Cela se fête, se célèbre….
Vu de France… j’en rêve: rendre grâce, revoir toutes ces personnes avec qui des liens forts se sont tissés, au fil des années dans ce « faire avec eux » pour la Vie.
La bienveillance, la tendresse de Dieu ne sont pas des mots mais un amour proposé et…
un fil qui accompagne et mène notre vie.
Merci à mes sœurs, aux responsables de la congrégation, au Père Olivier curé de la paroisse, qui par mail a sollicité les paroissiens et l’association dont je suis membre … tout dans « mon dos » et un jour il me dit : » Tu vas en République Dominicaine pour les 50 ans, on paie ton voyage, la congrégation est d’accord », je n’y croyais pas, puis j’ai explosé de joie ;
Ce fut 10 jours pour :
- rendre grâce
- vivre intensément les joies de la rencontre, des souvenirs évoqués.
- Se réjouir des progrès vécus par les uns ou les autres
- sentir la main de Dieu.
Célébration d’action de grâce en l’église de Castillo, les cœurs étaient à l’unisson: les sœurs, les associés, les paroissiens, les amis venus en cars ( 4 ) des lieux des autres communautés, deux évêques, des prêtres, des diacres, des présidents d’assemblés, la chorale ; PRIÈRE – FÊTE .
Ambiance joyeuse et fraternelle durant le repas, 300 personnes, si bien préparé, très bien déroulé.
Visite à l’école Angélica Massé, joie puissance 100, « tu m’as… », « tu m’as fait… » « tu m’as donné…» . En 2009 il y avait un préscolaire, un primaire, actuellement en plus : un collège, un lycée.
Des femmes que j’avais sollicitées pour travailler, elles ont étudié, elles sont maîtresse ou prof.
Merci Seigneur.
Même constat et joie à « l’école communautaire espérance et vie » de Guaricano, elle s’est agrandie d’un collège, les maîtresses fidèles à notre esprit de départ…
Visites et rencontres avec les personnes des barrios, la pauvreté est toujours très présente, mais des améliorations dans l’habitat, les routes goudronnées, et le fait que les femmes ont des petits boulots.
« La main de Dieu » assure la population du secteur, parce que j’étais présente pour aider un oncle à récupérer le corps de Rafélito, (il ne savait pas son vrai nom, ni sa date de naissance)…un enfant de la rue que j’avais apprivoisé, tenté d’éduquer, mais qu’un homme a tué la veille de ma visite.
Pour toutes ces joies reçues et données, pour l’accueil chaleureux et fraternel des sœurs
MERCI SEIGNEUR .
Sœur Claude Logeais