, les caméras sont installées non loin de la fontaine. Le test du micro étant satisfaisant, Le clap de départ est donné pour raconter l’histoire de ce lieu à travers l’histoire de ce prêtre Jean-Baptiste Serres qui en a mûri le projet.
Sur une feuille étaient couchés quelques repères, le fil rouge du propos…mais il fallut consentir à avancer sans filet !
Ce n’est qu’à la fin de l’année que les montages de ces films seront achevés. Parmi les lieux de notre région, Montsalvy et l’abbaye d’Aubazine en Corrèze sont retenus.
Mr Magne, maire de la commune d’Arches, qui est devenue propriétaire de La Thébaïde, et Mr Vidal professeur d’histoire au lycée de Mauriac, présents au moment de l’enregistrement, ont exprimé chaleureusement l’intérêt qu’ils portaient à l’histoire de ce lieu.
* En 1999, Les sœurs des Sacrés-Cœurs de Mormaison ont accueilli par voie de fusion la congrégation des Petites Sœurs des Malades de Mauriac. Leur fondateur est un prêtre du Cantal, l’abbé Jean-Baptiste Serres. C’est lui qui fut séduit par ce site silencieux au milieu des bois et qu’il nomma Thébaïde. Il y fit construire un monastère en vue de fonder une congrégation de Pères. Aujourd’hui le bâtiment du monastère subsiste, il a été acheté par la commune d’Arches qui envisage sur ce lieu un parcours culturel dans le respect de l’intuition première.
Sœur Jacqueline PAGE, Communauté de Mauriac (rue du Balat)